FR
GDGFR-D10_Dechets-3-Fond
Litter - characteristics and abundance/volume
Au niveau spatial, les zones cibles sont les zones chalutables.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à l’aide de navires hauturiers scientifiques. Il existe un protocole fondé sur l´échantillonnage par chalutage mis en œuvre annuellement. Les éléments de protocole sont ceux du manuel de référence européen Guidance on monitoring of Marine Litter in European seas.
http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/30681/1/lb-na-26113-en-n.pdf
GDGFR-D10_Dechets-4-Microparticules
Litter microparticles - abundance/volume
Au niveau spatial, les zones prioritaires sont celles où les sources sont identifiées et les risques présents pour les micro-plastiques sur les plages (zones industrielles, urbaines, ports de pêche, plages à forte fréquentation touristique…). Pour les mesures en mer, l’échantillonnage est opportuniste et fondé sur les campagnes océanographiques côtières permettant la mise à l’eau de filets de surface de petite taille. Le suivi à terre sera annuel, le suivi en mer tous les trois ans. Extension de dispositifs existants en cours d´élaboration ; spécificités et modalités sont à préciser lors de la mise en œuvre.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral et à l’aide de navires côtiers.
La méthode est celle décrite dans le manuel de référence européen Guidance on Monitoring of Marine Litter in European Seas : comptage au microscope des particules après récupération au filet « Manta ».
http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/30681/1/lb-na-26113-en-n.pdf
GDGFR-D11_Bruit-1-Emissions_Continues
Diffuse underwater noise - distribution, frequency and levels
Ce sous-programme repose sur l’exploitation de données collectées et bancarisées par les organismes chargés de la surveillance de la navigation dans l´ensemble de la sous-région marine et les eaux adjacentes. La surveillance de la navigation est opérationnelle pour les navires réglementairement soumis à la géolocalisation. On suit donc le trafic dans l´ensemble de la sous-région marine.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation de données acquises :
- en continu sur la situation de la navigation (surveillance humaine, AIS, VMS, …) pour les navires équipés d’un système de géolocalisation ;
- par la compilation de données déclaratives ;
- par la surveillance humaine, via des études spécifiques pour les navires et engins non concernés par les systèmes de surveillance maritime afin d’enrichir les connaissances sur les impacts locaux dus à l’utilisation d’engins motorisés et petites unités (manifestations nautiques, tourisme, pêche récréative, …).
L´obligation d´émettre sa position par le système VMS, pour les navires de pêche, émane du règlement de contrôle de la Politique Commune de la pêche.
Les navires de pêche professionnelle de plus de 15 mètres, et depuis le 1er janvier 2012 tous les navires de plus de 12 mètres immatriculés dans l’Union européenne, sont soumis au système de surveillance des navires par satellite (VMS, Vessel Monitoring System). Ce système a pour fonction de fournir la position des navires à intervalle régulier. Plus précisément, les données transmises sont : l´identification du navire de pêche, sa position géographique, la date et l´heure de la position, la vitesse et le cap du navire de pêche.
Les modalités d´application du système de surveillance des navires par satellite sont définies par le application/pdf Règlement CE n°2244/2003 VMS : http://sih.ifremer.fr/content/download/20089/129952/file/reglement%20CE_2244-2003-VMS.pdf
L´obligation d´émettre sa position par le système AIS, pour les navires d´une certaine taille, émane des règlements de l´Organisation Maritime Internationale.
GDGFR-D11_Bruit-2-Emissions_Impulsives
Acute underwater noise - distribution, frequency and levels
Les émissions impulsives sont générées par l’exploration sismique, les levés géophysiques, les expérimentations acoustiques, la tomographie acoustique, les travaux off-shore, les explosions (chantiers, aménagement, neutralisation d’engins pyrotechniques…).
Ce suivi est imposé par la construction du critère 11.1 qui demande de recenser les jours d’occurrence de ce type d’émission. Il repose sur la compilation et l’exploitation de données déclaratives antérieures aux émissions effectives (demande d’autorisation de travaux) ou postérieures aux émissions effectives (rapport de données, bilan de levés, …).
La résolution prévue en France est le quart de degré avec des zooms possibles sur des zones à enjeux spécifiques.
Néanmoins, la couverture spatiale sera conditionnée à l’accès aux données et à la déclaration des émissions par les usagers.
9999-9999
OTH
Le recensement des émissions impulsives fait l’objet d´un protocole au niveau européen sous l’égide du groupe de travail dédié, le « TSG Noise ». Ce protocole dresse le type de signaux à recenser ainsi que leurs caractéristiques techniques. Globalement, le recensement est basé sur des données déclarées par les usagers.
http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/MSFD_reportTSG_Noise.pdf
Le suivi des émissions impulsives ne peut être assuré dans un premier temps que par la compilation de données déclaratives antérieures aux émissions effectives (demande d’autorisation de travaux) ou postérieures aux émissions effectives (rapport de données, bilan de levés, …). Le seul dispositif est le portail d’accès aux données pétrolières nationales géré par le BRGM (PADPN dit « Guichet H »). Ce dispositif prend en compte l’exploration sismique et les forages une fois les opérations réalisées. Il ne prend toutefois pas en compte les demandes préalables.
Les autres sources d’information sont pour l’instant éparses et pour la plupart non exhaustives. On peut citer les levés géophysiques (y compris de sismique légère), les chantiers liés aux énergies marines renouvelables à venir, les extractions de granulats, les explosions (neutralisation des engins pyrotechniques, aménagements portuaires, …), l’océanographie acoustique (tomographie) et les essais technologiques (sonars, localisation, recherche …).
Il est donc prévu pour améliorer la couverture et la qualité des données utiles à la surveillance DCSMM disponibles sur ce sujet :
- de valoriser au mieux les données disponibles, en améliorant leur bancarisation et/ou leur collecte auprès des sources qui les détiennent ;
- d’analyser les possibilités d’améliorer des processus de déclaration prévus par la réglementation par les organismes recourant aux émissions à forte intensité. Pour les déclarations en amont, sollicitation des déclarants pour intégrer des paramètres utiles à la surveillance DCSMM avec une confirmation en aval de l’émission ;
- si nécessaire, d’envisager l’extension du processus à des cas où une déclaration ou une transmission de données serait opportune.
Ces actions seront menées dans le cadre des travaux relatifs à l’amélioration de l’accès aux données produites dans le cadre des études d’impact et des suivis environnementaux des travaux et activités autorisés. Elles pourront également relever de mesures réglementaires si nécessaire.
Les échéances seront définies au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
GDGFR-D11_Bruit-3-Bruit_Ambiant
Other
La couverture sera assurée d’une part par des points fixes de longue durée (mesures dédiées) et d’autre part par des mesures d’opportunités (ex. mesures liées à des études d’impacts, mesures liées à des essais technologiques, mesures scientifiques, …).
La position des stations pourra être choisie, par ordre de priorité :
- de façon à optimiser la couverture spatiale (on évitera de les placer proches les unes des autres) ;
- en privilégiant la proximité des zones écologiques fonctionnelles (ZEF) ;
- en évitant les zones de fort trafic marchand (pour augmenter la sensibilité aux tendances) et les zones à forte activité de pêche (pour minimiser le risque de perte) ; toutefois, il pourra être intéressant de déployer des capteurs lors du premier cycle de surveillance à proximité des zones à fort trafic afin de vérifier en ces zones la pertinence des modèles. Une fois celle-ci établie, ces stations pourront être redéployées dans les zones sensibles ou les zones à pression faible ou modérée.
9999-9999
OTH
Ce suivi repose sur l’utilisation de stations fixes de mesures dédiées (hydrophones en mer) et sur la compilation et l’exploitation de données d’opportunités (ex. mesures liées à des études d’impacts, mesures liées à des essais technologiques, mesures scientifiques, …).
La bande de fréquences préconisée (10 Hz-20 kHz) répond aux recommandations du groupe de travail européen (TSG Noise). http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/MSFD_reportTSG_Noise.pdf
Le suivi sera réalisé :
- en disposant des stations de mesures fixes dédiées et pérennes (des recommandations sont disponibles via le TG Noise). Le nombre idéal d’hydrophones par station est de 3 dont un près du fond (moindre variabilité), un près de la surface (forte variabilité) et un au minimum statistique annuel de la célérité du son (pour favoriser les écoutes lointaines et les forts niveaux reçus). La mesure devra être analysée suivant différentes métriques afin de séparer les différentes contributions, et en particulier pour séparer la composante continue (bruit ambiant) de la composante impulsive (sources acoustiques, explosions, …) ;
- en compilant les mesures acoustiques d’opportunité dans la gamme 10 Hz-20 kHz ; par la création d’un portail d’accueil à ces données, en fournissant les protocoles de recueil et traitement de ces données. Ce portail pourra permettre l’accueil de toutes mesures contributives par les organismes détenteurs de données ainsi que des mesures de suivi spécifiques (chantiers des énergies marines renouvelables par exemple).
GDGFR-D1-4_HP-5-Phytoplancton
Pelagic habitats - community characteristics
Les zones à échantillonner ont été choisies en fonction des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau (« paysage hydrologiques ») complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (http://www.dirm.nord-atlantique-manche-ouest.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PAMM_GdG_PdS_5_Habitats_pelagiques_cle51fe19.pdf, p7-8). L’ensemble des paysages hydrologiques ou habitats et zones d’intérêt particulier fera l’objet d’un échantillonnage afin que les successions temporelles des communautés phytoplanctoniques associées puissent être décrites. Le nombre de points dépendra de la superficie de l’habitat concerné, de la variabilité naturelle du milieu et des pressions anthropiques qui s’y exercent (les zones côtières par exemple, soumises à une grande variabilité naturelle ainsi qu’à de nombreuses pressions anthropiques, feront l’objet d’un effort accru). Utilisation de dispositifs locaux existants qui seront adaptés et/ou complétés, avec notamment homogénéisation des protocoles.
Douze zones devront être échantillonnées. Le nombre de site par zone sera variable. Il dépendra notamment de la superficie de la zone. Il sera précisé lors du premier cycle de surveillance.
La fréquence pour le phytoplancton est :
- dans les eaux côtières de certains sites à enjeux : en continu (bouées) ;
- à la côte : infra-hebdomadaire à bi-mensuel à minima ;
- au large : mensuel à trimestriel.
Néanmoins, la fréquence de la surveillance sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle. Au sein des sous-régions marines françaises, des zones géographiques homogènes au regard des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau («paysage hydrologiques») ont étés identifiées. Elles ont été complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (12 zones dans le Golfe de Gascogne).
Ces zones constituent des entités écologiquement cohérentes, aux caractéristiques environnementales et aux communautés planctoniques similaires, permettant une agréagtion des indicateurs pertinente.
2015-9999
OTH
Le suivi des communautés phytoplanctoniques nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : campagnes sur des navires côtiers et hauturiers, mouillages fixes à la côte et au large, navires d’opportunité, télédétection, modélisation .
Les suivis pérennes existants sont essentiellement basés sur des prélèvements d´eau, réalisés à pied ou en bateau. En complément des prélèvements et analyses traditionnelles, sont utilisés des systèmes semi-automatisés sur des navires d’opportunité scientifiques, commerciaux ou de plaisance, et des bouées (Continuous Plankton Recorder ou CPR, etc.). Les navires équipés de systèmes de mesure automatisées permettent d’augmenter considérablement la superficie de la zone couverte, et les bouées instrumentées la fréquence temporelle des mesures.
Concernant les analyses en laboratoire, elles sont également diverses. Pour les suivis existants, les méthodes traditionnellement utilisées sont :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Microscopie optique inversée, microscopie électronique à balayage, microscopie à épifluorescence, chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC).
Pour la diversité du pico et du nano phytoplancton :
Méthodes traditionnelles : microscopie à épifluorescence, microscopie électronique à balayage, cytométrie en flux.
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
- Méthodes indirectes (proxy via le suivi des changements de la concentration en chlorophylle et/ou de la biomasse) : analyses pigmentaires (chromatographie (HPLC), fluorimétrie, spectrophotométrie), sondes CTD2 mesurant la fluorescence totale (proxy de la chlorophylle a) ou spectrale (groupes pigmentaires), microscopie optique (biomasse carbonée estimée à partir des biovolumes cellulaires), réflectance/couleur de l’eau par télédétection satellite.
- directes : incubations/isotopes radioactifs.
Des méthodes opérationnelles innovantes pourraient également être utilisées lors du premier cycle de surveillance, notamment pour améliorer les fréquences spatio-temporelles :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Analyse d’image (de type FlowCAM), signature optique et taille cellulaire (cytométrie en flux de type CytoSense), fluorimétrie spectrale, méthodes génomiques.
Ces techniques peuvent être implantées sur des capteurs / systèmes automatisés ou semi-automatisés pour des mesures in situ ou des prélèvements à haute fréquence temporelle et/ou large couverture géographique.
De nouveaux algorithmes de traitement des images de réflectance et de télédétection satellitale (par exemple, méthode PHYSAT), permettant désormais d´obtenir des informations sur la diversité du microphytoplancton.
Pour la diversité du nano phytoplancton :
Cytométrie en flux traditionnelle de type CytoSense sur des systèmes/capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence spectrale, métagénomique, réflectance et télédétection satellitale (méthode PHYSAT).
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
Capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence variable (PAM, FRRF, AOA, ALA3).Le suivi des communautés phytoplanctoniques nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : campagnes sur des navires côtiers et hauturiers, mouillages fixes à la côte et au large, navires d’opportunité, télédétection, modélisation .
Les suivis pérennes existants sont essentiellement basés sur des prélèvements d´eau, réalisés à pied ou en bateau. En complément des prélèvements et analyses traditionnelles, sont utilisés des systèmes semi-automatisés sur des navires d’opportunité scientifiques, commerciaux ou de plaisance, et des bouées (Continuous Plankton Recorder ou CPR, etc.). Les navires équipés de systèmes de mesure automatisées permettent d’augmenter considérablement la superficie de la zone couverte, et les bouées instrumentées la fréquence temporelle des mesures.
Concernant les analyses en laboratoire, elles sont également diverses. Pour les suivis existants, les méthodes traditionnellement utilisées sont :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Microscopie optique inversée, microscopie électronique à balayage, microscopie à épifluorescence, chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC).
Pour la diversité du pico et du nano phytoplancton :
Méthodes traditionnelles : microscopie à épifluorescence, microscopie électronique à balayage, cytométrie en flux.
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
- Méthodes indirectes (proxy via le suivi des changements de la concentration en chlorophylle et/ou de la biomasse) : analyses pigmentaires (chromatographie (HPLC), fluorimétrie, spectrophotométrie), sondes CTD2 mesurant la fluorescence totale (proxy de la chlorophylle a) ou spectrale (groupes pigmentaires), microscopie optique (biomasse carbonée estimée à partir des biovolumes cellulaires), réflectance/couleur de l’eau par télédétection satellite.
- directes : incubations/isotopes radioactifs.
Des méthodes opérationnelles innovantes pourraient également être utilisées lors du premier cycle de surveillance, notamment pour améliorer les fréquences spatio-temporelles :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Analyse d’image (de type FlowCAM), signature optique et taille cellulaire (cytométrie en flux de type CytoSense), fluorimétrie spectrale, méthodes génomiques.
Ces techniques peuvent être implantées sur des capteurs / systèmes automatisés ou semi-automatisés pour des mesures in situ ou des prélèvements à haute fréquence temporelle et/ou large couverture géographique.
De nouveaux algorithmes de traitement des images de réflectance et de télédétection satellitale (par exemple, méthode PHYSAT), permettant désormais d´obtenir des informations sur la diversité du microphytoplancton.
Pour la diversité du nano phytoplancton :
Cytométrie en flux traditionnelle de type CytoSense sur des systèmes/capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence spectrale, métagénomique, réflectance et télédétection satellitale (méthode PHYSAT).
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
Capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence variable (PAM, FRRF, AOA, ALA3).
GDGFR-D1-4_HP-6-Zooplancton
Pelagic habitats - community characteristics
Les zones à échantillonner ont été choisies en fonction des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau (« paysage hydrologiques ») complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (http://www.dirm.nord-atlantique-manche-ouest.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PAMM_GdG_PdS_5_Habitats_pelagiques_cle51fe19.pdf, p7-8). L’ensemble des paysages hydrologiques ou habitats et zones d’intérêt particulier fera l’objet d’un échantillonnage afin que les successions temporelles des communautés zooplanctoniques associées puissent être décrites. Le nombre de points dépendra de la superficie de l’habitat concerné, de la variabilité naturelle du milieu et des pressions anthropiques qui s’y exercent (les zones côtières par exemple, soumises à une grande variabilité naturelle ainsi qu’à de nombreuses pressions anthropiques, feront l’objet d’un effort accru). Utilisation de dispositifs locaux existants qui seront adaptés et/ou complétés, avec notamment homogénéisation des protocoles.
Douze zones devront être échantillonnées. Le nombre de site par zone sera variable. Il dépendra notamment de la superficie de la zone. Il sera précisé lors du premier cycle de surveillance.
La fréquence de la surveillance sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle. Au sein des sous-régions marines françaises, des zones géographiques homogènes au regard des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau («paysage hydrologiques») ont étés identifiées. Elles ont été complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (12 zones dans le Golfe de Gascogne).
Ces zones constituent des entités écologiquement cohérentes, aux caractéristiques environnementales et aux communautés planctoniques similaires, permettant une agréagtion des indicateurs pertinente.
2015-9999
OTH
Le suivi des communautés zooplanctoniques sera fondé, lors du premier cycle de surveillance, sur les suivis existants.
Il nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : suivis côtiers stationnels, campagnes halieutiques, modélisation. Par ailleurs, des systèmes semi-automatisés pouvant être implantés sur des mouillages fixes ou sur des navires d’opportunité existent (Continuous Plankton Recorder, Zooscan submersible, Laser Optical Counter…), mais doivent faire l’objet de développements afin d’être utilisés dans le cadre du programme de surveillance. Une période de test est nécessaire avant une utilisation possible in situ, dès le premier cycle de la surveillance DCSMM (premiers tests effectués en 2014-2015).
Concernant les méthodes d´analyse et d´identification, les protocoles suivants pourraient être utilisés :
- Diversité spécifique du métazooplancton : elle est traditionnellement décrite grâce à l’identification et au dénombrement des taxons à l’aide d’une loupe binoculaire (microscopie classique). La diversité des grands groupes taxinomiques peut être décrite au moyen de méthodes semi-automatisées basées sur la reconnaissance de formes. Ces méthodes (microscopie classique et Zooscan) sont actuellement utilisées dans le cadre des observations réalisées pour le suivi de certaines séries temporelles du RESOMAR/PELAGOS2.
Biomasse du métazooplancton : elle est estimée à partir des classes de taille obtenues après analyse des échantillons au zooscan.
Les méthodes de prélèvements (traits de filets) seront à adapter selon les zones échantillonnées :
de manière verticale à l’aide d’un filet WP2 de 200 µm de maille ;
de manière horizontale au filet MANTA de 700 µm de maille.
GDGFR-D1-4_MT-1-Pop_Cotieres_Cetaces
Other
Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins.
L’effort d’échantillonnage en termes de couverture spatiale et de biopsies sera déterminé lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle, et dépendra de la taille des groupes côtiers étudiés et du paramètre recherché. Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins.
L’effort d’échantillonnage en termes de couverture spatiale et de biopsies sera déterminé lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle, et dépendra de la taille des groupes côtiers étudiés et du paramètre recherché. données agrégées à l´échelle de la population
2015-9999
OTH
La surveillance mobilise des petits navires côtiers scientifiques pour des sorties à la journée, et un équipement scientifique spécifique.
Elle consiste à suivre les populations côtières de grands dauphins par observations, photo-identification et biopsies, permettant de connaître l’abondance en mer, la répartition et de répondre aux paramètres démographiques et d’état sanitaire des populations.
État sanitaire des individus et paramètres écologiques :
Pour les grands dauphins, il s’agit de réaliser des biopsies qui fourniront des informations sur la structure des populations (génétique), sur le niveau trophique (isotope) et sur le niveau de contamination (contaminants organiques). Des dosages hormonaux pourront également être envisagés pour évaluer le stress ou pour renseigner sur la reproduction.
L’analyse des contenus stomacaux des animaux échoués ou capturés de façon accidentelle, fournira des informations sur la composition et la qualité du régime alimentaire, principalement pour les marsouins communs.
GDGFR-D1-4_MT-3-En_Mer
Other
Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM) :
La couverture spatiale est adaptée à la distribution des espèces étudiées y compris les oiseaux marins ; la résolution est ainsi plus fine en zone côtière qu’au large. Les campagnes aériennes seront réalisées sur l’ensemble des eaux françaises des 4 sous-régions marines et sur les eaux limitrophes (pouvant inclure la Zone Économique Exclusive et les zone contiguës supranationales telles que la Manche, le sud golfe de Gascogne (Espagne et France), la Mer Tyrrhénienne, etc.), avec un échantillonnage en hiver et un en été. En effet, les distributions de mammifères marins, de tortues marines et d’oiseaux sont très différentes selon ces deux saisons. Seule la réalisation d’un plan de vol à maillage suffisamment fin, avec une couverture spatiale étendue, répétée en saison hivernale et en saison estivale, peut donner des résultats assez robustes d’un point de vue statistique pour réaliser des modélisations d’habitats.
Une campagne tous les 6 ans est prévue (hiver + été). Le plan d’échantillonnage (effort dans chacune des strates) sera à adapter en fonction des résultats des premières campagnes SAMM : un ou deux passages sur le plan de vol pourrait être envisagé.
Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés :
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques réalisées par l’Ifremer telles que PELGAS et EVHOE (et/ou des futures campagnes à la mer spécifiquement mises en place pour la surveillance DCSMM dans le cadre d’autres programmes, par exemple le programme contaminants).
A terme, la couverture pourrait être étendue en développant des embarquements sur d’autres plates-formes (navires de l’état, lignes régulières de navires commerciaux, exploitants de granulats, les développeurs d’Énergies Marines Renouvelables (EMR) lors des études d’impact/incidence,…).
La résolution temporelle est annuelle. La fréquence spatiale et temporelle dépend du dispositif mis en place :
Une campagne aérienne tous les 6 ans est prévue (hiver et été).
La résolution temporelle des campagnes halieutiques est annuelle.
L´agrégation des données issues des campagnes aériennes se fera à l´échelle des eaux françaises et des eaux contigues supranationales telles que la Manche, le sud golfe de Gascogne (Espagne et France) et la mer Tyrrhénienne. L´agrégation des données issues des campagnes halieutiques se fera à l´échelle du golfe de Gascogne.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur des suivis aériens et des campagnes d’observation depuis des navires non dédiés (campagnes halieutiques principalement, navires de l’état en mer, lignes régulières).Le traitement des données fait appel à de la modélisation spatiale utilisant diverses variables d’environnement, notamment océanographiques.
Dispositifs de type A - Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM)
Des observateurs placés dans des avions bimoteurs à ailes hautes, équipés de hublots bulle collectent les observations des espèces rencontrées (mammifères, tortues, oiseaux). Pour les oiseaux et mammifères marins, le protocole à suivre est celui mis en œuvre dans le cadre des campagnes SAMM (Suivi aérien de la mégafaune marine) du programme PACOMM (Programme d’acquisition de connaissances sur les oiseaux et les mammifères marins). Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 1). Pour les tortues marines, le protocole sera défini lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
Dispositifs de type B - Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
Des observateurs embarqués sur les navires océanographiques de l’Ifremer lors des campagnes halieutiques récurrentes collectent des informations sur les espèces. Pour les oiseaux et mammifères marins, le protocole standard sur lequel s’appuyer est celui mis en œuvre par l’Unité Mixte de Service UMS PELAGIS depuis 2003. Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 2).Pour les tortues marines, le protocole sera défini lors premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
GDGFR-D1-4_MT-4-Echouage
Other
Le suivi des échouages des mammifères marins et tortues s´effectue à pied sur le littoral. L´échantillonnage est continu sur l’ensemble du littoral. Il n’y a pas de stratégie d’échantillonnage car la collecte de données dépend d’une part du signalement (la pression de signalement est considérée stable depuis les années 1990), d’autre part de l’abondance et de la mortalité en mer. les données d´échouage peuvent être agrégées à l´échelle nationale, c´est à dire à l´échelle des 4 sous régions marines françaises
2015-9999
OTH
L’échantillonnage des mammifères marins échoués se fait par le biais des signalements rendus nécessaires par la circulaire interministérielle DNP/CFF 01/01 du 18/10/2001 ; leur identification, les prélèvements et leur autopsie font appel à un réseau de bénévoles formés et qualifiés, sous coordination de l’UMS PELAGIS. Une circulaire concernant la prise en charge des tortues marines échouées est actuellement en cours de signature; dans les SRM golfe de Gascogne, mers Celtiques et Manche-mer du Nord, l´identification, les mensurations et les prélèvements font appel à un réseau de bénévoles formés et coordonnés par l´Aquarium La Rochelle.
Pour les mammifères marins , la méthode recommandée est celle des dispositifs du Réseau National Échouage (RNE) et pour les tortues marines, celle du Réseau Tortues Marines Atlantiques Est (RTMAE) et du Centre d´Etudes et de Soins pour les Tortues Marines de l´Aquarium La Rochelle (CESTM).
- Effectif d’échouages : recensement du nombre d’échouages rapportés au linéaire côtier ;
- Examens, dissections, autopsies des carcasses selon les protocoles standards diffusés dans le cadre des formations du RNE et du RTMAE ; Échantillonnage standard de prélèvements pour l’identification des causes de mortalité et des paramètres biologiques ;
- État sanitaire et démographie par estimation de l’embonpoint et de paramètres biodémographiques tels que l’âge et le statut reproducteur ;
- Structure de population : traceurs écologiques et génétiques ;
- Alimentation et régime alimentaire : contenus digestifs, signatures isotopiques (à faire de façon systématique), traceurs métalliques, acides gras ;
- Niveau de contamination : métaux et polluants organiques persistants (POPs) en lien avec le Descripteur « contaminants » du Bon État Écologique ;
- Quantité et nature des déchets ingérés par l’analyse des contenus stomacaux/fèces pour les tortues marines selon la méthode de référence publiée par le Marine Litter GES TG (Groupe de travail européen sur les déchets comme indicateur du BEE).
Référence concernant l’analyse des déchets ingérés par les mammifères marins et les tortues marines : Marine Litter: Technical Recommendations for the Implementation of MSFD Requirements, MSFD GES Technical Subgroup on Marine Litter, 2011. http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/22826/2/msfd_ges_tsg_marine_litter_report_eur_25009_en_online_version.pdf RNE, Modifications sur les paramètres :
- amélioration des autopsies, analyse systématique des contenus stomacaux et des signatures isotopiques.
- renforcement des analyses principales sur les causes de mortalité (déchets, hydrocarbures, etc.) ; le diagnostic sur la pression acoustique est difficile aujourd´hui.
RNE, Modifications sur l’effort d’échantillonnage :
Analyse des causes de mortalité et des paramètres biologiques (autopsies) sur un nombre supérieur d‘animaux dont l’état le permet (études approfondies les plus systématiques possibles).
Réseau Tortues Marines Atlantique Est (RTMAE) et le Centre d’Etudes de soins pour les Tortues Marines de l’Aquarium La Rochelle (CESTM) : Amélioration recommandée sur les autopsies (descripteur « biodiversité », descripteur « déchets en mer »), les contenus stomacaux et les signatures isotopiques (descripteur « réseau trophique »), Analyse des causes de mortalité (autopsies) sur l’ensemble des animaux dont l’état le permet (études approfondies systématiques), Renforcement de la collecte des échantillons auprès des pêcheurs.
GDGFR-D1-4_MT-5-Interactions
Other
Ce sous programme s´appuie sur deux dispositifs : le programme OBSMER qui est un programme d´observations scientifiques embarquées à la mer et couvre la ZEE et le suivi des échouages des mammifères marins et tortues qui s´effectue à pied sur le littoral. Pour le suivi des échouages, l´échantillonnage est continu sur l’ensemble du littoral.
Pour le suivi obsmer, la collecte des données est permanente avec un bilan annuel les données peuvent être agrégées à l´échelle nationale, c´est à dire à l´échelle des 4 sous régions marines françaises
2015-9999
OTH
Pour les suivis directs des interactions en mer, l’échantillonnage s’effectue à bord de navires d’opportunité (navires de pêches) par des observateurs embarqués ainsi que par l’analyse des individus retrouvés échoués sur le littoral… Enfin, pour les tortues marines, des données complémentaires sont également collectées à la faveur d’enquêtes à l’aide d’entretiens semi-directifs.
Pour les suivis indirects, l’échantillonnage est réalisé à partir d’autopsies d’individus retrouvés échoués sur le littoral (voir sous-programme "échouages des mammifères marins et des tortues marines"). Les évolutions prévues sont décrites dans le sous-programme 4 « échouages des mammifères marins et des tortues marines ».
Pour les mammifères marins, le programme de déclaration volontaire ou d’entretien type évaluation rapide des captures accessoires (« Rapid Bycatch Assessment ») pourrait permettre de compléter les informations provenant des échouages et pourrait être un moyen d’échantillonner les petits bateaux (<15m).
Pour les tortues marines, la collecte de données auprès des pêcheurs qui n´embarquent pas d´observateur est renforcée dans le cadre des actions de collaboration menées par l´Aquarium La Rochelle (RTMAE/CESTM) – GTMF-DPMA-CNPMEM, par l’intermédiaire d’entretiens semi-directifs.
GDGFR-D1-4_Oiseaux-1-Estran
Other
les zones couvertes par les suivis correspondent aux zones de concentration des oiseaux à marée haute (reposoirs) et aux secteurs d´alimentation à marée basse, principalement situés en zone intertidale
Ces suivis intéressent des complexes littoraux identifiés comme des ensembles fonctionnels pour le stationnement des limicoles. Actuellement, une cinquantaine de sites fonctionnels est suivie, selon la fréquence d’un échantillonnage par mois pour la grande majorité (comptages mensuels des limicoles), soit environ 600 échantillons par an à l´échelle des 4 sous régions marines françaises.
La localisation et le nombre de sites seront précisés lors du premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les suivis se feront selon la méthodologie mise en œuvre dans le cadre du volet « Limicoles côtiers » de l’observatoire du Patrimoine naturel du littoral RNF-AAMP sur les différents types d’aires marines protégées et espaces fonctionnels proches avec une fréquence d´échantillonnage mensuelle. D’autres suivis menés par des bénévoles dans la cadre de Wetlands International (IWC) compléteront les données acquises par Réserves naturelles de France (RNF) avec un suivi annuel (au 15 janvier) des oiseaux hivernants au niveau des sites côtiers et des zones humides.
les données limicoles côtiers peuvent être agrégées à l´échelle nationale et les données des suivis IWC peuvent être agrégées à l´échelle internationale
2015-9999
OTH
La surveillance des espèces inféodées à l’estran s’effectue à pied depuis l’estran ou au moyen de petits navires côtiers et se traduit par des comptages mensuels, des prélèvements et des suivis télémétriques.
Les suivis seront faits faire selon la méthodologie mise en œuvre 1) dans le cadre du suivi spécifique aux Pertuis Charentais (Université de La Rochelle) et 2) dans le cadre du volet « Limicoles côtiers » de l’observatoire Patrimoine Naturel Littoral RNF-AAMP sur les différents types d’AMP (Réserves Naturelles Nationales RNN, Parcs Naturels Marins PNM, Zones de Protection Spéciale ZPS, …) et espaces fonctionnels proches, en intégrant d’autres espèces que les limicoles (ex : anatidés). Certains compléments pourront être apportés en termes de protocole, notamment en effectuant également des comptages à marée basse, en améliorant la connaissance du régime alimentaire. Le choix et le nombre de sites seront déterminés au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
- Zones d’alimentation des espèces inféodées à l’estran : obtenues observation visuelles des comportements. Cela permet d’évaluer l’accessibilité en lien avec les activités humaines et/ou la détermination de l’effort de recherche alimentaire. La détermination des principales zones d’alimentation permet ensuite de localiser des stations d’échantillonnage visant à caractériser les sédiments et la macrofaune benthique associée (protocole testé sur 10 localités littorales Manche-Atlantique depuis 2007 dans le cadre du Volet « Habitats benthiques intertidaux » de l’Observatoire Patrimoine Naturel Littoral RNF-AAMP) ;
- Régime alimentaire des espèces inféodées à l’estran : l’analyse des contenus stomacaux, des fèces, des régurgitas ou des isotopes stables permet de définir la composition et la qualité du régime alimentaire ;
- Ressources trophiques des espèces inféodées à l’estran (suivi déjà existant dans les Pertuis Charentais à travers le suivi du stock alimentaire des limicoles ; à mettre en place pour les suivis RNF, phase test actuellement) : la qualité des habitats benthiques intertidaux se mesure en estimant la qualité des proies et du sédiment, l’accessibilité des proies (taille, profondeur d’enfouissement, profitabilité …), la biomasse disponible, la distribution des traceurs des proies recherchées par les espèces. Modifications à apporter au suivi RNF : certains compléments seront apportés en termes de protocole, notamment en effectuant également des comptages à marée basse et en améliorant la connaissance du régime alimentaire. D’autres espèces inféodées à l’estran seront également intégrées à la surveillance.
GDGFR-D1-4_Oiseaux-2-Nicheurs
Other
La couverture spatiale des recensements d’oiseaux marins nicheurs est représentative de la présence des colonies d’oiseaux marins nicheurs à terre.
Les suivis télémétriques d´oiseaux marins permettront d´identifier les zones d´alimentation des oiseaux en mer et pourront donc s´étendre jusqu´à la limite de la ZEE. Les suivis effectués dans le cadre du recensement oiseaux marins nicheurs (ROMN) sont des recensements décennaux. En dehors de ces périodes d´enquête nationale, il existe des données intermédiaires collectées par diverses structures à des pas de temps plus réguliers, annuels ou non, et de manière coordonnée ou non à des échelles régionales. C´est le cas de l´observatoire régional des oiseaux marins (OROM) pour lequel 13 espèces cibles font l´objet de suivis, portant sur les effectifs des nicheurs et la production en jeunes.
En parallèle de ces dénombrements, des études plus spécifiques et plus poussées sur des espèces et colonies cibles, doivent être mises en place afin d’estimer différents paramètres d’état. Un recensement des colonies cibles est préconisé tous les ans dans les réserves naturelles, parcs nationaux, parcs naturels marins et pour les principales colonies des autres sites protégés. Les données de recensement à terre des oiseaux marins nicheurs peuvent être agrégées à l´échelle nationale et les données des suivis télémétriques peuvent être agrégées à l´échelle biogéographique de la population
2015-9999
OTH
Les suivis s’effectuent en général à terre (pour le débarquement sur les colonies) ou à pied sur le littoral, ou encore à bord de petits navires côtiers ou en utilisant des moyens aériens (sur certaines colonies le suivi par photo aérienne est testé). La surveillance repose sur les dénombrements de colonies (avec biopsies, prélèvements de plumes), sur le suivi des macros déchets pour certaines espèces et sur les suivis télémétriques pour répondre à des questions précises.
Éléments de protocole :
- Présence, répartition et effectifs des nicheurs : méthodologie standardisée (document méthodologique du GISOM (Groupement d’intérêt scientifique oiseaux marins) pour le ROMN(recensement oiseaux marins nicheurs).
- Paramètres démographiques : suivis de la reproduction pour connaître la production en jeunes et le succès de reproduction, et suivis par capture-marquage-recapture d’individus marqués dans des colonies.
- Régime alimentaire : études spécifiques selon les espèces : alcidés et sternes par observations directes ; cormorans par analyse de pelotes de régurgitation ; fous et procellariiformes par analyse de régurgitas ; signatures isotopiques dans les plumes.
- Pathogènes : par frottis sur les œufs, par prélèvements de plumes, de sang.
- Zone fonctionnelle pour les oiseaux nicheurs : colonies / sites d’alimentation en mer : suivis télémétriques d’individus (balises Argos, GPS, GLS, etc.) et par suivis en navires.
GDGFR-D1-4_Oiseaux-3-En_Mer
Other
Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM) :
La couverture spatiale est adaptée à la distribution des espèces étudiées y compris les mammifères marins ; la résolution est ainsi plus fine en zone côtière qu’au large. Les campagnes aériennes seront réalisées sur l’ensemble des eaux françaises des quatre sous-régions marines et sur les eaux limitrophes (pouvant inclure la Zone Economique Exclusive et les zone contigües supranationales telles que la Manche, le sud golfe de Gascogne (Espagne et France), la Mer Tyrrhénienne, etc.), avec un échantillonnage en hiver et un en été. En effet, les distributions d’oiseaux marins sont très différentes selon ces deux saisons. Seule la réalisation d’un plan de vol à maillage suffisamment fin, avec une couverture spatiale étendue, répétée en saison hivernale et en saison estivale, peut donner des résultats assez robustes d’un point de vue statistique pour réaliser des modélisations d’habitats.
Une campagne tous les 6 ans est prévue (hiver + été). Le plan d’échantillonnage (effort dans chacune des strates) sera adapté en fonction des résultats des premières campagnes SAMM : un ou deux passages sur le plan de vol sera envisagé.
Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques réalisées par l’Ifremer telles que PELGAS et EVHOE (et/ou de campagnes à la mer spécifiquement mises en place pour la surveillance DCSMM dans le cadre d’autres programmes, par exemple le programme contaminants.
A terme, la couverture pourrait être étendue en développant des embarquements sur d’autres plate-formes (navires de l’état, lignes régulières de navires commerciaux, exploitants de granulats, les développeurs d’Énergies Marines Renouvelables lors des études d’impact/incidence…).
La résolution temporelle est annuelle.
Observations depuis la côte au point fixe
Pour les suivis à la côte, le nombre et la position des points stratégiques sont ceux de l’échantillonnage actuel des dispositifs et projets existants (IWC, FAME, et l’observatoire oiseaux et marins côtiers de la Manche mer du Nord) qui ne couvrent qu’une faible proportion du linéaire côtier. La fréquence spatiale et temporelle dépend du dispositif mis en place :
Une campagne aérienne tous les 6 ans est prévue (hiver et été).
La résolution temporelle des campagnes halieutiques est annuelle.
La fréquence temporelle des observations depuis la côte est variable selon la maitrise d´ouvrage associée (mensuelle, annuelle, ...). L´agrégation des données issues des campagnes aériennes se fera à l´échelle des eaux françaises et des eaux contigues supranationales. L´agrégation des données issues des campagnes halieutiques se fera à l´échelle de la sous région marine française du golfe de Gascogne. L´agrégation des données des observations à la côte se fera à l´échelle de la sous région marine française ou à l´échelle nationale si un protocole commun est adopté.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur des suivis aériens et des campagnes d’observation depuis des navires non dédiés (campagnes halieutiques principalement, navires de l’état en mer, lignes régulières), des observations depuis la côte au point fixe.
Dispositifs de type A - Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM)
Des observateurs placés dans des avions bimoteurs à ailes hautes, équipés de hublots bulle collectent les observations des espèces rencontrées (mammifères, tortues, oiseaux). Le protocole à suivre est celui mis en œuvre dans le cadre des campagnes SAMM (Suivi Aérien de la Mégafaune Marine) du programme PACOMM (Programme d’Acquisition de Connaissances sur les Oiseaux et les Mammifères Marins). Des éléments de protocole sont disponibles à l’adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 1).
Dispositifs de type B - Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
Des observateurs embarqués sur les navires océanographiques de l’Ifremer lors des campagnes halieutiques récurrentes collectent des informations sur les espèces. Le protocole standard sur lequel s’appuyer est celui mis en œuvre par l’Unité Mixte de Service UMS PELAGIS depuis 2003 et à adapter sur les campagnes méditerranéennes en fonction des suivis déjà réalisés par les acteurs locaux. Des éléments de protocole sont disponibles à l’adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 2).
Dispositifs de type C - Observations depuis la côte au point fixe
Des observateurs, placés sur des points stratégiques du littoral français, observent les oiseaux marins à la jumelle ou à la longue vue.
Concernant le dispositif FAME (http://www.fameproject.eu/en/), les suivis à la côte concernent une trentaine de points répartis sur la façade Manche Ouest et Atlantique et suivis une fois par mois en été (d’avril à juin).
Le suivi IWC (International Waterbird Census) est mené par des associations bénévoles, une journée par an. Ce suivi concerne l’ensemble des oiseaux d’eau présents en hiver en France métropolitaine (anatidés, limicoles, laridés, sternidés, grèbes, plongeons, alcidés, …). Les données issues des suivis IWC sont donc complémentaires aux recensements d’oiseaux marins à la côte pour l’hivernage, et des coopérations pour une valorisation des données disponibles sont à envisager.
GDGFR-D1-4_Poissons-3-Meuble_Cotier
Other
Les suivis sont situés entre la limite basse de la zone intertidale et le début de l’étage circalittoral (limite inférieure de présence des macroalgues photophiles et phanérogames marines), soit approximativement 20-40 m dans le golfe de Gascogne. La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif OBSMER). Il est prévu, dans la mesure des possibilités logistiques et financières de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques (à la côte notamment).
En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle. Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes démersales sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf)
La surveillance des poissons côtiers de fond meuble peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc. Il est prévu, dans la mesure du possible de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques.
GDGFR-D1-4_Poissons-4-Pelagique_Cotier
Other
Ce sous-programme concerne les habitats pélagiques - jusqu’à approximativement 20-40m de profondeur dans le golfe de Gascogne.
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif
OBSMER). Il est prévu, dans la mesure des possibilités logistiques et financières de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques (à la côte notamment). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle. Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf). La surveillance des poissons pélagiques côtiers peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc. Il est prévu, dans la mesure du possible de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques.
GDGFR-D1-4_Poissons-5-Plateau
Other
Ce sous-programme concerne les habitats du plateau continental au-delà de 20-40 m dans le golfe de Gascogne. Concernant les habitats meubles du plateau, les suivis semblent suffisants ; concernant les habitats pélagiques du plateau, les suivis sont dans l’ensemble bien standardisés.
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif
OBSMER). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle. Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER – échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf) sans modifications. La surveillance des poissons et céphalopodes du plateau peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc.
GDGFR-D1-4-6_HB-10-Extraction_Materiaux
Activities extracting non-living resources (sand, gravel, dredging)
La couverture concerne les eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les eaux territoriales et le plateau continental, sur l’ensemble des sites d’extraction et de rechargement de plage des quatre sous-régions marines.
Dans le golfe de Gascogne cela concerne les sites d’extraction de granulats et le rechargements de sables (bypass de Capbreton, plage d’Anglet). Ce sous-programme consiste en l’amélioration de bases de données et en la formalisation de procédures de centralisation des informations. La création de ce dispositif pourrait être mise en œuvre selon l’échéancier suivant :
2014-2015 : Évaluation du proxy (zones autorisées) ;
2014-2015-2016 : Analyse des études d’impacts pour l’amélioration des bases de données existantes (Observatoire des matériaux, UNPG/SINP).
Le deuxième cycle DCSMM serait consacré à l’amélioration de l’évaluation de la zone d’influence de l’activité (hydrodynamisme et sédimentologie).
2015-9999
OTH
Ce suivi requiert l’amélioration d’une base de données géoréférencée existante sur les extractions de granulats et l’ajout des données (à solliciter auprès des exploitants). Il consiste également à finaliser une base de données sur les rechargements de plages. La collecte et la centralisation des données constituent un enjeu particulier.
Le sous-programme fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique en permettant d’évaluer l’intensité de la source de pression, à partir des données d’activités fournies par l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) ; les indicateurs relatifs aux pressions et impacts des extractions de matériaux restent à développer, notamment à partir des travaux du GIS SIEGMA (Groupement d’Intérêt Scientifique de Suivi des Impacts de l’Extraction de Granulats Marins : www.siegma.fr) et des lignes directrices du Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM) : www.ices.dk/community/groups/Pages/WGEXT.aspx La base de données ADOC qui a vocation à archiver les autorisations d’exploitation du domaine public maritime est en cours de finalisation et sera bientôt utilisable pour le suivi des prélèvements et des rechargements de plages.
Les données sur les extractions de matériaux solides en mer sont collectées par IFREMER, à partir des informations communiquées par les exploitants (Union Nationale des Producteurs de Granulats UNPG : www.unpg.fr) et archivées dans la base BRGM-IFREMER « Carrières et matériaux », ainsi que dans Sextant et dans le Système d´Information sur la Nature et les Paysages (SINP : http://www.naturefrance.fr/sinp/presentation-du-sinp). N’y sont cependant archivées que les données relatives aux autorisations et non le volume exploité réel ou sa géolocalisation au sein de la zone autorisée.
GDGFR-D1-4-6_HB-11-Dragage_Clapage
Activities extracting non-living resources (sand, gravel, dredging)
La surveillance porte sur les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), au niveau des sites de dragage et d’immersion de sédiments de dragage. La surveillance porte sur les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), au niveau des sites de dragage et d’immersion de sédiments de dragage.
Les données du CEREMA sont accessibles chaque année (N+1). L’accès aux données peut être annuel, mais il est indispensable d’avoir les dates et heures de chaque clapage et dragage pour pouvoir évaluer le comportement du nuage de fines clapé (dispersion et/ou dépôt) au regard de la dynamique locale.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation et l’amélioration d’une base de données géo-référencées sur le dragage et l’immersion des sédiments de dragage, et l’exploitation des études d’impacts. Il fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique, mais les indicateurs relatifs à l’évaluation des pressions (physiques et chimiques) et des impacts du dragage et du clapage, sont à développer. Il ne s’agit pas de créer un nouveau dispositif mais d’exploiter et de compléter des bases de données existantes.
Il est recommandé d’avoir accès aux paramètres suivants : localisation précise des zones et pas uniquement des surfaces autorisées, volumes réellement dragués et clapés, fréquences de rotation, dates des clapages et dragages. Ces données pourront être complétées par l’analyse des études d’impacts des activités et des suivis imposés (notamment les levés bathymétriques).
GDGFR-D1-4-6_HB-12-Mouillages
Other
L’ensemble des quatre sous-régions marines est concerné : eaux de transition (au sens de la DCE), eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), eaux territoriales, zone économique exclusive, zone littorale de 10 à 40 m de profondeur. La fréquence recommandée est :
- Pour les mouillages forains : annuelle a minima ou biannuelle ;
- Pour les mouillages d’attente : a minima 1 fois par cycle de surveillance (selon mise à jour des données du SHOM) ;
- Pour les mouillages en AOT : a minima 1 fois par cycle de surveillance (selon mise à jour des DDTM).
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation de données existantes pour les mouillages autorisés (AOT ou zones d’attente) et la mise en place de l’acquisition de données spatiales et de densité sur les mouillages forains, par des moyens aéroportés, selon la méthode mise en place par MEDOBS (www.medobs.fr/l-observatoire/les-indicateurs) sur la façade méditerranéenne.
Moyens utilisés :
- Suivis à terre (enquêtes complémentaires auprès des ports) ;
- Moyens aériens ;
- Exploitation de bases de données d’usages ;
- Télédétection, et imagerie aérienne. Il s’agit de créer une base de données nationale concernant les mouillages autorisés, complétée des informations du SHOM concernant les mouillages d’attente.
Pour les mouillages forains, il s’agit de reproduire la démarche MEDOBS sur les autres façades, avec des adaptations aux besoins de la surveillance DCSMM.
GDGFR-D1-4-6_HB-13-Aquaculture
Activities producing food (aquaculture)
La surveillance porte sur les sites aquacoles (conchyliculture et pisciculture), dans les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau). Ce suivi consiste en l’exploitation de données disponibles au niveau national, sans collecte de données spécifiques in situ. Il fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique en considérant l’intensité de la source de pression, mais les indicateurs relatifs aux pressions de l’aquaculture, restent à développer. Les modalités d’accès aux données seront à définir avec la maîtrise d’ouvrage.
Ce suivi sera mis en œuvre dès 2014 selon l’échéancier suivant :
2014-2015 : évaluation du proxy « emprise réglementaire des concessions » ;
2014-2016 : amélioration de la donnée (emprise réelle, type élevage, etc.).
Le deuxième cycle sera consacré au suivi de l’emprise réelle, pondérée par type d’élevage, densité, durée et contexte hydrodynamique.
2015-9999
OTH
Ce suivi repose principalement sur l’exploitation de bases de données d’usage et le suivi à pied sur le littoral pour vérifier les données cadastrales ainsi que l’identification des concessions abandonnées permettant l’analyse de leur résilience.
Les principales données disponibles sont issues de trois sources :
- les données de cadastre national conchylicole (CNC)
- les données cadastrales départementales mises à jour par les DDTM
- les données Géolittoral sur les zones de cultures marines : www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr Paramètres accessibles actuellement :
- Emprise géographique des installations (surfaces réglementaires).
Paramètres supplémentaires requis pour les besoins de la DCSMM :
- Emprise géographique réelle des installations ;
- Durée de la concession ;
- Type d’élevage et/ou espèces élevées ;
- Date de mise à jour du cadastre ;
- Données sur le transfert et l’importation d’espèces ;
- Éventuellement densité spatiale des installations de chaque concession.
GDGFR-D1-4-6_HB-1-Repart_Cotier_Plateau
Seabed habitats - distribution and extent
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales, la Zone économique Exclusive (ZEE) et le Plateau continental au-delà de la ZEE.
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
Il s’agit, pour le premier cycle de surveillance, de suivre finement la répartition et l’étendue surfacique de certains habitats particuliers (champs de laminaire, herbiers, bancs de maërl, bancs d’huîtres et de moules) dont la localisation est généralement bien connue. Pour le premier cycle de surveillance, des suivis surfaciques récurrents d’habitats particuliers déjà cartographiés seront mis en place, afin de pouvoir détecter des tendances sur l’évolution des surfaces d’habitats. La cartographie de secteurs peu ou mal connus relèvera plutôt d´études menées par ailleurs (hors programme de surveillance) afin d´améliorer la connaissance.
La fréquence d’échantillonnage retenue est de :
- 3 à 6 ans pour les herbiers ;
- 1 à 3 ans pour les champs de laminaires (suivant les espèces) ;
- au dire d’experts pour les autres habitats particuliers, selon les connaissances actuelles et l’exposition aux pressions. Des travaux sont en cours à ce sujet en (2014-2015).
2015-9999
OTH
Selon le domaine concerné (zone médiolittorale, fonds de faible profondeur explorés en plongée, fonds accessibles aux navires océanographiques) et le type d’habitat, on fera appel à des outils et méthodes différents, qu’il s’agisse d’imagerie de surface (orthophotographie littorale avec validation par observation de terrain, imagerie satellitaire, imagerie acoustique des fonds) ou d’observations ponctuelles de terrain (vidéo sous-marines, mesures en plongées, prélèvements sédimentologiques, faunistiques ou floristiques, validations sur le terrain). L’utilisation de certains des outils logiciels d’analyses d’images sont en cours dans le cadre du programme européen JERICO (Réseau européen d’observation de l’environnement côtier : http://wwz.ifremer.fr/institut_eng/Documental-resources/Medias/Press-release/Archives/2013/Observer-proteger-et-gerer-les-cotes-europeennes-de-maniere-fiable-avec-des-outils-communs) et permettra notamment d’optimiser l’analyse des transects vidéo sous-marins.
Concernant la répartition des habitats selon l’approche cartographique, il sera essentiel de coupler la cartographie à des prélèvements de la faune benthique pour permettre une bonne interprétation des données selon un référentiel typologique des habitats marins. Les protocoles sont à élaborer en tenant compte de ceux utilisés dans le cadre de projets actuels, récents et anciens, ou en cours d’élaboration.
GDGFR-D1-4-6_HB-2-Etat_Ecol_Intertidal
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau).
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser. Densité et fréquence :
Pour les estrans de substrats meubles :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est annuelle et en fin d’hiver (février-mars), ce qui constitue un minimum impératif.
Pour les substrats rocheux intertidaux à dominance végétale :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est de deux fois par an tous les ans.
Pour les champs de blocs médiolittoraux :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle .
- La fréquence d’échantillonnage prévue pour la proportion de blocs retournés sur blocs retournables est mensuelle la première année et adaptée au site les années suivantes.
- La fréquence d’échantillonnage prévue pour la densité et recouvrement par espèce ou groupe d’espèces (faune et flore) de blocs retournables est de deux fois par an (fin d’hiver et fin d’été) tous les ans.
D’autres dispositifs locaux ou nationaux seront valorisés, a minima dans le cadre d’un partage d’expérience, tous ne seront pas pérennisés en l’état (suivis de veille des stations marines du RESOMAR, REBENT Bretagne, suivis dans les aires marines protégées, etc.). EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Le seul dispositif pérenne pouvant répondre aux objectifs de ce sous-programme est le DCE-Benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), qui nécessite toutefois des modifications. Il existe par ailleurs des programmes ponctuels qui pourront également contribuer à ce sous-programme. Les moyens à mettre en œuvre pour l’étude de la macrofaune benthique sont globalement bien connus mais les méthodes ne sont pas toujours harmonisées entre les différents dispositifs existants. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles (méthodes, paramètres, fréquences) du dispositif DCE benthos aux besoins de la surveillance DCSMM.
Modifications des paramètres : oui
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle. Ajouter de nouvelles stations de suivis.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Ajouter de nouvelles stations de suivis.
Augmenter la fréquence d’échantillonnage : une fois par an comme minimum requis pour les substrats meubles, plus si nécessaire au vu de certains types de pressions dont l’impact potentiel est rapide (pressions physiques, espèces introduites, déchets, etc.).
Les travaux scientifiques doivent également se poursuivre de manière à pouvoir définir, pour les différents types d’habitats, des protocoles standards (ex. : nombre de réplicats, méthode d’analyse granulométrique, etc.) tout en tenant compte des particularités géographiques de la sous-région marine. Selon le type de communauté ou d’habitat, des outils et méthodes différents seront mobilisés. Ce travail sera coordonné nationalement avec l’appui des experts benthologues impliqués dans la détermination des sites de suivis, consécutivement à la première phase sur le positionnement des sites.
GDGFR-D1-4-6_HB-3-Etat_Ecol_Meuble_Cotier
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales et la Zone Économique Exclusive.
Si le programme concerne les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser (travaux 2014-2015). Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs visant les mêmes objectifs (suivis existants des habitats benthiques dans certaines Aires Marines Protégées comme le Parc Naturel Marin mer d’Iroise, suivis benthos extraction de granulats, suivis IGA d’EDF), ou dont la pérennité n’est pas assurée (comme le REBENT-Bretagne et REBENT DCE Gascogne ou les suivis de veille menés par les stations du RESOMAR), pourront le cas échéant contribuer au réseau des stations de surveillance, sous réserve d’une harmonisation des protocoles et d’une inter-calibration des opérateurs. EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Il existe un seul dispositif pérenne et réglementaire, le DCE Benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), mais il doit faire l’objet d’importantes modifications pour pouvoir répondre aux besoins de la surveillance DCSMM. Il existe par ailleurs d’autres dispositifs mais dont les financements sont limités, ainsi que des suivis réguliers non pérennes et des suivis d’impact. Ils pourront contribuer à ce sous-programme.
Les paramètres nécessaires pour l’évaluation de l’état écologique des habitats ont été identifiés. Les moyens à mettre en œuvre pour l’étude de la macrofaune benthique sont globalement bien connus mais les méthodes ne sont pas toujours harmonisées entre les différents dispositifs existants. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles (méthodes, paramètres, fréquences) du dispositif DCE benthos aux besoins de la DCSMM, plutôt qu’à son extension spatiale.
Modifications des paramètres : oui
Intégrer la macrofaune au protocole de suivi des herbiers comme déjà réalisé sur certaines stations.
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle de la surveillance DCSMM.
Les modifications de la couverture spatiale sont moins prioritaires que la modification des méthodes, des paramètres et des fréquences.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Modifier le protocole d´échantillonnage et le nombre de réplicats : travail en cours
La fréquence d’échantillonnage mise en place pour la surveillance DCE n’est pas suffisante pour évaluer l’état écologique des habitats benthiques.
GDGFR-D1-4-6_HB-4-Etat_Ecol_Rocheux_Cotier
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales et la Zone Economique Exclusive.
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Pour les habitats subtidaux de substrat rocheux (incluant les macroalgues) :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est annuelle en ce qui concerne la profondeur de la limite infra/circalittorale et trisannuelle pour les autres paramètres.
Parmi les habitats particuliers, ceux à suivre en priorité sont les ceintures de laminaires. Les protocoles de suivis des grottes médiolittorales et les grottes obscures/semi-obscures de l’infra/circalittoral seront mis au point au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle, leur suivi ne sera donc pas prioritaire pour le premier cycle de surveillance.
Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs visant les mêmes objectifs (suivis dans les Aires Marines Protégées) ou dont la pérennité n’est pas assurée (REBENT Bretagne et REBENT DCE Gascogne) pourront le cas échéant contribuer en intégrant le réseau des stations de surveillance, sous réserve d’harmonisation des protocoles et d’une inter-calibration des opérateurs. EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Il existe un seul dispositif pérenne et réglementaire, le DCE benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), mais il doit faire l’objet d’importantes modifications.
Le protocole utilisé pour les suivis DCE sera utilisé pour les macroalgues brunes avec des adaptations et des relevés supplémentaires.
Globalement, un travail approfondi sur les protocoles est nécessaire pour les habitats à macroalgues rouges et brunes.
Les protocoles seront donc précisés au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles du DCE Benthos (méthodes, paramètres, fréquences) aux besoins de la DCSMM, plutôt qu’à son extension spatiale.
Modifications des paramètres : oui
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle
National mais seulement en masses d’eaux côtières jusqu’à 1 mille : besoin d’extension au large pour la DCSMM et besoin de lien avec les paramètres de pression.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Augmenter la fréquence d’échantillonnage : la fréquence d’échantillonnage DCE n’est pas complètement adaptée pour évaluer l’état écologique des habitats benthiques. Une fréquence d’échantillonnage annuelle est requise pour certains habitats.
GDGFR-D1-4-6_HB-5-Etat_Ecol_Plateau
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux Territoriales, la Zone Économique Exclusive (ZEE) et le plateau continental (au-delà de la ZEE).
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser. Le substrat meuble est largement majoritaire sur le plateau et sera donc suivi en priorité. Les substrats meubles du circalittoral du large relèvent du Programme de surveillance mais seront aussi concernés par le programme d’acquisition de connaissances. Pour le premier cycle de surveillance, compte tenu du manque de connaissance des habitats du plateau, un échantillonnage plus conséquent des communautés benthiques sera organisé à une maille spatiale plus fine, dans le cadre du programme d’acquisition de connaissances (donc en plus de ce qui est prévu dans le Programme de surveillance). Les substrats rocheux du circalittoral du large étant mal connus et leur localisation mal identifiée, ils feront l’objet du programme d’acquisition de connaissances.
9999-9999
OTH
Les prélèvements faunistiques seront effectués de façon quantitative (benne, carottier) et tamisés sur une maille de 1 mm pour la macrofaune. De façon exceptionnelle, des prélèvements semi-quantitatifs (drague) seront effectués quand l’échantillonnage quantitatif s’avère impossible (cas des sédiments grossiers de type cailloutis).
Les échantillons prélevés seront triés et déterminés de retour au laboratoire.
Les images de profils sédimentaires seront acquises avec un « Sediment Profile Imager » et traitées en laboratoire par un logiciel adapté (SpiArcBase) développé dans le cadre du programme européen JERICO. Pour évaluer la qualité d’une station, un total de dix images est nécessaire.
Les paramètres nécessaires pour l’évaluation de l’état écologique des habitats sont identifiés. Les travaux scientifiques sur les méthodologies seront poursuivis de manière à pouvoir définir, pour les différents types d’habitats, des protocoles standards (ex. : type de benne à employer, nombre de réplicats, type de maille du tamis, méthode d’analyse granulométrique, etc). Ce travail sera coordonné nationalement et se fera avec l’appui d’experts benthologues impliqués dans la détermination des sites de suivis, consécutivement à la première phase sur le positionnement des sites. Les dispositifs de suivi des habitats benthiques du plateau sont à créer, selon les éléments de protocole décrits précédemment. Pour le premier cycle de surveillance, une campagne à la mer spécifique pourra être envisagée, à une fréquence qui sera déterminée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
GDGFR-D1-4-6_HB-8-PI_Activites
Other
La couverture spatiale varie selon le type d’habitat et de source de pression considérés. Les moyens, outils et protocoles varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
La couverture spatiale et la stratégie d’échantillonnage varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
2015-9999
OTH
Les moyens, outils et protocoles varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
D’une manière générale, pour les activités soumises à autorisation, un grand nombre de données sur les sources de pressions, les pressions induites et leur impact sur la biologie, sont produites dans le cadre des études d’impact environnementales et des suivis environnementaux imposés suite à ces études.
Il est proposé, d’une part, de valoriser, dans la mesure du possible les données collectées dans le cadre de ces études d’impacts ou suivis environnementaux actuellement réalisés par les industriels. Il sera proposé d´autre part que les protocoles des suivis benthiques réalisés dans ces cadres réglementaires soient adaptés et standardisés pour mieux répondre aux enjeux de la DCSMM. Suivis industriels (IGA) : pas de modification.
Suivis benthos extraction granulats : modifications des paramètres à voir au cas par cas selon les suivis, fréquence d’échantillonnage pouvant nécessiter d’être adaptée (pour suivi en zone atelier).
Suivis environnementaux associés aux immersions de matériaux en mer : pas de modification.
GDGFR-D1-4-6_HB-9-Artificialisation
Activities with permanent infrastructures (e.g. renewable energy, oil & gas, ports) or structural changes (e.g. coastal defences)
Sont concernées les eaux de transition (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau - DCE), les eaux côtières (au sens de la DCE), les eaux territoriales et la Zone Economique Exclusive, plus particulièrement au droit et autour des ouvrages pétroliers et d’Energie Marine Renouvelable (EMR, en projet) :
- zone intertidale et supra-tidale (si l’ouvrage influence la zone intertidale) ;
- zone infratidale et le plateau (futurs champs d’EMR et plates-formes pétrolières, câbles).
Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. À moyen terme, les sites retenus pour les EMR (éoliennes, hydroliennes) seront à prendre en compte. Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. À moyen terme, les sites retenus pour des projets d’équipements de production d’EMR (éoliennes, hydroliennes) seront à prendre en compte.
Le dispositif est à créer dans le golfe de Gascogne en se reposant sur les bases de données existantes ou en cours de construction (CEREMA, MEDAM, OLIBAN). Il est à un niveau de maturité qui permet de le mettre en place rapidement en établissant les ponts nécessaires entre les démarches menées au titre des différentes directives (DCSMM, DCE).
Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. À moyen terme, les sites retenus pour des projets d’équipements de production d’EMR (éoliennes, hydroliennes) seront à prendre en compte.
2015-9999
OTH
Suivis à terre (quand supratidal concerné), suivi à pied sur le littoral, validation par observation de terrain de l’évaluation des zones d’influence des ouvrages, petits navires côtiers (zodiacs, etc.), moyens aériens (si imagerie insuffisante), exploitation de bases de données d’usages (ex. : études d’impacts, suivis environnementaux, etc.). Une base de données, dans la mesure du possible interopérable avec les bases de données thématiques (défense contre la mer…) ou géographiques est à mettre en place pour rassembler les informations disponibles (localisation, surface du domaine marin occupée, zone d’influence) et en permette l’analyse. Pour renseigner les pressions induites, ces informations devront être complétées par une analyse diachronique des imageries ou cartes disponibles et le cas échéant d’une validation terrain.
GDGFR-D2_ENI-3-Caract_Etat_Impacts
Other
Ce sous-programme permet de suivre l’état des espèces non indigènes (nature et fréquence, étendue, et intensité) ainsi que les impacts induits par celles-ci, en particulier celles dont le caractère envahissant (stade ultime) et/ou nuisible est avéré.
La couverture spatiale est représentative de la localisation de ces espèces qui sont ici : Bonamia ostreae (agent infectieux parasite protiste des huîtres plates Ostrea edulis). Les points d’échantillonnage concernent à la fois des sites exploités d´huîtres et des sites de populations sauvages. Les populations de coquillages soumises à l´échantillonnage sont celles présentes dans le milieu marin ou les estuaires du littoral français.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur la surveillance d´une espèce non indigène, Bonamia ostreae (agent infectieux parasite protiste des huîtres plates Ostrea edulis).
Le protocole de suivi est disponible via le lien internet suivant (cf REPAMO, Protocole I) : http://archimer.ifremer.fr/doc/2009/publication-6946.pdf.
GDGFR-D3_EspCom-1-Peche_Pro
Activities extracting living resources (fisheries including recreational, maerl, seaweed)
La couverture spatiale correspond aux zones de pêche des navires équipés.
2015-9999
OTH
Pour la mise en œuvre de ce sous programme, il est prévu de s’appuyer sur les dispositifs existants suivants :
-les dispositifs dont les données alimentent le système d’information halieutique (SIH) et le SIPA mis en œuvre au titre de la PCP ;
-les dispositifs ou projets mis en œuvre de manière complémentaires à la réponse aux exigences de la PCP afin notamment de répondre à l’enjeu de suivi de certains métiers en zone côtière. C’est le cas du dispositif RECOPESCA.
L’accès aux données relatives au suivi des activités de pêche s’effectue conformément aux dispositions de la DCF ou au travers du portail halieutique.
Les méthodes de surveillance employées sont précisées sur les sites internet suivants, décrivant ces dispositifs.
Site du SIH : http://sih.ifremer.fr/
Site du SIPA : http://www.sipa.dpma.developpement-durable.gouv.fr/
Site RECOPESCA : http://recopesca.ifremer.fr
Présentation de RECOPESCA : http://sih.ifremer.fr/content/download/19977/129259/file/plaquette_recopesca___fevrier_2009.pdf
GDGFR-D3_EspCom-2-Peche_Recreative
Activities extracting living resources (fisheries including recreational, maerl, seaweed)
Au niveau spatial, les zones concernées sont les secteurs d’activités des pêcheurs récréatifs, à pied comme en bateau. L’aire d’activité est très généralement côtière, voire se limite à la zone de balancement des marées (pêche à pied). Les suivis se font à terre (enquêtes téléphoniques), à pied sur le littoral (enquêtes de terrain) ou grâce à des survols aériens (campagnes de comptages). Les dispositifs ont des fréquences temporelles différentes. Il existe un dispositif particulier, le projet "Life + pêche à pied" sur des sites-pilotes.
2015-9999
OTH
Les dispositifs permettant de réaliser le suivi sont les suivants : enquêtes téléphoniques, échantillonnages des pêcheurs et captures sur sites, suivi de panels de pêcheurs.
Des précisions sont disponibles sur le site du SIH : http://sih.ifremer.fr/Description-des-donnees/Les-donnees-collectees/Peche-recreative
GDGFR-D3_EspCom-3-Echantillonnage_Captures
Other
Au niveau spatial, l’approche se fait à l’échelle des stocks exploités. Les échelles spatiales sont donc très variables et s’imbriquent selon les espèces considérées ; les stocks visés sont souvent partagés entre plusieurs pays. La couverture pertinente s’évalue donc plutôt en termes de métiers qui ciblent ces stocks qu’en termes d’espace.
2015-9999
OTH
Les suivis se font à terre et via des navires professionnels (côtiers, hauturiers, d’opportunité).
Il est prévu de se fonder sur l’existant mis en œuvre pour les besoins du règlement DCF, dont les protocoles et méthodes de surveillance mises en œuvre sont précisées aux liens suivants :
OBSVENTES – échantillonnages des apports sous les criées et sur les marchés ;
OBSMER – échantillonnages des captures à bord des navires de pêche ;
SIH Ifremer – Pôle de sclérochronologie et paramètres biologiques des espèces cibles.
OBSVENTES : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=f6f20177-c190-4feb-8410-3454c19e6d8f&xsl=mdviewer
Manuel OBSMER : http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf
Site SIH : http://sih.ifremer.fr/
GDGFR-D3_EspCom-4-Campagnes_Halieutiques
Other
Au niveau spatial, les plans d’échantillonnage sont conçus en fonction des espèces définies comme prioritaires pour les évaluations de stocks (démersaux, pélagiques, benthiques). La stratification est fonction de la bathymétrie ou selon des carroyages ou radiales précis.
2015-9999
OTH
La surveillance fait appel à des navires côtiers, des navires hauturiers et des navires d’opportunité.
Les campagnes halieutiques labellisées DCF mises en oeuvre dans le cadre de ce sous-programme sont :
-les campagnes démersales Evhoe (protocole disponible sur : http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14707/12013.pdf)
-les campagnes acoustiques pour le suivi des petits pélagiques PELGAS (protocole disponible sur : http://archimer.ifremer.fr/doc/00191/30259/28714.pdf)
Il est également fait appel à d´autres campagnes halieutiques, sous réserve de financements :
-campagnes démersales hauturières ORHAGO (fiche Sextant : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=bc8a2fa9-22fc-4f45-89df-c422c5aa7988&xsl=mdviewer) et LANGOLF (fiche Sextant : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=b531674a-b4f1-4730-ab54-4e0f9c4be641&xsl=mdviewer)
GDGFR-D5_Eutrophisation-5-Apports_Fluviaux
Nutrient inputs - land-based sources
La couverture spatiale et l’échantillonnage se fondent sur le réseau de stations de mesure mobilisées dans le dispositif existant mis en œuvre par le service de l’observation et des statistiques (SOeS), à partir des données sur la qualité de l’eau produites par les agences de l’eau (en particulier dans le cadre de la mise en œuvre de la directive cadre sur l’eau) et des données relatives à l’hydrométrie collectées par un réseau de stations hydrométriques.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre ou sur l’eau grâce à des mouillages instrumentés ou moyens nautiques légers. La modélisation et la télédétection sont aussi utilisées.
La surveillance mobilise le réseau d´observations des stations hydrométriques dans le cadre du programme RID d´OSPAR, ainsi que des réseaux locaux dédiés à l´étude des flux de nutriments, opérés par les Agences de l´Eau, les DREAL, les DDTM, les universités... dont certains sont déjà utilisés dans le cadre du RID. La méthode de suivi du programme RID est décrite dans le document "RID Principle: Comprehensive Study on Riverine Inputs and Direct Discharges (reference number: 19985), as amended by ASMO 2005 (Annex 5 to the ASMO 2005 Summary Record, ASMO 05/13/1" : http://www.ospar.org/v_measures/get_page.asp?v0=98-05f_Principes%20RID.doc&v1=5
GDGFR-D5_Eutrophisation-6-Marees_Vertes
Other
Le phénomène des « marées vertes » peut être décrit comme une prolifération soudaine et excessive de macro-algues opportunistes au printemps et en été dans la zone intertidale, aboutissant à des échouages sur les plages et le fond des baies, la surveillance suivra donc ces zones sur les côtes de Bretagne, de Vendée et des Pays de la Loire.
2015-9999
OTH
Le suivi des marées vertes consiste en enquêtes menées auprès des communes littorales (concernant les quantités échouées et ramassées) et en trois survols du linéaire côtier avec contrôles de terrain aux périodes suivantes : mi-mai, mi-juillet, mi-septembre, auxquels s´ajouteront d´autres survols si nécessaire pour certaines zones (vasières). Dans le bassin Loire -Bretagne, en complément de ces trois survols, il y en a quatre au titre du contrôle opérationnel DCE (août/octobre) dans les secteurs les plus touchés par les marées vertes.
Le réseau de suivi des algues vertes est décrit sur la fiche Sextant suivante : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=f67978de-4bc5-498b-8dc3-429027006519&xsl=mdviewer
Le protocole du CEVA est décrit dans le document suivant : http://envlit.ifremer.fr/content/download/81266/556720/version/1/file/DCE_Bloom+opportunistes_CEVA_2011.pdf
GDGFR-D5_Eutrophisation-8-Apports_Atmos
Nutrient inputs - from atmosphere
L’objectif de ce sous-programme est d’évaluer les apports atmosphériques dans le milieu marin et de permettre un suivi des sources de pressions.
L´approche sera fondée sur les estimations des émissions atmosphériques d’azote (par modélisation eulérienne – Unified EMEP Model) ainsi que des calculs des retombées atmosphériques d’azote recueillies dans le cadre du programme exhaustif de surveillance de l’atmosphère (comprehensive atmospheric monitoring programme - CAMP, mis en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR) à partir de modèles dans la zone maritime OSPAR pour la sous-région marine golfe de Gascogne.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre ou sur l’eau grâce à des mouillages instrumentés. La modélisation est utilisée.
L´approche sera fondée sur les estimations des émissions atmosphériques d’azote (par modélisation eulérienne – Unified EMEP Model) ainsi que des calculs des retombées atmosphériques d’azote recueillies dans le cadre du programme exhaustif de surveillance de l’atmosphère CAMP, mis en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR, décrit dans le document ci-dessous :
http://www.ospar.org/documents/dbase/decrecs/agreements/01-07e_CAMP%20Principles.doc
GDGFR-D7_ChangementsHydro-1-Hydrologie
Water column - hydrological characteristics
L’objectif de ce sous-programme est de permettre la surveillance des changements des conditions hydrologiques et hydrodynamiques dans le milieu marin. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
La priorité est mise d’une part sur les secteurs où les pressions exercées sont les plus fortes, et d’autre part sur l’extension des suivis et de la production de données dans les secteurs du large. Le sous-programme fait appel à des dispositifs variés, n´ayant pas tous la même fréquence de mise en oeuvre et opérant sur des territoires différents, à des échelles différentes.
2015-9999
OTH
La mise en place d’une surveillance opérationnelle des conditions hydrodynamiques et hydrologiques à différentes échelles spatio-temporelles nécessite l’établissement d’un système d’observation pérenne et de simulations numériques pour suivre et prévoir en continu le devenir de l’océan, et fait appel à des moyens et outils variés : navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, moyens aériens, mouillages instrumentés, exploitation de bases de données d’usages, télédétection, modélisation.
Les Les méthodologies utilisées sont celles des dispositifs suivants :
- Observation de terrain : campagnes IGA (http://wwz.ifremer.fr/lern/Observation/Environnement/Impact-des-grands-amenagements-IGA) ; les campagnes d´hydrographie et d´océanographie physique planifiées du SHOM ; prélèvements et mesures à partir de navires d´opportunité à l´aide de systèmes automatisés ou semi-automatisés type ferrybox (fiche Sextant : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=57854f45-869a-4e32-a2d0-6014f76281d0&xsl=mdviewer) ; infrastructure de collecte de données du consortium Coriolis (http://www.coriolis.eu.org/) ; bouées instrumentées MAREL ; REPHY (http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=aa8fe568-d2c0-4b53-a8bb-d9fcef2b5293&xsl=mdviewer) ; RECOPESCA (http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-defis/Les-partenariats/Avec-les-professionnels/Recopesca) ; Réseau d’observation du niveau de la mer (RONIM) (http://refmar.shom.fr/fr/partenaires/producteurs-de-donnees/reseau-maregraphique-ronim) ; RESOMAR (http://resomar.cnrs.fr/) et SOMLIT (http://somlit.epoc.u-bordeaux1.fr/fr/) ; Centre d’archivage national de données de houles in situ (CANDHIS, http://candhis.cetmef.developpement-durable.gouv.fr) ; Bouées Météo France (http://www.meteo.shom.fr/real-time/) ; observations par satellites de température de surface, couleur de l´océan (MyOcean, AVISO, CERSAT, Vigisat) et vagues.
Modélisation de la circulation océanique, des états de mer, de la marée : PREVIMER (http://www.previmer.org/) ; MERCATOR (http://www.mercator-ocean.fr/fre/) (modèles OPA/NEMO, HYCOM, MARS, TELEMAC 3D, ECWAN, WWIII, MFWAM)
Voir aussi la page http://www.ifremer.fr/sextant/fr/web/dcsmm/documentation-annexe2
GDGFR-D7_ChangementsHydro-2-PhysicoChimie
Water column - chemical characteristics
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les changements des conditions physico-chimiques dans le milieu marin. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
Les zones qui seront suivies prioritairement dans le cadre de ce sous-programme sont :
pour le descripteur « changements hydrographiques » : zones soumises à des changements permanents des conditions hydrographiques (à dire d’experts) ;
Pour le descripteur « biodiversité » : in situ dans chacun des paysages hydrologiques et zones d’intérêt identifiés dans le cadre des travaux menés sur les habitats pélagiques ;
Pour le descripteur « eutrophisation » : points représentatifs de différentes masses d’eau de transition (MET) et masses d’eau côtières (MEC) telles que délimitées dans le cadre de la mise en oeuvre de la DCE La majorité des paramètres sont historiquement mesurés à basse fréquence (le plus souvent bimensuelle) en domaine côtier par les réseaux de surveillance et d´observation non automatisés. Pour la mise en œuvre de ce sous-programme, des compléments ou adaptations de ces dispositifs existants sont proposées pour permettre l’acquisition de données à une fréquence plus importante, en complément des images satellites et des données issues de la modélisation.
2015-9999
OTH
La surveillance des paramètres physico-chimiques fera appel à des moyens variés : navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, mouillages instrumentés, exploitation de bases de données d’usages, télédétection, modélisation.
Plus précisément, les dispositifs utilisés sont : Suivi satellitaire de surface ; suivis IGA ; Réseaux MAREL, RECOPESCA (http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-defis/Les-partenariats/Avec-les-professionnels/Recopesca) et REPHY (http://envlit.ifremer.fr/content/download/81386/558742/file/Cahier_REPHY_2012_version_finale_12_sep_%202012.pdf) ; les réseaux SOMLIT ((http://somlit.epoc.u-bordeaux1.fr/fr/) et Resomar-Pelagos (http://resomar.cnrs.fr/) ; Station instrumentée multicapteurs DORA ; suivi Ferrybox (http://wwz.ifremer.fr/lpo/content/download/60603/828366/file/08_VAS_TSG_Pascal_Morin.pdf) ; campagnes scientifiques et hydrographiques, modélisation MARS 3D
Les protocoles de prélèvement, de conservation et d´analyses des échantillons pour l´analyse des nutriments sont détaillés dans les document ci-dessous :
• Aminot & Kérouel, 2004 ; Aminot & Kérouel, 2007 ; • Lignes directrices OSPAR JAMP de la surveillance continue de l’eutrophisation : nutriments ;
• Lignes directrices OSPAR sur les procédures harmonisées de quantification et de notification des nutriments (HARP-NUT) (Ref. 2004-2) ;
• Eutrophication Monitoring Programme (OSPAR Agreement 2005-4 – en révision) (Annexe 5) ; • ICES advice on the review and update of JAMP eutrophication monitoring guidelines (2009) ;
• Daniel A., 2009. Technique de prélèvement hydrologique. DVD d’apprentissage. Document Aquaref/Onema disponible librement à l’adresse suivante : http://envlit.ifremer.fr/var/envlit/storage/documents/dossiers/prelevementhydro/index.html ;
• Daniel A ., 2009. Document de méthode hydrologie. Consignes pour le prélèvement d’échantillons d’eau en vue de mesures hydrologiques. Rapport DYNECO/PELAGOS/09.01 ;
• Daniel A., Kerouel R., Aminot A., 2010. Document de méthode hydrologie. Compléments au manuel de méthodes d’analyses en milieu marin « Dosage automatique des nutriments dans les eaux marines » (2007). Rapport DYNECO/PELAGOS/10.05.
GDGFR-D7_ChangementsHydro-3-Modif_Sedim
Other
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les modifications de la nature des fonds, qu’elles soient temporaires ou permanentes, en lien avec la surveillance des pressions physiques d’origine anthropique, notamment la pêche aux arts traînants. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
Les sites de suivi dépendent de la distribution des activités anthropiques et des enjeux écologiques du milieu. Le suivi est principalement localisé dans la zone sous influence des activités suivantes : artificialisation des fonds marins, mouillage, clapage de sédiments, extraction de matériaux et de rechargement de plage, aquaculture, pêche aux arts traînants.
Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux zones à dynamique sédimentaire particulière telles que les vasières et les dunes de sables.
Les zones d’emprise d’activité ne sont pas forcément les mêmes que les zones d’influence des activités. L’un des enjeux de la surveillance consiste à détecter les zones d’influence et d’emprise de la source de pression.
Exploitation des études d’impacts des activités et suivis réglementaires associées : le suivi couvre l’ensemble des zones d’influence des activités citées ci-dessus. Le suivi est également utile pour les finalités des sous-programmes de suivi des activités réglementaires (sous-programme 10 et sous-programme 11 du programme « habitats benthiques et intégrité du fond marin »).
Suivis in situ dans les zones d’influence et d’emprise de la source de pression : la localisation des sites et la fréquence du suivi restent à préciser. Les sites de suivi dépendent de la distribution des activités anthropiques et des enjeux écologiques du milieu. Le suivi est principalement localisé dans la zone sous influence des activités suivantes : artificialisation des fonds marins, mouillage, clapage de sédiments, extraction de matériaux et de rechargement de plage, aquaculture, pêche aux arts traînants. Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux zones à dynamique sédimentaire particulière telles que les vasières et les dunes de sables. La fréquence dépendra des sources de pressions, des pressions et du paramètre suivi. Certaines occupations (artificialisation côtières, construction d’ouvrage pour la production d’énergie marine renouvelable) ont vocation à être pérennes. La mesure de leur influence (emprise de la modification sédimentaire et hydrodynamique) sera faite de façon exhaustive une première fois au cours du premier cycle, et mis à jour lors du suivant. D’autres activités (pêche au fond, dragage, clapage, extraction de matériaux) nécessitent un suivi plus fréquent et organisé en fonction des périodes d’activité annuelles. Les données REBENT sont recueillies dans le cadre de la DCE, elles peuvent donc être agrégées à l´échelle de l´UE. Les données du SHOM peuvent être agrégées à l´échelle nationale.
2015-9999
OTH
Le suivi de la nature et de la morphologie des fonds marins s’opère en général lors des campagnes de bathymétrie, de sédimentologie et d’hydrographie (sondeurs, Lidar, topographie, imagerie, imagerie acoustique, prélèvements sédimentaires). Les états initiaux des études d’impacts des activités (EIA) et les suivis environnementaux nécessitent également la réalisation de campagnes topo-bathymétriques et sédimentologiques.
Les méthodologies utilisées sont celles des dispositifs suivants :
-études d´impacts des activités (impactant les fonds marins) et suivis réglementaires environnementaux associés à ces activités (artificialisation du littoral et des fonds, extraction sélective de matériaux en mer et rechargement des plages, dragage et immersion de matériaux en mer, mouillages, aquaculture)
-Suivi Dunes du SHOM (http://www.shom.fr/les-activites/activites-scientifiques/sedimentologie/dunes-sous-marines/)
-Campagnes océanographiques effectuant des relevés bathymétriques et production de données alimentant la base de données bathymétrique du SHOM (BDBS) (http://sextant.ifremer.fr/record/9b13ba36-a5e8-463c-9988-5708a01bd3ac/)
-dispositif DCE Benthos (= REBENT national) (fiches techniques disponibles ici : http://www.rebent.org/documents/index.php)
-cages DORA (SHOM)
-REFMAR, TDB
Pour le premier cycle de mise en œuvre de ce sous-programme, les dispositifs existants seront complétés, notamment par la densification du réseau DORA par l’augmentation du nombre de stations. La cage Dora présente l’intérêt d’être un dispositif grand fond multi- paramétrable permettant d’obtenir de multiples données (turbidité, courant, température, etc.). Des caméras peuvent également y être intégrées. Ce type de dispositif peut donc convenir à la fois pour le volet hydrodynamique/physico-chimique afin d’acquérir des données pour la modélisation hydrodynamique et morpho-sédimentaire, et pour les volets biologiques (populations benthiques) dans un contexte intégrateur. Les cages Dora peuvent être mises en place de la côte jusqu’à des fonds de 4000 m.
GDGFR-D7_ChangementsHydro-4-Meteorologie
Other
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les conditions météorologiques. Il couvre l´ensemble de la sous-région marine.
2015-9999
OTH
La prévision météorologique marine s’appuie sur des observations in situ, réalisées par du suivi à terre, des navires côtiers, des navires hauturiers, des navires d’opportunité, des moyens aériens, des mouillages instrumentés et la télédétection, ainsi que sur l´exploitation de bases de données d’usages et la modélisation. Il faut notamment citer le réseau de bouées Météo-France et les modèles ARPEGE (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article121), ALADIN (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article122) et AROME (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article120). Ces dispositifs couvrent les besoins de la surveillance DCSMM.
GDGFR-D8_Contaminants-1-Organismes_Marins
Contaminant levels - in species, including seafood
Actuellement, les contaminants font l’objet d’un suivi systématique en France pour les poissons et les mollusques côtiers. La surveillance existante s’opère de diverses manières : prélèvements dans les ports et criées, à pied sur le littoral, en plongée, ou à l’aide de petits navires côtiers. Ce suivi sera étendu aux navires hauturiers pour acquérir des données sur les organismes du large. L´échantillonnage se fait une fois par an pour les réseaux spécifiques aux mollusques, et tout au long de l’année pour les suivis sanitaires de la DGAl. L’ajout du suivi des contaminants dans les mammifères marins est prévu par le biais du Réseau National d’Échouages (RNE) avec une fréquence de 6 ans.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre (ports et criées), à pied sur le littoral, en plongée (rarement), via des navires côtiers et hauturiers.
La surveillance des mollusques côtiers mobilise : le ROCCH (cahier de procédure disponible ici : http://envlit.ifremer.fr/content/download/80833/552225/version/2/file/DPROCT1A.pdf).
La surveillance des poissons, mollusques, céphalopodes et crustacés mobilise :
-les PSPC de la DGAl, qui échantillonne les produits dans le circuit de distribution (voir http://alimentation.gouv.fr/securite-sanitaire-surveillance-controle )
- les moyens dédiés aux campagnes halieutiques (sous réserve de faisabilité).
La surveillance de la contamination des mammifères marins se fait sur un échantillon d´individus d´une ou quelques espèces selon opportunité (traité dans le programme "Mammifères marins")
GDGFR-D8_Contaminants-2-Milieu
Contaminant levels - in water/sediment
La couverture spatiale est celle du réseau « ROCCH sédiment », qui concerne actuellement les eaux côtières, depuis les estuaires jusqu’à la limite des masses d’eau identifiées au titre de la DCE (couverture actuelle à étendre au plateau continental). Le suivi dans les sédiments côtiers et du plateau continental sera complété par un suivi de la contamination dans les sédiments portuaires. Les ports, bien que peu étendus par rapport aux surfaces des sous-régions marines, constituent des zones intéressantes à suivre en tant que zones souvent impactées par la contamination et elles-mêmes sources de contamination. L’échantillonnage a lieu tous les 6 ans pour le sédiment du plateau (stratégie ROCCH) et tous les 3 ans pour les sédiments portuaires (stratégie REPOM). Le REPOM récolte des données à l´échelle nationale. Le réseau ROCCH sédiment s´inscrit dans le cadre d´OSPAR et de la DCE.
2015-9999
OTH
La collecte de données se fait par navires côtiers.
Le protocole OSPAR (auquel répond le ROCCH) est décrit dans le document cité question 4l.
Le REPOM permet d´apporter des informations sur l´état de la contamination des sédiments portuaires.
Site du REPOM : http://www.developpement-durable.gouv.fr/L-objectif-du-REPOM.html
GDGFR-D8_Contaminants-3-Effets_Org_Marins
Other
Au niveau spatial, les zones cibles sont celles où les sources sont identifiées et où les risques de contamination sont présents (littoral) , ainsi que certains secteurs du large qui peuvent être contaminés. Il est proposé de mettre en place le dispositif suivant :
Imposex selon les dispositions de la convention OSPAR pour l’Atlantique Nord-est : il s’agit de suivre annuellement cet effet provoqué par le TBT sur des gastéropodes côtiers (10 stations en golfe de Gascogne)..
Autres effets biologiques : l’échantillonnage sera effectué lors de campagnes côtières dédiées.
Échantillonnage tous les 3 ans.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral ou à l’aide de navires côtiers et hauturiers scientifiques. Le suivi des effets biologiques conduit à prélever, lors de campagnes hauturières, une liste spécifique d’espèces, et d’opérer des observations directes (pathologies externes) et des prélèvements de bile, assez rapidement après la capture.
Le protocole pour l´imposex est décrit dans le document JAMP Guidelines for Contaminant-Specific Biological Effects : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CDEQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.ospar.org%2Fdocuments%2Fdbase%2Fdecrecs%2Fagreements%2F08-09e_contaminants%2520specific%2520bef.doc&ei=VVVsVZ68Kcm0UcyIgJAI&usg=AFQjCNGKKbbHSnNYsovqqt-CdqMrCXlJzg&bvm=bv.94455598,d.d24&cad=rja
L’extension de la surveillance au large et sur les poissons nécessite la mise en place d’un nouveau suivi. Au vu de la difficulté rencontrée pour le réaliser dans le cadre des campagnes halieutiques existantes pour des raisons logistiques, il sera mis en place des campagnes dédiées au suivi des effets biologiques.
GDGFR-D8_Contaminants-4-Apports_Fluviaux
Contaminant inputs - land-based sources
La couverture spatiale et la stratégie d ‘échantillonnage sont en cours de précision dans le cadre des SDAGE.
2015-9999
OTH
Les moyens et outils utilisés sont en cours de précision dans le cadre des SDAGE.
GDGFR-D8_Contaminants-5-Pollutions_Aigues
Contaminant inputs - sea-based acute events, incl. oil spills
Ce sous-programme a pour objectif de suivre les pollutions accidentelles, notamment par hydrocarbures. La totalité de la sous-région marine est concernée. Les données du Cedre sont recueillies au niveau national.
2015-9999
OTH
Au niveau national, le dispositif « rapport de pollution » du CEDRE permettra de suivre l’origine, l’occurrence, et l’étendue des épisodes de pollution.
http://wwz.cedre.fr/Nos-ressources/Rejets-en-mer/Rejets-d-hydrocarbures/Rapport-de-pollution
Site du Cedre : http://wwz.cedre.fr/
GDGFR-D9_QS-2-Contamination_Phycotoxines
Contaminant levels - in species, including seafood
Le suivi de la contamination par les phycotoxines est effectué par le REPHY (réseau de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines) pour les coquillages dans leur milieu naturel, c’est-à-dire dans les zones de production (parcs, filières, bouchots, etc.) ou dans les zones de pêche professionnelle.
Pour ce qui concerne les coquillages sortis du milieu marin (c’est-à-dire dans les établissements d’expédition conchylicoles, sur les marchés, dans le circuit de distribution, avant l’exportation), un suivi est organisé par les plans de surveillance et de contrôle (PSPC) de la direction générale de l’alimentation (DGAL). Dans le cadre du REPHY, des prélèvements d’eau sont réalisés régulièrement toute l’année sur une soixantaine de points de prélèvement répartis sur l’ensemble du littoral français. Lors des occurrences d’espèces toxiques, la surveillance est renforcée : des points supplémentaires sont activés (200 points mobilisables au total) et la fréquence des prélèvements d’eau est augmentée. En outre, les coquillages du secteur concerné sont simultanément prélevés et soumis à des analyses visant à évaluer leur toxicité. Les suivis des PSPC de la DGAL sont effectués tout au long de l’année, avec une couverture nationale.
2015-9999
OTH
La surveillance de la contamination des bivalves par les phycotoxines est opérée par le Rephy à pied sur le littoral, en plongée (rarement), et à l’aide de petits navires côtiers ou de navires professionnels de pêche (pour les gisements au large) http://envlit.ifremer.fr/content/download/81386/558742/version/4/file/Cahier_REPHY_2012_version_finale_12_sep_+2012.pdf (cahier de procédure REPHY).
Pour ce qui concerne les coquillages sortis du milieu marin (c’est-à-dire dans les établissements d’expédition conchylicoles, sur les marchés, dans le circuit de distribution, avant l’exportation), le suivi est organisé par les plans de surveillance et de contrôle (PSPC) de la direction générale de l’alimentation.
http://agriculture.gouv.fr/securite-sanitaire-les-plans-de-surveillance-et-de-controle
GDGFR-D9_QS-3-Contam_Microbiologique
Other
Les zones suivies sont celles à risques d’un point de vue de la contamination des coquillages (pêche récréative, zones de production aquacole) et des eaux de baignade. Le suivi des eaux de baignade se fait dans les sites de baignade durant la saison balnéaire. La fréquence de surveillance des eaux de baignade dépend de la saison ainsi que de divers facteurs (qualité des années précédentes, dégradation de la qualité au cours de la saison, etc.).
Les prélèvements de coquillages pour le REMI sont effectués mensuellement, ou si le niveau de contamination de la zone est stable de façon bimestrielle. Les PSPC sont réalisés tout au long de l´année. Le REMI et les PSPC sont des réseaux nationaux. Le suivi des eaux de baignade se fait conformément à la directive européenne.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral.
Les dispositifs « suivi de la qualité des eaux de baignade » (Agence Régionale de Santé, ARS), « suivi des zones de pêche à pied récréative » (ARS), « plan de surveillance et de contrôle de la DGAL » et « REMI » seront utilisés pour le suivi des contaminants microbiologiques côtiers.
La méthode mise en oeuvre par les ARS pour le suivi des eaux de baignade est décrite sur la page suivante : http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/controle/realisation.html
Pour les zones de pêche à pied récréative : http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/conseils/peche_sanitaire_s.html
Le protocole de suivi du REMI est décrit ici : http://envlit.ifremer.fr/content/download/82438/584844/version/2/file/Cahier_REMI_dpmicsO-2014.pdf
Présentation de la mise en oeuvre des PSPC : http://agriculture.gouv.fr/securite-sanitaire-les-plans-de-surveillance-et-de-controle
MCFR-D10_Dechets-1-Littoral
Litter - characteristics and abundance/volume
Au niveau spatial, les zones prioritaires sont celles où les échouages sont conséquents, les sources identifiées et les risques sanitaires présents (zones affectées par la présence de ports de pêche, plages à forte fréquentation touristique…). Un suivi sera effectué sur une unique plage pour la sous-région marine mers celtiques. La surveillance s’opérera trimestriellement de façon préférentielle, correspondant au protocole OSPAR , au minimum à une fréquence comprise entre une et quatre fois par an.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral. Un protocole commun et standardisé de comptage des déchets des plages sur des transects de 100 m et 1 km a été développé, testé et utilisé sur le terrain. Le protocole adopté sur les secteurs de 100 m concerne tous les déchets, quel que soit leur taille, et permet de les classer en plus de 100 catégories, tandis que celui appliqué sur 1 km ne concerne que les déchets dont l’une des dimensions est supérieure à 50 cm et permet de les classer en plus de 20 catégories.
Ce protocole est celui mis en place dans le cadre de la convention OSPAR pour l’Atlantique Nord-est, adapté au contexte de la DCSMM (Protocole GES TG, Rapport GES TG Marine Litter, 2013) : Galgani F., G Hanke, S Werner, L Oosterbaan, P Nilsson, D Fleet, S Kinsey, R Thompson, J van Franeker, T Vlachogianni, M Scoullos, J Mira Veiga, A Palatinus, M Matiddi, T Maes, S Korpinen, A Budziak, H Leslie, J Gago and G Liebezeit (2013) , Monitoring Guidance for Marine Litter in European Seas. MSFD GES Technical Subgroup on Marine Litter (TSG-ML), 120 pages.
La référence web est « Draft Marine Litter Monitoring Guidance - Complete version » et peut être trouvée sur la page internet suivante : https://circabc.europa.eu/sd/a/ccab7399-89f6-43f8-8eda-25b4747cd911/lb-na-26113-en-n.pdf
MCFR-D10_Dechets-2-Flottants
Litter - characteristics and abundance/volume
Au niveau spatial, les zones prioritaires sont celles où les sources sont identifiées et les risques sanitaires sont présents. La stratégie de surveillance retenue sera constituée d’un survol aérien une fois tous les 6 ans et des comptages annuels directs à partir de navires. Nécessite la mise en place d´un dispositif spécifique s´appuyant sur le programme national PACOMM, jugée possible à court terme
2015-9999
OTH
Cette surveillance sera réalisée par des survols aériens ayant également d’autres finalités (suivi des mammifères marins et oiseaux par exemple), ainsi que par des observations opportunistes depuis des navires (navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité). Il existe un protocole fondé sur l’observation aérienne (SAM3/PACOMM) mis en œuvre en 2012 pour l’observation des prédateurs supérieurs marins. Ce dispositif ne concerne que les gros débris flottants.
Pour les protocoles de comptages à parti des navires, se référer à : Galgani F., G Hanke, S Werner, L Oosterbaan, P Nilsson, D Fleet, S Kinsey, R Thompson, J van Franeker, T Vlachogianni, M Scoullos, J Mira Veiga, A Palatinus, M Matiddi, T Maes, S Korpinen, A Budziak, H Leslie, J Gago and G Liebezeit (2013) , Monitoring Guidance for Marine Litter in European Seas. MSFD GES Technical Subgroup on Marine Litter (TSG-ML), 120 pages.
https://circabc.europa.eu/sd/a/ccab7399-89f6-43f8-8eda-25b4747cd911/lb-na-26113-en-n.pdf
MCFR-D10_Dechets-3-Fond
Litter - characteristics and abundance/volume
Au niveau spatial, les zones cibles sont les zones chalutables, échantillonnées par les campagnes Evhoe.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à l’aide de navires hauturiers scientifiques. Les éléments de protocole sont ceux du manuel de référence européen mis en place dans le cadre de la convention OSPAR pour l’Atlantique Nord-est, adapté au contexte de la DCSMM (Protocole GES TG, Rapport GES TG Marine Litter, 2013) : Galgani F., G Hanke, S Werner, L Oosterbaan, P Nilsson, D Fleet, S Kinsey, R Thompson, J van Franeker, T Vlachogianni, M Scoullos, J Mira Veiga, A Palatinus, M Matiddi, T Maes, S Korpinen, A Budziak, H Leslie, J Gago and G Liebezeit (2013) , Monitoring Guidance for Marine Litter in European Seas. MSFD GES Technical Subgroup on Marine Litter (TSG-ML), 120 pages.
La référence web est « Draft Marine Litter Monitoring Guidance - Complete version » et peut être trouvée sur la page internet suivante :
https://circabc.europa.eu/sd/a/ccab7399-89f6-43f8-8eda-25b4747cd911/lb-na-26113-en-n.pdf )
MCFR-D10_Dechets-4-Microparticules
Litter microparticles - abundance/volume
Au niveau spatial, les zones prioritaires sont celles où les sources sont identifiées et les risques présents pour les micro-plastiques sur les plages (zones industrielles, urbaines, ports de pêche, plages à forte fréquentation touristique…). Pour les mesures en mer, l’échantillonnage est opportuniste et fondé sur les campagnes océanographiques côtières permettant la mise à l’eau de filets de surface de petite taille. La surveillance de la pollution par microparticules se fera conjointement avec celle des macrodéchets sur le littoral, donc avec une fréquence annuelle. La fréquence de suivi en mer sera tous les trois ans. Extension de dispositifs existants en cours d´élaboration ; spécificités et modalités sont à préciser lors de la mise en œuvre.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral et à l’aide de navires côtiers. Les éléments de protocole sont ceux du manuel de référence européen : comptage au microscope des particules après récupération au filet Manta
http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/30681/1/lb-na-26113-en-n.pdf
MCFR-D11_Bruit-1-Emissions_Continues
Diffuse underwater noise - distribution, frequency and levels
Ce sous-programme repose sur l’exploitation de données collectées et bancarisées par les organismes chargés de la surveillance de la navigation dans l´ensemble de la sous-région marine et les eaux adjacentes. La surveillance de la navigation est opérationnelle pour les navires réglementairement soumis à la géolocalisation. On suit donc le trafic dans l´ensemble de la sous-région marine.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation de données acquises :
- en continu sur la situation de la navigation (surveillance humaine, AIS, VMS, …) pour les navires équipés d’un système de géolocalisation ;
- par la compilation de données déclaratives ;
- par la surveillance humaine, via des études spécifiques pour les navires et engins non concernés par les systèmes de surveillance maritime afin d’enrichir les connaissances sur les impacts locaux dus à l’utilisation d’engins motorisés et petites unités (manifestations nautiques, tourisme, pêche récréative, …).
L´obligation d´émettre sa position par le système VMS, pour les navires de pêche, émane du règlement de contrôle de la Politique Commune de la pêche.
Les navires de pêche professionnelle de plus de 15 mètres, et depuis le 1er janvier 2012 tous les navires de plus de 12 mètres immatriculés dans l’Union européenne, sont soumis au système de surveillance des navires par satellite (VMS, Vessel Monitoring System). Ce système a pour fonction de fournir la position des navires à intervalle régulier. Plus précisément, les données transmises sont : l´identification du navire de pêche, sa position géographique, la date et l´heure de la position, la vitesse et le cap du navire de pêche.
Les modalités d´application du système de surveillance des navires par satellite sont définies par le application/pdf Règlement CE n°2244/2003 VMS : http://sih.ifremer.fr/content/download/20089/129952/file/reglement%20CE_2244-2003-VMS.pdf
L´obligation d´émettre sa position par le système AIS, pour les navires d´une certaine taille, émane des règlements de l´Organisation Maritime Internationale.
MCFR-D11_Bruit-2-Emissions_Impulsives
Acute underwater noise - distribution, frequency and levels
Les émissions impulsives sont générées par l’exploration sismique, les levés géophysiques, les expérimentations acoustiques, la tomographie acoustique, les travaux off-shore, les explosions (chantiers, aménagement, neutralisation d’engins pyrotechniques…).
Ce suivi est imposé par la construction du critère 11.1 qui demande de recenser les jours d’occurrence de ce type d’émission. Il repose sur la compilation et l’exploitation de données déclaratives antérieures aux émissions effectives (demande d’autorisation de travaux) ou postérieures aux émissions effectives (rapport de données, bilan de levés, …).
La résolution prévue en France est le quart de degré avec des zooms possibles sur des zones à enjeux spécifiques.
Néanmoins, la couverture spatiale sera conditionnée à l’accès aux données et à la déclaration des émissions par les usagers.
9999-9999
OTH
Le recensement des émissions impulsives fait l’objet d´un protocole au niveau européen sous l’égide du groupe de travail dédié, le « TSG Noise ». Ce protocole dresse le type de signaux à recenser ainsi que leurs caractéristiques techniques. Globalement, le recensement est basé sur des données déclarées par les usagers.
http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/MSFD_reportTSG_Noise.pdf
Le suivi des émissions impulsives ne peut être assuré dans un premier temps que par la compilation de données déclaratives antérieures aux émissions effectives (demande d’autorisation de travaux) ou postérieures aux émissions effectives (rapport de données, bilan de levés, …). Le seul dispositif est le portail d’accès aux données pétrolières nationales géré par le BRGM (PADPN dit « Guichet H »). Ce dispositif prend en compte l’exploration sismique et les forages une fois les opérations réalisées. Il ne prend toutefois pas en compte les demandes préalables.
Les autres sources d’information sont pour l’instant éparses et pour la plupart non exhaustives. On peut citer les levés géophysiques (y compris de sismique légère), les chantiers liés aux énergies marines renouvelables à venir, les extractions de granulats, les explosions (neutralisation des engins pyrotechniques, aménagements portuaires, …), l’océanographie acoustique (tomographie) et les essais technologiques (sonars, localisation, recherche …).
Il est donc prévu pour améliorer la couverture et la qualité des données utiles à la surveillance DCSMM disponibles sur ce sujet :
- de valoriser au mieux les données disponibles, en améliorant leur bancarisation et/ou leur collecte auprès des sources qui les détiennent ;
- d’analyser les possibilités d’améliorer des processus de déclaration prévus par la réglementation par les organismes recourant aux émissions à forte intensité. Pour les déclarations en amont, sollicitation des déclarants pour intégrer des paramètres utiles à la surveillance DCSMM avec une confirmation en aval de l’émission ;
- si nécessaire, d’envisager l’extension du processus à des cas où une déclaration ou une transmission de données serait opportune.
Ces actions seront menées dans le cadre des travaux relatifs à l’amélioration de l’accès aux données produites dans le cadre des études d’impact et des suivis environnementaux des travaux et activités autorisés. Elles pourront également relever de mesures réglementaires si nécessaire.
Les échéances seront définies au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
MCFR-D11_Bruit-3-Bruit_Ambiant
Other
La couverture sera assurée d’une part par des points fixes de longue durée (mesures dédiées) et d’autre part par des mesures d’opportunités (ex. mesures liées à des études d’impacts, mesures liées à des essais technologiques, mesures scientifiques, …).
La position des stations pourra être choisie, par ordre de priorité :
- de façon à optimiser la couverture spatiale (on évitera de les placer proches les unes des autres) ;
- en privilégiant la proximité des zones écologiques fonctionnelles (ZEF) ;
- en évitant les zones de fort trafic marchand (pour augmenter la sensibilité aux tendances) et les zones à forte activité de pêche (pour minimiser le risque de perte) ; toutefois, il pourra être intéressant de déployer des capteurs lors du premier cycle de surveillance à proximité des zones à fort trafic afin de vérifier en ces zones la pertinence des modèles. Une fois celle-ci établie, ces stations pourront être redéployées dans les zones sensibles ou les zones à pression faible ou modérée.
9999-9999
OTH
Ce suivi repose sur l’utilisation de stations fixes de mesures dédiées (hydrophones en mer) et sur la compilation et l’exploitation de données d’opportunités (ex. mesures liées à des études d’impacts, mesures liées à des essais technologiques, mesures scientifiques, …).
La bande de fréquences préconisée (10 Hz-20 kHz) répond aux recommandations du groupe de travail européen (TSG Noise). http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/MSFD_reportTSG_Noise.pdf
Le suivi sera réalisé :
- en disposant des stations de mesures fixes dédiées et pérennes (des recommandations sont disponibles via le TG Noise). Le nombre idéal d’hydrophones par station est de 3 dont un près du fond (moindre variabilité), un près de la surface (forte variabilité) et un au minimum statistique annuel de la célérité du son (pour favoriser les écoutes lointaines et les forts niveaux reçus). La mesure devra être analysée suivant différentes métriques afin de séparer les différentes contributions, et en particulier pour séparer la composante continue (bruit ambiant) de la composante impulsive (sources acoustiques, explosions, …) ;
- en compilant les mesures acoustiques d’opportunité dans la gamme 10 Hz-20 kHz ; par la création d’un portail d’accueil à ces données, en fournissant les protocoles de recueil et traitement de ces données. Ce portail pourra permettre l’accueil de toutes mesures contributives par les organismes détenteurs de données ainsi que des mesures de suivi spécifiques (chantiers des énergies marines renouvelables par exemple).
MCFR-D1-4_HP-5-Phytoplancton
Pelagic habitats - community characteristics
Les zones à échantillonner ont été choisies en fonction des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau (« paysage hydrologiques ») complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (http://www.dirm.nord-atlantique-manche-ouest.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PAMM_mC_PdS_5_Habitats_pelagiques_cle0c11bf.pdf, p7). L’ensemble des paysages hydrologiques ou habitats et zones d’intérêt particulier fera l’objet d’un échantillonnage afin que les successions temporelles des communautés phytoplanctoniques associées puissent être décrites. Le nombre de points dépendra de la superficie de l’habitat concerné, de la variabilité naturelle du milieu et des pressions anthropiques qui s’y exercent (les zones côtières par exemple, soumises à une grande variabilité naturelle ainsi qu’à de nombreuses pressions anthropiques, feront l’objet d’un effort accru). Utilisation de dispositifs locaux existants qui seront adaptés et/ou complétés, avec notamment homogénéisation des protocoles.
Trois zones devront être échantillonnées. Le nombre de site par zone sera variable. Il dépendra notamment de la superficie de la zone. Il sera précisé lors du premier cycle de surveillance.
La fréquence pour le phytoplancton est :
- au large : mensuel à trimestriel.
Néanmoins, la fréquence de la surveillance sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle. Au sein des sous-régions marines françaises, des zones géographiques homogènes au regard des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau («paysage hydrologiques») ont étés identifiées. Elles ont été complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (3 zones en Mers Celtiques).
Ces zones constituent des entités écologiquement cohérentes, aux caractéristiques environnementales et aux communautés planctoniques similaires, permettant une agrégation des indicateurs pertinente.
2015-9999
OTH
Le suivi des communautés phytoplanctoniques nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : campagnes sur des navires côtiers et hauturiers, mouillages fixes à la côte et au large, navires d’opportunité, télédétection, modélisation .
Les suivis pérennes existants sont essentiellement basés sur des prélèvements d´eau, réalisés à pied ou en bateau. En complément des prélèvements et analyses traditionnelles, sont utilisés des systèmes semi-automatisés sur des navires d’opportunité scientifiques, commerciaux ou de plaisance, et des bouées (Continuous Plankton Recorder ou CPR, etc.). Les navires équipés de systèmes de mesure automatisées permettent d’augmenter considérablement la superficie de la zone couverte, et les bouées instrumentées la fréquence temporelle des mesures.
Concernant les analyses en laboratoire, elles sont également diverses. Pour les suivis existants, les méthodes traditionnellement utilisées sont :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Microscopie optique inversée, microscopie électronique à balayage, microscopie à épifluorescence, chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC).
Pour la diversité du pico et du nano phytoplancton :
Méthodes traditionnelles : microscopie à épifluorescence, microscopie électronique à balayage, cytométrie en flux.
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
- Méthodes indirectes (proxy via le suivi des changements de la concentration en chlorophylle et/ou de la biomasse) : analyses pigmentaires (chromatographie (HPLC), fluorimétrie, spectrophotométrie), sondes CTD2 mesurant la fluorescence totale (proxy de la chlorophylle a) ou spectrale (groupes pigmentaires), microscopie optique (biomasse carbonée estimée à partir des biovolumes cellulaires), réflectance/couleur de l’eau par télédétection satellite.
- directes : incubations/isotopes radioactifs.
Des méthodes opérationnelles innovantes pourraient également être utilisées lors du premier cycle de surveillance, notamment pour améliorer les fréquences spatio-temporelles :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Analyse d’image (de type FlowCAM), signature optique et taille cellulaire (cytométrie en flux de type CytoSense), fluorimétrie spectrale, méthodes génomiques.
Ces techniques peuvent être implantées sur des capteurs / systèmes automatisés ou semi-automatisés pour des mesures in situ ou des prélèvements à haute fréquence temporelle et/ou large couverture géographique.
De nouveaux algorithmes de traitement des images de réflectance et de télédétection satellitale (par exemple, méthode PHYSAT), permettant désormais d´obtenir des informations sur la diversité du microphytoplancton.
Pour la diversité du nano phytoplancton :
Cytométrie en flux traditionnelle de type CytoSense sur des systèmes/capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence spectrale, métagénomique, réflectance et télédétection satellitale (méthode PHYSAT).
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
Capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence variable (PAM, FRRF, AOA, ALA3).
MCFR-D1-4_HP-6-Zooplancton
Pelagic habitats - community characteristics
Les zones à échantillonner ont été choisies en fonction des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau (« paysage hydrologiques ») complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (http://www.dirm.nord-atlantique-manche-ouest.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PAMM_mC_PdS_5_Habitats_pelagiques_cle0c11bf.pdf, p7). L’ensemble des paysages hydrologiques ou habitats et zones d’intérêt particulier fera l’objet d’un échantillonnage afin que les successions temporelles des communautés zooplanctoniques associées puissent être décrites. Le nombre de points dépendra de la superficie de l’habitat concerné, de la variabilité naturelle du milieu et des pressions anthropiques qui s’y exercent (les zones côtières par exemple, soumises à une grande variabilité naturelle ainsi qu’à de nombreuses pressions anthropiques, feront l’objet d’un effort accru). Utilisation de dispositifs locaux existants qui seront adaptés et/ou complétés, avec notamment homogénéisation des protocoles.
Trois zones devront être échantillonnées. Le nombre de site par zone sera variable. Il dépendra notamment de la superficie de la zone. Il sera précisé lors du premier cycle de surveillance.
La fréquence de la surveillance sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle. Au sein des sous-régions marines françaises, des zones géographiques homogènes au regard des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau («paysage hydrologiques») ont étés identifiées. Elles ont été complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (3 zones en Mers Celtiques).
Ces zones constituent des entités écologiquement cohérentes, aux caractéristiques environnementales et aux communautés planctoniques similaires, permettant une agrégation des indicateurs pertinente.
2015-9999
OTH
Le suivi des communautés zooplanctoniques nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : suivis côtiers stationnels, campagnes halieutiques, modélisation. Par ailleurs, des systèmes semi-automatisés pouvant être implantés sur des mouillages fixes ou sur des navires d’opportunité existent (Continuous Plankton Recorder, Zooscan submersible, Laser Optical Counter…), mais doivent faire l’objet de développements afin d’être utilisés dans le cadre du programme de surveillance. Une période de test est nécessaire avant une utilisation possible in situ, dès le premier cycle de la surveillance DCSMM (premiers tests effectués en 2014-2015).
Concernant les méthodes d´analyse et d´identification, les protocoles suivants pourraient être utilisés :
- Diversité spécifique du métazooplancton : elle est traditionnellement décrite grâce à l’identification et au dénombrement des taxons à l’aide d’une loupe binoculaire (microscopie classique). La diversité des grands groupes taxinomiques peut être décrite au moyen de méthodes semi-automatisées basées sur la reconnaissance de formes. Ces méthodes (microscopie classique et Zooscan) sont actuellement utilisées dans le cadre des observations réalisées pour le suivi de certaines séries temporelles du RESOMAR/PELAGOS2.
Biomasse du métazooplancton : elle est estimée à partir des classes de taille obtenues après analyse des échantillons au zooscan.
Les méthodes de prélèvements (traits de filets) seront à adapter selon les zones échantillonnées :
de manière verticale à l’aide d’un filet WP2 de 200 µm de maille ;
de manière horizontale au filet MANTA de 700 µm de maille.
MCFR-D1-4_MT-1-Pop_Cotieres_Cetaces
Other
Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins.
L’effort d’échantillonnage en termes de couverture spatiale et d’analyse d’échantillons issus des biopsies sera déterminé au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins.
L’effort d’échantillonnage en termes de couverture spatiale et de biopsies sera déterminé lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle, et dépendra de la taille des groupes côtiers étudiés et du paramètre recherché. données agrégées à l´échelle de la population
2015-9999
OTH
La surveillance mobilise des petits navires côtiers scientifiques pour des sorties à la journée, et un équipement scientifique spécifique.
Elle consiste à suivre les populations côtières de grands dauphins par observations visuelles, photo-identification et biopsies, permettant de connaître l’abondance en mer, la répartition et de répondre aux paramètres démographiques et d’état sanitaire des populations.
État sanitaire des individus et paramètres écologiques :
Pour les grands dauphins, il s’agit de réaliser des biopsies qui fourniront des informations sur la structure des populations (génétique), sur le niveau trophique (isotope) et sur le niveau de contamination (contaminants organiques). Des dosages hormonaux pourront également être envisagés pour évaluer le stress ou pour renseigner sur la reproduction.
L’analyse des contenus stomacaux des animaux échoués ou capturés de façon accidentelle, fourniront des informations sur la composition et la qualité du régime alimentaire, principalement pour les marsouins communs.
Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins (mer d’Iroise).
MCFR-D1-4_MT-2-Pop_Cotieres_Phoques
Other
La couverture spatiale correspond aux zones des colonies de phoques sur les côtes françaises (zones de reposoir et zones côtières adjacentes) : par exemple suivis en Iroise (archipel de Molène notamment). L´échantillonnage actuel est considéré représentatif de l´ensemble de la population de phoques présente sur les côtes françaises.
En matière de télémétrie, il sera nécessaire d’étendre les suivis de phoques aux colonies importantes encore non traitées et d’augmenter le nombre de phoques équipés de balises dans les colonies les plus importantes et celles présentant des interactions avec les activités humaines (approche basée sur le risque). Pour procéder au dénombrement, il est nécessaire d’assurer tous les ans le recensement simultané des colonies de phoques sur l’ensemble des sites actuellement suivis, selon une méthodologie standardisée.
Des sorties spécifiques pour les biopsies, les collectes de fèces ou les marquages pour CMR seront effectués. Le nombre de sorties à réaliser dépendra de la taille des groupes côtiers étudiés et du paramètre recherché.
En matière de télémétrie, il sera nécessaire d’étendre les suivis de phoques aux colonies importantes encore non traitées et d’augmenter le nombre de phoques équipés de balises dans les colonies les plus importantes et celles présentant des interactions avec les activités humaines (approche basée sur le risque). Les données seront agrégées à l´échelle de chaque colonie de phoque.
2015-9999
OTH
La collecte de données s’effectue à travers des sessions de comptage (suivis depuis la mer, à terre ou des airs, télémétrie ou photo identification…) sur des cycles annuels (ou pluri-annuels pour la télémétrie) ou selon les stades biologiques avec un bilan annuel.
Selon les sites, les suivis peuvent être terrestres, maritimes ou aériens (par ULM). La photo-identification est recommandée, en complément des observations visuelles, pour limiter les erreurs de comptage, effectuer de réelles estimations d’abondance et compléter les informations sur les déplacements et les schémas de répartition des phoques.
La photo-identification peut être associée aux analyses de capture-marquage-recapture (CMR), ce qui permet de renseigner des paramètres démographiques, et les déplacements des populations.
Télémétrie :
La collecte de données s’effectue à travers des campagnes ponctuelles sur des cycles pluriannuels, ou selon les stades biologiques avec un bilan annuel. L’utilisation de la télémétrie sera utile pour l’acquisition de connaissance sur ces espèces, notamment sur leurs zones d’alimentation. En outre, lorsqu’un animal est capturé pour être équipé d’une balise télémétrique, des biopsies et/ou des prélèvements de fèces peuvent être réalisés afin de renseigner les paramètres régime alimentaire.
MCFR-D1-4_MT-3-En_Mer
Other
Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM) :
La couverture spatiale est adaptée à la distribution des espèces étudiées y compris les oiseaux marins ; la résolution est ainsi plus fine en zone côtière qu’au large. Les campagnes aériennes seront réalisées sur l’ensemble des eaux françaises des quatre sous-régions marines et sur les eaux limitrophes (pouvant inclure la zone économique exclusive (ZEE) et les zones contiguës supranationales telles que la Manche, le sud golfe de Gascogne (Espagne et France), la Mer Tyrrhénienne, etc.) avec un échantillonnage en hiver et un en été. En effet, les distributions de mammifères marins, de tortues marines et d’oiseaux sont très différentes selon ces deux saisons. Seule la réalisation d’un plan de vol à maillage fin, avec une couverture spatiale étendue, répétée en saison hivernale et en saison estivale, peut donner des résultats assez robustes d’un point de vue statistique pour réaliser des modélisations d’habitats.
Une campagne tous les 6 ans est prévue (hiver + été). Le plan d’échantillonnage (effort dans chacune des strates) sera à adapter en fonction des résultats des premières campagnes SAMM : un ou deux passages sur le plan de vol pourrait être envisagé.
Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés :
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques réalisées par l’Ifremer telles que PELGAS, CAMANOC, IBTS et EVHOE (et/ou des futures campagnes à la mer spécifiquement mises en place pour la surveillance DCSMM dans le cadre d’autres programmes, par exemple le programme « contaminants » ; Fig.2).
À terme, la couverture pourrait être étendue en développant des embarquements sur d’autres plates-formes (navires de L’État, lignes régulières de navires commerciaux, exploitants de granulats, les développeurs d’Énergies Marines Renouvelables (EMR) lors des études d’impact/incidence,…).
La résolution temporelle est annuelle. La fréquence spatiale et temporelle dépend du dispositif mis en place :
Une campagne aérienne tous les 6 ans est prévue (hiver et été).
La résolution temporelle des campagnes halieutiques est annuelle. L´agrégation des données issues des campagnes aériennes se fera à l´échelle des eaux françaises et des eaux contigues supranationales. L´agrégation des données issues des campagnes halieutiques se fera à l´échelle des mers celtiques.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur des suivis aériens et des campagnes d’observation depuis des navires non dédiés (campagnes halieutiques principalement, navires de l’état en mer, lignes régulières).Le traitement des données fait appel à de la modélisation spatiale utilisant diverses variables d’environnement, notamment océanographiques.
Dispositifs de type A - Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM)
Des observateurs placés dans des avions bimoteurs à ailes hautes, équipés de hublots bulle collectent les observations des espèces rencontrées (mammifères, tortues, oiseaux). Pour les oiseaux et mammifères marins, le protocole à suivre est celui mis en œuvre dans le cadre des campagnes SAMM (Suivi aérien de la mégafaune marine) du programme PACOMM (Programme d’acquisition de connaissances sur les oiseaux et les mammifères marins). Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 1). Pour les tortues marines, le protocole sera défini lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
Dispositifs de type B - Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
Des observateurs embarqués sur les navires océanographiques de l’Ifremer lors des campagnes halieutiques récurrentes collectent des informations sur les espèces. Pour les oiseaux et mammifères marins, le protocole standard sur lequel s’appuyer est celui mis en œuvre par l’Unité Mixte de Service UMS PELAGIS depuis 2003. Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 2).Pour les tortues marines, le protocole sera défini lors premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
MCFR-D1-4_MT-4-Echouage
Other
Le suivi des échouages des mammifères marins et tortues s´effectue à pied sur le littoral. L´échantillonnage est continu sur l’ensemble du littoral. Il n’y a pas de stratégie d’échantillonnage car la collecte de données dépend d’une part du signalement (la pression de signalement est considérée stable depuis les années 1990), d’autre part de l’abondance et de la mortalité en mer. les données d´échouage peuvent être agrégées à l´échelle nationale, c´est à dire à l´échelle des 4 sous régions marines françaises
2015-9999
OTH
L’échantillonnage des mammifères marins échoués se fait par le biais des signalements rendus nécessaires par la circulaire interministérielle DNP/CFF 01/01 du 18/10/2001 ; leur identification, les prélèvements et leur autopsie font appel à un réseau de bénévoles formés et qualifiés, sous coordination de l’UMS PELAGIS. Une circulaire concernant la prise en charge des tortues marines échouées est en cours de signature. Dans les SRM golfe de Gascogne, mers Celtiques et Manche-mer du Nord, l’identification, les mensurations et les prélèvements font appel à un réseau de bénévoles formés et coordonnés par l’Aquarium de La Rochelle.
Pour les mammifères marins, la méthode recommandée est celle des dispositifs du Réseau National Échouage (RNE) et pour les tortues marines, celle du Réseau Tortues Marines Atlantique Est (RTMAE) et du Centre d’Études et de Soins pour les Tortues Marines (CESTM) l’aquarium de La Rochelle.
Effectif d’échouages : recensement du nombre d’échouages rapportés au linéaire côtier ;
Examens, dissections, autopsies des carcasses selon les protocoles standards diffusés dans le cadre des formations du RNE et du RTMAE ; Échantillonnage standard de prélèvements pour l’identification des causes de mortalité et des paramètres biologiques ;
État sanitaire et démographie par estimation de l’embonpoint et de paramètres bio-démographiques tels que l’âge et le statut reproducteur ;
Structure de population : traceurs écologiques et génétiques ;
Alimentation et régime alimentaire : contenus digestifs, signatures isotopiques (à faire de façon systématique), traceurs métalliques, acides gras ;
Niveau de contamination : métaux et polluants organiques persistants (POPs) en lien avec le Descripteur « contaminants » du Bon État Écologique ;
Quantité et nature des déchets ingérés par l’analyse des contenus stomacaux/fèces pour les tortues marines selon la méthode de référence publiée par le Marine Litter GES TG (Groupe de travail européen sur les déchets comme indicateur du BEE).
Référence concernant l’analyse des déchets ingérés par les mammifères marins et les tortues marines : Marine Litter: Technical Recommendations for the Implementation of MSFD Requirements, MSFD GES Technical Subgroup on Marine Litter, 2011. http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/22826/2/msfd_ges_tsg_marine_litter_report_eur_25009_en_online_version.pdf RNE, Modifications sur les paramètres :
- amélioration des autopsies, analyse systématique des contenus stomacaux et des signatures isotopiques.
- renforcement des analyses principales sur les causes de mortalité (déchets, hydrocarbures, etc.) ; le diagnostic sur la pression acoustique est difficile aujourd´hui.
RNE, Modifications sur l’effort d’échantillonnage :
Analyse des causes de mortalité et des paramètres biologiques (autopsies) sur un nombre supérieur d‘animaux dont l’état le permet (études approfondies les plus systématiques possibles).
Réseau Tortues Marines Atlantique Est (RTMAE) et le Centre d’Etudes de soins pour les Tortues Marines de l’Aquarium La Rochelle (CESTM) : Amélioration recommandée sur les autopsies (descripteur « biodiversité », descripteur « déchets en mer »), les contenus stomacaux et les signatures isotopiques (descripteur « réseau trophique »), Analyse des causes de mortalité (autopsies) sur l’ensemble des animaux dont l’état le permet (études approfondies systématiques), Renforcement de la collecte des échantillons auprès des pêcheurs.
MCFR-D1-4_MT-5-Interactions
Other
Ce sous programme s´appuie sur deux dispositifs : le programme OBSMER qui est un programme d´observations scientifiques embarquées à la mer et couvre la ZEE et le suivi des échouages des mammifères marins et tortues qui s´effectue à pied sur le littoral. Pour le suivi des échouages, l´échantillonnage est continu sur l’ensemble du littoral.
Pour le suivi obsmer, la collecte des données est permanente avec un bilan annuel les données peuvent être agrégées à l´échelle nationale, c´est à dire à l´échelle des 4 sous régions marines françaises
2015-9999
OTH
Pour les suivis directs des interactions en mer, l’échantillonnage s’effectue à bord de navires d’opportunité (navires de pêches) par des observateurs embarqués ainsi que par l’analyse des individus retrouvés échoués sur le littoral… Enfin, pour les tortues marines, des données complémentaires sont également collectées à la faveur d’enquêtes à l’aide d’entretiens semi-directifs.
Pour les suivis indirects, l’échantillonnage est réalisé à partir d’autopsies d’individus retrouvés échoués sur le littoral (voir sous-programme "échouage des mammifères marins et tortues). Les évolutions prévues sont décrites dans le sous-programme 4 « échouages des mammifères marins et des tortues marines ».
Pour les mammifères marins, le programme de déclaration volontaire ou d’entretien type évaluation rapide des captures accessoires (« Rapid Bycatch Assessment ») pourrait permettre de compléter les informations provenant des échouages et pourrait être un moyen d’échantillonner les petits bateaux (<15m).
Pour les tortues marines, la collecte de données auprès des pêcheurs qui n´embarquent pas d´observateur est renforcée dans le cadre des actions de collaboration menées par l´Aquarium La Rochelle (RTMAE/CESTM) – GTMF-DPMA-CNPMEM, par l’intermédiaire d’entretiens semi-directifs.
MCFR-D1-4_Oiseaux-1-Estran
Other
les zones couvertes par les suivis correspondent aux zones de concentration des oiseaux à marée haute (reposoirs) et aux secteurs d´alimentation à marée basse, principalement situés en zone intertidale
Ces suivis intéressent des complexes littoraux identifiés comme des ensembles fonctionnels pour le stationnement des limicoles. Actuellement, une cinquantaine de sites fonctionnels est suivie, selon la fréquence d’un échantillonnage par mois pour la grande majorité (comptages mensuels des limicoles), soit environ 600 échantillons par an à l´échelle des 4 sous régions marines françaises.
La localisation et le nombre de sites seront précisés lors du premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les suivis se feront selon la méthodologie mise en œuvre dans le cadre du volet « Limicoles côtiers » de l’observatoire du Patrimoine naturel du littoral RNF-AAMP sur les différents types d’aires marines protégées et espaces fonctionnels proches avec une fréquence d´échantillonnage mensuelle. D’autres suivis menés par des bénévoles dans la cadre de Wetlands International (IWC) compléteront les données acquises par Réserves naturelles de France (RNF) avec un suivi annuel (au 15 janvier) des oiseaux hivernants au niveau des sites côtiers et des zones humides. les données limicoles côtiers peuvent être agrégées à l´échelle nationale et les données des suivis IWC peuvent être agrégées à l´échelle internationale
2015-9999
OTH
La surveillance des espèces inféodées à l’estran s’effectue à pied depuis l’estran ou au moyen de petits navires côtiers et se traduit par des comptages mensuels, des prélèvements et des suivis télémétriques.
Les suivis seront faits selon la méthodologie mise en œuvre dans le cadre du volet « limicoles côtiers » de l’observatoire patrimoine naturel littoral porté par Réserves naturelles de France (RNF), en partenariat avec l’Agence des aires marines Protégées (AAMP) sur les différents types d’aires marines protégées (AMP) (Réserves naturelles nationales (RNN), parcs naturels marins (PNM), zones de protection spéciale (ZPS),…) et espaces fonctionnels proches, en intégrant d’autres espèces que les limicoles (ex : anatidés). D’autres suivis menés par des bénévoles dans le cadre du dénombrement des oiseaux d’eau à la mi-janvier (International Waterbird Census- IWC) pourront compléter les données acquises par Réserves naturelles de France (RNF).
Eléments de protocole :
- Zones d’alimentation des espèces inféodées à l’estran : obtenues par observations visuelles des comportements. Cela permet d’évaluer l’accessibilité en lien avec les activités humaines et/ou la détermination de l’effort de recherche alimentaire. La détermination des principales zones d’alimentation permet ensuite de localiser des stations d’échantillonnage visant à caractériser les sédiments et la macrofaune benthique associée (protocole testé sur 10 localités littorales Manche-Atlantique depuis 2007 dans le cadre du Volet « habitats benthiques intertidaux » de l’observatoire patrimoine naturel littoral réserves naturelles de France (RNF) – Agence des aires marines protégées (AAMP) ;
- Régime alimentaire des espèces inféodées à l’estran : l’analyse des contenus stomacaux, des fèces, des régurgitas ou des isotopes stables permet de définir la composition et la qualité du régime alimentaire
Modifications à apporter au suivi RNF : certains compléments seront apportés en termes de protocole, notamment en effectuant également des comptages à marée basse et en améliorant la connaissance du régime alimentaire. D’autres espèces inféodées à l’estran seront également intégrées à la surveillance.
MCFR-D1-4_Oiseaux-2-Nicheurs
Other
La couverture spatiale des recensements d’oiseaux marins nicheurs est représentative de la présence des colonies d’oiseaux marins nicheurs à terre.
Les suivis télémétriques d´oiseaux marins permettront d´identifier les zones d´alimentation des oiseaux en mer et pourront donc s´étendre jusqu´à la limite de la ZEE. Les suivis effectués dans le cadre du recensement oiseaux marins nicheurs (ROMN) sont des recensements décennaux. En dehors de ces périodes d´enquête nationale, il existe des données intermédiaires collectées par diverses structures à des pas de temps plus réguliers, annuels ou non, et de manière coordonnée ou non à des échelles régionales. C´est le cas de l´observatoire régional des oiseaux marins (OROM) pour lequel 13 espèces cibles font l´objet de suivis, portant sur les effectifs des nicheurs et la production en jeunes.
En parallèle de ces dénombrements, des études plus spécifiques et plus poussées sur des espèces et colonies cibles, doivent être mises en place afin d’estimer différents paramètres d’état. Un recensement des colonies cibles est préconisé tous les ans dans les réserves naturelles, parcs nationaux, parcs naturels marins et pour les principales colonies des autres sites protégés.
Les données de recensement à terre des oiseaux marins nicheurs peuvent être agrégées à l´échelle nationale et les données des suivis télémétriques peuvent être agrégées à l´échelle biogéographique de la population
2015-9999
OTH
Les suivis s’effectuent en général à terre (pour le débarquement sur les colonies) ou à pied sur le littoral, ou encore à bord de petits navires côtiers ou en utilisant des moyens aériens (sur certaines colonies le suivi par photo aérienne est testé). La surveillance repose sur les dénombrements de colonies (avec biopsies, prélèvements de plumes), sur le suivi des macros déchets pour certaines espèces et sur les suivis télémétriques pour répondre à des questions précises.
Éléments de protocole :
-Présence, répartition et abondance des nicheurs : méthodologie standardisée (Document méthodologique GISOM pour Recensement Oiseaux Marins Nicheurs1 – ROMN).
-Paramètres démographiques : suivis de la reproduction pour connaître la production en jeunes et le succès de reproduction, et suivis par capture-marquage-recapture d’individus marqués dans des colonies.
-Régime alimentaire : études spécifiques selon les espèces : alcidés et sternes par observations directes ; cormorans par analyse de pelotes de régurgitation ; fous et procellariiformes2 par analyse de régurgitas ; signatures isotopiques dans les plumes.
-Pathogènes : par frottis sur les œufs, par prélèvements de plumes, de sang.
-Zone fonctionnelle pour les oiseaux nicheurs: colonies / sites d’alimentation en mer : suivis télémétriques d’individus (balises Argos, GPS, GLS, etc.) et par suivis en navires.
MCFR-D1-4_Oiseaux-3-En_Mer
Other
Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM) :
La couverture spatiale est adaptée à la distribution des espèces étudiées y compris les mammifères marins ; la résolution est ainsi plus fine en zone côtière qu’au large. Les campagnes aériennes seront réalisées sur l’ensemble des eaux françaises des quatre sous-régions marines et sur les eaux limitrophes (pouvant inclure la zone économique exclusive (ZEE) et les zone contigües supranationales telles que la Manche, le sud du golfe de Gascogne (Espagne et France), la mer Tyrrhénienne, etc.) avec un échantillonnage en hiver et un en été. En effet, les distributions d’oiseaux marins sont très différentes selon ces deux saisons. La réalisation d’un plan de vol à maillage suffisamment fin, avec une couverture spatiale étendue, répétée en saison hivernale et en saison estivale, est nécessaire pour disposer de résultats assez robustes d’un point de vue statistique afin de réaliser des modélisations d’habitats.
Une campagne tous les 6 ans est prévue (hiver et été). Le plan d’échantillonnage (effort dans chacune des strates) sera adaptée en fonction des résultats des premières campagnes SAMM (suivi aérien de la mégafaune marine) : un ou deux passages sur le plan de vol est envisagé.
Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés :
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques réalisées par l’Ifremer telles que PELGAS, PELMED, IBTS et EVHOE (et/ou des campagnes à la mer spécifiquement mises en place pour la surveillance DCSMM dans le cadre d’autres programmes, par exemple le programme « contaminants » ).
A terme, la couverture pourrait être étendue en développant des embarquements sur d’autres plateformes (navires de l’État, lignes régulières de navires commerciaux, exploitants de granulats, les développeurs d’énergies marines renouvelables lors des études d’impact/incidence…).
La résolution temporelle est annuelle.
Observations depuis la côte au point fixe
Pour les suivis à la côte, le nombre et la position des points stratégiques sont ceux de l’échantillonnage actuel des dispositifs et projets existants (IWC et l’observatoire oiseaux marins et côtiers de la Manche - mer du Nord) qui ne couvrent qu’une faible proportion du linéaire côtier. La fréquence spatiale et temporelle dépend du dispositif mis en place :
Une campagne aérienne tous les 6 ans est prévue (hiver et été).
La résolution temporelle des campagnes halieutiques est annuelle.
La fréquence temporelle des observations depuis la côte est variable selon la maitrise d´ouvrage associée (mensuelle, annuelle, ...).
L´agrégation des données issues des campagnes aériennes se fera à l´échelle des eaux françaises et des eaux contigues supranationales. L´agrégation des données issues des campagnes halieutiques se fera à l´échelle de la sous région marine française des mers celtiques. L´agrégation des données des observations à la côte se fera à l´échelle de la sous région marine française ou à l´échelle nationale si un protocole commun est adopté.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur des suivis aériens et des campagnes d’observation depuis des navires non dédiés (campagnes halieutiques principalement, navires de l’état en mer, lignes régulières), des observations depuis la côte au point fixe.
Dispositifs de type A - Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM)
Des observateurs placés dans des avions bimoteurs à ailes hautes, équipés de hublots bulle collectent les observations des espèces rencontrées (mammifères, tortues, oiseaux). Le protocole à suivre est celui mis en œuvre dans le cadre des campagnes SAMM (Suivi aérien de la mégafaune marine) du programme PACOMM (Programme d’acquisition de connaissances sur les oiseaux et les mammifères marins). Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 1).
Dispositifs de type B - Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
Des observateurs embarqués sur les navires océanographiques de l’Ifremer lors des campagnes halieutiques récurrentes collectent des informations sur les espèces. Le protocole standard sur lequel s’appuyer est celui mis en œuvre par l’Unité Mixte de Service UMS PELAGIS depuis 2003. Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 2).
Dispositifs de type C - Observations depuis la côte au point fixe
Des observateurs, placés sur des points stratégiques du littoral français, observent les oiseaux marins à la jumelle ou à la longue vue. Concernant le dispositif FAME , les suivis à la côte concernent une trentaine de points répartis sur la façade Manche Ouest et Atlantique et suivis une fois par mois en été (d’avril à juin).Le suivi Wetlands International (IWC) est mené par des associations bénévoles, une journée par an. Ce suivi concerne l’ensemble des oiseaux d’eau présents en hiver en France métropolitaine (anatidés, limicoles, laridés, sternidés, grèbes, plongeons, alcidés, …). Les données issues des suivis IWC sont donc complémentaires aux recensements d’oiseaux marins à la côte pour l’hivernage, et des coopérations pour une valorisation des données disponibles sont à envisager.
MCFR-D1-4_Poissons-3-Meuble_Cotier
Other
Les suivis sont situés entre la limite basse de la zone intertidale et le début de l’étage circalittoral (limite inférieure de présence des macroalgues photophiles et phanérogames marines), soit approximativement 20-40 m en mers celtiques. La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif OBSMER). Il est prévu, dans la mesure des possibilités logistiques et financières de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques (à la côte notamment). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes démersales sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf) La surveillance des poissons côtiers de fond meuble peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc. Il est prévu, dans la mesure du possible de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques.
MCFR-D1-4_Poissons-4-Pelagique_Cotier
Other
Ce sous-programme concerne les habitats pélagiques - jusqu’à approximativement 20-40m de profondeur en mers Celtiques.
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif OBSMER). Il est prévu, dans la mesure des possibilités logistiques et financières de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques (à la côte notamment). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf). La surveillance des poissons pélagiques côtiers peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc. Il est prévu, dans la mesure du possible de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques.
MCFR-D1-4_Poissons-5-Plateau
Other
Ce sous-programme concerne les habitats du plateau continental au-delà de 20-40 m en mers Celtiques. Concernant les habitats meubles du plateau, les suivis semblent suffisants ; concernant les habitats pélagiques du plateau, les suivis sont dans l’ensemble bien standardisés. La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif OBSMER). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER – échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf) sans modifications. La surveillance des poissons et céphalopodes du plateau peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc.
MCFR-D1-4-6_HB-10-Extraction_Materiaux
MCFR-D1-4-6_HB-10-Extraction_Materiaux
La couverture concerne les eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les eaux territoriales et le plateau continental, sur l’ensemble des sites d’extraction et de rechargement de plage des quatre sous-régions marines.
Dans les mers Celtique cela concerne les sites d’extraction de granulats. Ce sous-programme consiste en l’amélioration de bases de données et en la formalisation de procédures de centralisation des informations. La création de ce dispositif pourrait être mise en œuvre selon l’échéancier suivant :
2014-2015 : Évaluation du proxy (zones autorisées) ;
2014-2015-2016 : Analyse des études d’impacts pour l’amélioration des bases de données existantes (Observatoire des matériaux, UNPG/SINP).
Le deuxième cycle DCSMM serait consacré à l’amélioration de l’évaluation de la zone d’influence de l’activité (hydrodynamisme et sédimentologie).
2015-9999
OTH
Ce suivi requiert l’amélioration d’une base de données géoréférencée existante sur les extractions de granulats et l’ajout des données (à solliciter auprès des exploitants). Il consiste également à finaliser une base de données sur les rechargements de plages. La collecte et la centralisation des données constituent un enjeu particulier.
Le sous-programme fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique en permettant d’évaluer l’intensité de la source de pression, à partir des données d’activités fournies par l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) ; les indicateurs relatifs aux pressions et impacts des extractions de matériaux restent à développer, notamment à partir des travaux du GIS SIEGMA (Groupement d’Intérêt Scientifique de Suivi des Impacts de l’Extraction de Granulats Marins : www.siegma.fr) et des lignes directrices du Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM) : www.ices.dk/community/groups/Pages/WGEXT.aspx La base de données ADOC qui a vocation à archiver les autorisations d’exploitation du domaine public maritime est en cours de finalisation et sera bientôt utilisable pour le suivi des prélèvements et des rechargements de plages.
Les données sur les extractions de matériaux solides en mer sont collectées par IFREMER, à partir des informations communiquées par les exploitants (Union Nationale des Producteurs de Granulats UNPG : www.unpg.fr) et archivées dans la base BRGM-IFREMER « Carrières et matériaux », ainsi que dans Sextant et dans le Système d´Information sur la Nature et les Paysages (SINP : http://www.naturefrance.fr/sinp/presentation-du-sinp). N’y sont cependant archivées que les données relatives aux autorisations et non le volume exploité réel ou sa géolocalisation au sein de la zone autorisée.
MCFR-D1-4-6_HB-11-Dragage_Clapage
Activities extracting non-living resources (sand, gravel, dredging)
La surveillance porte sur les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), au niveau des sites de dragage et d’immersion de sédiments de dragage. La surveillance porte sur les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), au niveau des sites de dragage et d’immersion de sédiments de dragage.
Les données du CEREMA sont accessibles chaque année (N+1). L’accès aux données peut être annuel, mais il est indispensable d’avoir les dates et heures de chaque clapage et dragage pour pouvoir évaluer le comportement du nuage de fines clapé (dispersion et/ou dépôt) au regard de la dynamique locale.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation et l’amélioration d’une base de données géoréférencées sur le dragage et l’immersion des sédiments de dragage, et en l’exploitation des études d’impacts. Il fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique, mais les indicateurs relatifs à l’évaluation des pressions (physiques et chimiques) et des impacts du dragage et du clapage, sont à développer. Il ne s’agit pas de créer un nouveau dispositif mais d’exploiter et de compléter des bases de données existantes.
Il est recommandé d’avoir accès aux paramètres suivants : localisation précise des zones et pas uniquement des surfaces autorisées, volumes réellement dragués et clapés, fréquences de rotation, dates des clapages et dragages. Ces données pourront être complétées par l’analyse des études d’impacts des activités et des suivis imposés (notamment les levés bathymétriques).
MCFR-D1-4-6_HB-12-Mouillages
Other
L’ensemble des quatre sous-régions marines est concerné : eaux de transition (au sens de la DCE), eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), eaux territoriales, zone économique exclusive, zone littorale de 10 à 40 m de profondeur. L’ensemble des quatre sous-régions marines est concerné : eaux de transition (au sens de la DCE), eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), eaux territoriales, zone économique exclusive, zone littorale de 10 à 40 m de profondeur.
La fréquence recommandée est :
- Pour les mouillages forains : annuelle a minima ou biannuelle ;
- Pour les mouillages d’attente : a minima 1 fois par cycle de surveillance (selon mise à jour des données du SHOM) ;
- Pour les mouillages en AOT : a minima 1 fois par cycle de surveillance (selon mise à jour des DDTM).
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation de données existantes pour les mouillages autorisés (AOT ou zones d’attente) et la mise en place de l’acquisition de données spatiales et de densité sur les mouillages forains, par des moyens aéroportés, selon la méthode mise en place par MEDOBS (www.ecorem.fr/medobs-sub) sur la façade méditerranéenne.
Moyens utilisés :
- Suivis à terre (enquêtes complémentaires auprès des ports) ;
- Moyens aériens ;
- Exploitation de bases de données d’usages ;
- Télédétection, et imagerie aérienne. Il s’agit de créer une base de données nationale concernant les mouillages autorisés, complétée des informations du SHOM concernant les mouillages d’attente.
Pour les mouillages forains, il s’agit de reproduire la démarche MEDOBS sur les autres façades, avec des adaptations aux besoins de la surveillance DCSMM.
MCFR-D1-4-6_HB-1-Repart_Cotier_Plateau
Seabed habitats - distribution and extent
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales, la Zone économique Exclusive (ZEE) et le Plateau continental au-delà de la ZEE.
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
Il s’agit, pour le premier cycle de surveillance, de suivre finement la répartition et l’étendue surfacique de certains habitats particuliers (champs de laminaire, herbiers, bancs de maërl, bancs d’huîtres et de moules) dont la localisation est généralement bien connue. Pour le premier cycle de surveillance, des suivis surfaciques récurrents d’habitats particuliers déjà cartographiés seront mis en place, afin de pouvoir détecter des tendances sur l’évolution des surfaces d’habitats. La cartographie de secteurs peu ou mal connus relèvera plutôt d´études menées par ailleurs (hors programme de surveillance) afin d´améliorer la connaissance.
La fréquence d’échantillonnage retenue est de :
- 3 à 6 ans pour les herbiers ;
- 1 à 3 ans pour les champs de laminaires (suivant les espèces) ;
- au dire d’experts pour les autres habitats particuliers, selon les connaissances actuelles et l’exposition aux pressions. Des travaux sont en cours à ce sujet en (2014-2015).
2015-9999
OTH
Selon le domaine concerné (zone médiolittorale, fonds de faible profondeur explorés en plongée, fonds accessibles aux navires océanographiques) et le type d’habitat, on fera appel à des outils et méthodes différents, qu’il s’agisse d’imagerie de surface (orthophotographie littorale avec validation par observation de terrain, imagerie satellitaire, imagerie acoustique des fonds) ou d’observations ponctuelles de terrain (vidéo sous-marines, mesures en plongées, prélèvements sédimentologiques, faunistiques ou floristiques, validations sur le terrain). L’utilisation de certains des outils logiciels d’analyses d’images sont en cours dans le cadre du programme européen JERICO (Réseau européen d’observation de l’environnement côtier : http://wwz.ifremer.fr/institut_eng/Documental-resources/Medias/Press-release/Archives/2013/Observer-proteger-et-gerer-les-cotes-europeennes-de-maniere-fiable-avec-des-outils-communs) et permettra notamment d’optimiser l’analyse des transects vidéo sous-marins.
Concernant la répartition des habitats selon l’approche cartographique, il sera essentiel de coupler la cartographie à des prélèvements de la faune benthique pour permettre une bonne interprétation des données selon un référentiel typologique des habitats marins. Les protocoles sont à élaborer en tenant compte de ceux utilisés dans le cadre de projets actuels, récents et anciens, ou en cours d’élaboration.
MCFR-D1-4-6_HB-2-Etat_Ecol_Intertidal
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau).
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser. Densité et fréquence :
Pour les estrans de substrats meubles :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est annuelle et en fin d’hiver (février-mars), ce qui constitue un minimum impératif.
Pour les substrats rocheux intertidaux à dominance végétale :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est de deux fois par an tous les ans.
Pour les champs de blocs médiolittoraux :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle .
- La fréquence d’échantillonnage prévue pour la proportion de blocs retournés sur blocs retournables est mensuelle la première année et adaptée au site les années suivantes.
- La fréquence d’échantillonnage prévue pour la densité et recouvrement par espèce ou groupe d’espèces (faune et flore) de blocs retournables est de deux fois par an (fin d’hiver et fin d’été) tous les ans.
D’autres dispositifs locaux ou nationaux seront valorisés, a minima dans le cadre d’un partage d’expérience, tous ne seront pas pérennisés en l’état (suivis de veille des stations marines du RESOMAR, REBENT Bretagne, suivis dans les aires marines protégées, etc.). EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Il existe un seul dispositif pérenne pouvant répondre aux objectifs de ce sous-programme, le DCE-Benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), qui nécessite toutefois des modifications. Il existe par ailleurs des programmes ponctuels qui pourront également contribuer au sous-programme.
Les paramètres nécessaires pour l’évaluation de l’état écologique des habitats ont été identifiés. Les moyens à mettre en œuvre pour l’étude de la macrofaune benthique sont globalement bien connus mais les méthodes ne sont pas toujours harmonisées entre les différents dispositifs existants. L’harmonisation des méthodologies est nécessaire mais les travaux scientifiques doivent se poursuivre de manière à pouvoir définir, pour les différents types d’habitats, des protocoles standards (ex. : nombre de réplicats, méthode d’analyse granulométrique, etc.) tout en tenant compte des particularités géographiques de chaque sous-région marine. Selon le type de communauté ou d’habitat, des outils et méthodes différentes seront mobilisées. Ce travail sera coordonné nationalement avec l’appui des experts benthologues impliqués dans la détermination des sites de suivis, consécutivement à la première phase sur le positionnement des sites. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles (méthodes, paramètres, fréquences) du dispositif DCE benthos aux besoins de la surveillance DCSMM.
Modifications des paramètres : oui
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle. Étendre aux mers Celtiques (station à Ouessant). Ajouter de nouvelles stations de suivis.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Ajouter de nouvelles stations de suivis.
Augmenter la fréquence d’échantillonnage : une fois par an comme minimum requis pour les substrats meubles, plus si nécessaire au vu de certains types de pressions dont l’impact potentiel est rapide (pressions physiques, espèces introduites, déchets, etc.).
Les travaux scientifiques doivent également se poursuivre de manière à pouvoir définir, pour les différents types d’habitats, des protocoles standards (ex. : nombre de réplicats, méthode d’analyse granulométrique, etc.) tout en tenant compte des particularités géographiques de la sous-région marine. Selon le type de communauté ou d’habitat, des outils et méthodes différents seront mobilisés. Ce travail sera coordonné nationalement avec l’appui des experts benthologues impliqués dans la détermination des sites de suivis, consécutivement à la première phase sur le positionnement des sites.
MCFR-D1-4-6_HB-3-Etat_Ecol_Meuble_Cotier
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales et la Zone Économique Exclusive.
Si le programme concerne les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser. Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs visant les mêmes objectifs (suivis existants des habitats benthiques dans certaines Aires Marines Protégées comme le Parc Naturel Marin mer d’Iroise, suivis benthos extraction de granulats, suivis IGA d’EDF), ou dont la pérennité n’est pas assurée (comme le REBENT-Bretagne ou les suivis de veille menés par les stations du RESOMAR), pourront le cas échéant contribuer au réseau des stations de surveillance, sous réserve d’une harmonisation des protocoles et d’une inter-calibration des opérateurs. EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Il existe un seul dispositif pérenne et réglementaire, le DCE Benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), mais il doit faire l’objet d’importantes modifications pour pouvoir répondre aux besoins de la surveillance DCSMM. Il existe par ailleurs d’autres dispositifs mais dont les financements sont limités, ainsi que des suivis réguliers non pérennes et des suivis d’impact. Ils pourront contribuer à ce sous-programme.
Les paramètres nécessaires pour l’évaluation de l’état écologique des habitats ont été identifiés. Les moyens à mettre en œuvre pour l’étude de la macrofaune benthique sont globalement bien connus mais les méthodes ne sont pas toujours harmonisées entre les différents dispositifs existants. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles (méthodes, paramètres, fréquences) du dispositif DCE benthos aux besoins de la DCSMM, plutôt qu’à son extension spatiale.
Modifications des paramètres : oui
Intégrer la macrofaune au protocole de suivi des herbiers comme déjà réalisé sur certaines stations.
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle de la surveillance DCSMM.
Les modifications de la couverture spatiale sont moins prioritaires que la modification des méthodes, des paramètres et des fréquences.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Modifier le protocole d´échantillonnage et le nombre de réplicats : travail en cours
La fréquence d’échantillonnage mise en place pour la surveillance DCE n’est pas suffisante pour évaluer l’état écologique des habitats benthiques.
MCFR-D1-4-6_HB-4-Etat_Ecol_Rocheux_Cotier
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales et la Zone Économique Exclusive.
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs visant les mêmes objectifs (suivis dans les Aires Marines Protégées) ou dont la pérennité n’est pas assurée (REBENT Bretagne) pourront le cas échéant contribuer en intégrant le réseau des stations de surveillance, sous réserve d’harmonisation des protocoles et d’une inter-calibration des opérateurs. EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Il existe un seul dispositif pérenne et réglementaire, le DCE benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), mais il doit faire l’objet d’importantes modifications.
Le protocole utilisé pour les suivis DCE sera utilisé pour les macroalgues brunes avec des adaptations et des relevés supplémentaires.
Globalement, un travail approfondi sur les protocoles est nécessaire pour les habitats à macroalgues rouges et brunes.
Les protocoles seront donc précisés au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles du DCE Benthos (méthodes, paramètres, fréquences) aux besoins de la DCSMM, plutôt qu’à son extension spatiale.
Modifications des paramètres : oui
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle
National mais seulement en masses d’eaux côtières jusqu’à 1 mille : besoin d’extension au large pour la DCSMM et besoin de lien avec les paramètres de pression. Étendre aux mers Celtiques.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Augmenter la fréquence d’échantillonnage : la fréquence d’échantillonnage DCE n’est pas complètement adaptée pour évaluer l’état écologique des habitats benthiques. Une fréquence d’échantillonnage annuelle est requise pour certains habitats.
MCFR-D1-4-6_HB-5-Etat_Ecol_Plateau
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux Territoriales, la Zone Économique Exclusive (ZEE) et le plateau continental (au-delà de la ZEE).
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser. Le substrat meuble est largement majoritaire sur le plateau et sera donc suivi en priorité. Les substrats meubles du circalittoral du large relèvent du Programme de surveillance mais seront aussi concernés par le programme d’acquisition de connaissances. Pour le premier cycle de surveillance, compte tenu du manque de connaissance des habitats du plateau, un échantillonnage plus conséquent des communautés benthiques sera organisé à une maille spatiale plus fine, dans le cadre du programme d’acquisition de connaissances (donc en plus de ce qui est prévu dans le Programme de surveillance). Les substrats rocheux du circalittoral du large étant mal connus et leur localisation mal identifiée, ils feront l’objet du programme d’acquisition de connaissances.
9999-9999
OTH
Les prélèvements faunistiques seront effectués de façon quantitative (benne, carottier) et tamisés sur une maille de 1 mm pour la macrofaune. De façon exceptionnelle, des prélèvements semi-quantitatifs (drague) seront effectués quand l’échantillonnage quantitatif s’avère impossible (cas des sédiments grossiers de type cailloutis).
Les échantillons prélevés seront triés et déterminés de retour au laboratoire.
Les images de profils sédimentaires seront acquises avec un « Sediment Profile Imager » et traitées en laboratoire par un logiciel adapté (SpiArcBase) développé dans le cadre du programme européen JERICO. Pour évaluer la qualité d’une station, un total de dix images est nécessaire.
Les paramètres nécessaires pour l’évaluation de l’état écologique des habitats sont identifiés. Les travaux scientifiques sur les méthodologies seront poursuivis de manière à pouvoir définir, pour les différents types d’habitats, des protocoles standards (ex. : type de benne à employer, nombre de réplicats, type de maille du tamis, méthode d’analyse granulométrique, etc). Ce travail sera coordonné nationalement et se fera avec l’appui d’experts benthologues impliqués dans la détermination des sites de suivis, consécutivement à la première phase sur le positionnement des sites. Les dispositifs de suivi des habitats benthiques du plateau sont à créer, selon les éléments de protocole décrits précédemment. Pour le premier cycle de surveillance, une campagne à la mer spécifique pourra être envisagée, à une fréquence qui sera déterminée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
MCFR-D1-4-6_HB-8-PI_Activites
Other
La couverture spatiale varie selon le type d’habitat et de source de pression considérés. Les moyens, outils et protocoles varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
La couverture spatiale et la stratégie d’échantillonnage varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
2015-9999
OTH
Les moyens, outils et protocoles varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
D’une manière générale, pour les activités soumises à autorisation, un grand nombre de données sur les sources de pressions, les pressions induites et leur impact sur la biologie, sont produites dans le cadre des études d’impact environnementales et des suivis environnementaux imposés suite à ces études.
Il est proposé, d’une part, de valoriser, dans la mesure du possible les données collectées dans le cadre de ces études d’impacts ou suivis environnementaux actuellement réalisés par les industriels. Il sera proposé d´autre part que les protocoles des suivis benthiques réalisés dans ces cadres réglementaires soient adaptés et standardisés pour mieux répondre aux enjeux de la DCSMM. Suivis industriels (IGA) : pas de modification.
Suivis benthos extraction granulats : modifications des paramètres à voir au cas par cas selon les suivis, fréquence d’échantillonnage pouvant nécessiter d’être adaptée (pour suivi en zone atelier).
Suivis environnementaux associés aux immersions de matériaux en mer : pas de modification.
MCFR-D1-4-6_HB-9-Artificialisation
MCFR-D1-4-6_HB-9-Artificialisation
Sont concernées les eaux de transition (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau - DCE), les eaux côtières (au sens de la DCE), les eaux territoriales et la Zone Economique Exclusive, plus particulièrement au droit et autour des ouvrages pétroliers et d’Energie Marine Renouvelable (EMR, en projet) :
- zone intertidale et supra-tidale (si l’ouvrage influence la zone intertidale) ;
- zone infratidale et le plateau (futurs champs d’EMR et plates-formes pétrolières, câbles).
Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. À moyen terme, les sites retenus pour les EMR (éoliennes, hydroliennes) mais aussi pour d’éventuels forages ou pose de câbles seront à prendre en compte. Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. À moyen terme, les sites retenus pour des projets d’équipements de production d’EMR (éoliennes, hydroliennes) seront à prendre en compte.
Le dispositif est à créer en mers Celtiques en se reposant sur les bases de données existantes ou en cours de construction (CEREMA-division technique Eau, mer et fleuves, MEDAM, OLIBAN = Observatoire du littoral bas-normand). Il est à un niveau de maturité qui permet de le mettre en place rapidement en établissant les ponts nécessaires entre les démarches menées au titre des différentes directives (DCSMM, DCE).
La base de données pourra être alimentée en continu ou mise à jour une fois par cycle DCSMM.
2015-9999
OTH
Suivis à terre (quand supratidal concerné), suivi à pied sur le littoral, validation par observation de terrain de l’évaluation des zones d’influence des ouvrages, petits navires côtiers (zodiacs, etc.), moyens aériens (si imagerie insuffisante), exploitation de bases de données d’usages (ex. : études d’impacts, suivis environnementaux, etc.). Une base de données, dans la mesure du possible interopérable avec les bases de données thématiques (défense contre la mer…) ou géographiques est à mettre en place pour rassembler les informations disponibles (localisation, surface du domaine marin occupée, zone d’influence) et en permette l’analyse. Pour renseigner les pressions induites, ces informations devront être complétées par une analyse diachronique des imageries ou cartes disponibles et le cas échéant d’une validation terrain.
MCFR-D2_ENI-3-Caract_Etat_Impacts
Other
Ce sous-programme permet de suivre l’état des espèces non indigènes (nature et fréquence, étendue, et intensité) ainsi que les impacts induits par celles-ci, en particulier celles dont le caractère envahissant (stade ultime) et/ou nuisible est avéré.
La couverture spatiale est représentative de la localisation de ces espèces qui sont ici : Bonamia ostreae (agent infectieux parasite protiste des huîtres plates Ostrea edulis). Les points d’échantillonnage concernent à la fois des sites exploités d´huîtres et des sites de populations sauvages. Les populations de coquillages soumises à l´échantillonnage sont celles présentes dans le milieu marin ou les estuaires du littoral français.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur la surveillance d´une espèce non indigène, Bonamia ostreae (agent infectieux parasite protiste des huîtres plates Ostrea edulis).
Le protocole de suivi est disponible via le lien internet suivant (cf REPAMO, Protocole I) : http://archimer.ifremer.fr/doc/2009/publication-6946.pdf.
MCFR-D3_EspCom-1-Peche_Pro
Activities extracting living resources (fisheries including recreational, maerl, seaweed)
La couverture spatiale correspond aux zones de pêche des navires équipés.
2015-9999
OTH
Il est proposé de se fonder sur l’existant mis en œuvre pour les besoins de la DCF et du règlement contrôle en vertu des obligations réglementaires en vigueur, ainsi que dans le cadre de projets mis en œuvre hors DCF dans le but de répondre à l’enjeu de suivi de certains métiers en zone côtière, à savoir :
les dispositifs dont les données alimentent le système d’information halieutique (SIH) et le SIPA mis en œuvre au titre de la PCP ;
les dispositifs ou projets mis en œuvre de manière complémentaires à la réponse aux exigences de la PCP afin notamment de répondre à l’enjeu de suivi de certains métiers en zone côtière. C’est le cas du dispositif RECOPESCA.
Les méthodes de surveillance employées sont précisées sur les sites internet suivants, décrivant ces dispositifs.
Site du SIH : http://sih.ifremer.fr/
Site du SIPA : http://www.sipa.dpma.developpement-durable.gouv.fr/
Site de RECOPESCA : http://recopesca.ifremer.fr
MCFR-D3_EspCom-2-Peche_Recreative
Activities extracting living resources (fisheries including recreational, maerl, seaweed)
Au niveau spatial, les zones concernées sont les secteurs d’activités des pêcheurs récréatifs, à pied comme en bateau. L’aire d’activité est très généralement côtière, voire se limite à la zone de balancement des marées (pêche à pied). Les suivis se font à terre (enquêtes téléphoniques), à pied sur le littoral (enquêtes de terrain) ou grâce à des survols aériens (campagnes de comptages). Les dispositifs ont des fréquences temporelles différentes. Il existe un dispositif particulier, le projet "Life + pêche à pied" sur des sites-pilotes.
2015-9999
OTH
Les suivis se font à terre (enquêtes), et à pied sur l’estran.
Les dispositifs permettant de réaliser le suivi sont les suivants : enquêtes téléphoniques, échantillonnages des pêcheurs et captures sur sites, suivi de panels de pêcheurs.
Des précisions sont disponibles sur le site du SIH : http://sih.ifremer.fr/Description-des-donnees/Les-donnees-collectees/Peche-recreative
MCFR-D3_EspCom-3-Echantillonnage_Captures
Other
Au niveau spatial, l’approche se fait à l’échelle des stocks exploités. Les échelles spatiales sont donc très variables et s’imbriquent selon les espèces considérées ; les stocks visés sont souvent partagés entre plusieurs pays. La couverture pertinente s’évalue donc plutôt en termes de métiers qui ciblent ces stocks qu’en termes d’espace.
2015-9999
OTH
Les suivis se font à terre et via des navires professionnels (côtiers, hauturiers, d’opportunité).
Il est prévu de se fonder sur l’existant mis en œuvre pour les besoins du règlement DCF, dont les protocoles et méthodes de surveillance mises en œuvre sont précisées aux liens suivants :
OBSVENTES – échantillonnages des apports sous les criées et sur les marchés (http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=f6f20177-c190-4feb-8410-3454c19e6d8f&xsl=mdviewer) ;
OBSMER – échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (manuel disponible ici : http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf) ;
SIH Ifremer – Pôle de sclérochronologie et paramètres biologiques des espèces cibles (site du SIH : http://sih.ifremer.fr/).
En complément, il est prévu la prise en compte de métiers et de stocks côtiers d’importance régionale et non sélectionnés actuellement dans le cadre du règlement DCF, par la mobilisation des dispositifs régionaux existants pertinents.
MCFR-D3_EspCom-4-Campagnes_Halieutiques
Other
Au niveau spatial, les plans d’échantillonnage sont conçus en fonction des espèces définies comme prioritaires pour les évaluations de stocks (démersaux, pélagiques, benthiques). La stratification est fonction de la bathymétrie ou selon des carroyages ou radiales précis.
2015-9999
OTH
Le suivi se fait par navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité.
Les dispositifs permettant de réaliser le suivi sont les campagnes halieutiques Evhoe, dont le protocole est disponible ici : http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14707/
MCFR-D5_Eutrophisation-8-Apports_Atmos
Nutrient inputs - from atmosphere
L’objectif de ce sous-programme est d’évaluer les apports atmosphériques dans le milieu marin et de permettre un suivi des sources de pressions.
L´approche sera fondée sur les estimations des émissions atmosphériques d’azote (par modélisation eulérienne – Unified EMEP Model) ainsi que des calculs des retombées atmosphériques d’azote recueillies dans le cadre du programme exhaustif de surveillance de l’atmosphère (comprehensive atmospheric monitoring programme - CAMP, mis en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR) à partir de modèles dans la zone maritime OSPAR pour la sous-région marine mers celtiques.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre ou sur l’eau grâce à des mouillages instrumentés. La modélisation est utilisée.
L´approche sera fondée sur les estimations des émissions atmosphériques d’azote (par modélisation eulérienne – Unified EMEP Model) ainsi que des calculs des retombées atmosphériques d’azote recueillies dans le cadre du programme exhaustif de surveillance de l’atmosphère CAMP, mis en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR, décrit dans le document ci-dessous : http://www.ospar.org/documents/dbase/decrecs/agreements/01-07e_CAMP%20Principles.doc
MCFR-D7_ChangementsHydro-1-Hydrologie
Water column - hydrological characteristics
L’objectif de ce sous-programme est de permettre la surveillance des changements des conditions hydrologiques et hydrodynamiques dans le milieu marin. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
La priorité est mise d’une part sur les secteurs où les pressions exercées sont les plus fortes, et d’autre part sur l’extension des suivis et de la production de données dans les secteurs du large. Le sous-programme fait appel à des dispositifs variés, n´ayant pas tous la même fréquence de mise en oeuvre et opérant sur des territoires différents et à des échelles différentes.
2015-9999
OTH
La mise en place d’une surveillance opérationnelle des conditions hydrodynamiques et hydrologiques à différentes échelles spatio-temporelles nécessite l’établissement d’un système d’observation pérenne et de simulations numériques pour suivre et prévoir en continu le devenir de l’océan, et fait appel à des moyens et outils variés : navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, moyens aériens, mouillages instrumentés, exploitation de bases de données d’usages, télédétection, modélisation.
Les méthodologies utilisées sont celles des dispositifs suivants :
- Observation de terrain : campagnes d´hydrographie et d´océanographie physique planifiées du SHOM ; prélèvements et mesures à partir de navires d´opportunité à l´aide de systèmes automatisés ou semi-automatisés type ferrybox (fiche Sextant : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=57854f45-869a-4e32-a2d0-6014f76281d0&xsl=mdviewer) ; infrastructure de collecte de données du consortium Coriolis (http://www.coriolis.eu.org/) ; RECOPESCA (http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-defis/Les-partenariats/Avec-les-professionnels/Recopesca) ; Réseau d’observation du niveau de la mer (RONIM) (http://refmar.shom.fr/fr/partenaires/producteurs-de-donnees/reseau-maregraphique-ronim) ; Centre d’archivage national de données de houles in situ (CANDHIS, http://candhis.cetmef.developpement-durable.gouv.fr) ; Bouées Météo France (http://www.meteo.shom.fr/real-time/) ; observations par satellites de température de surface, couleur de l´océan (MyOcean, AVISO, CERSAT, Vigisat) et vagues.
- Modélisation de la circulation océanique, des états de mer, de la marée : PREVIMER (http://www.previmer.org/) ; MERCATOR (http://www.mercator-ocean.fr/fre/) (modèles OPA/NEMO, HYCOM, MARS, TELEMAC 3D, ECWAN, WWIII, MFWAM)
Voir aussi la page http://www.ifremer.fr/sextant/fr/web/dcsmm/documentation-annexe2
MCFR-D7_ChangementsHydro-2-PhysicoChimie
Water column - chemical characteristics
L’objectif de ce sous-programme est de permettre la surveillance des changements des conditions physico-chimiques dans le milieu marin. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
Les zones qui seront suivies prioritairement dans le cadre de ce sous-programme sont : pour le descripteur « changements hydrographiques » : zones actuellement identifiées à dire d’experts comme étant soumises à un changement permanent des conditions hydrographiques ; Pour le descripteur « biodiversité » : in situ dans chacun des paysages hydrologiques et zones d’intérêt identifiés dans le cadre des travaux menés sur les habitats pélagiques ; Pour le descripteur « eutrophisation » : points représentatifs de différentes masses d’eau de transition (MET) et masses d’eau côtières (MEC) telles que délimitées dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau, considérant que l’étude de l’eutrophisation peut se résumer à une bande très côtière.
La majorité des paramètres sont historiquement mesurés à basse fréquence (le plus souvent bimensuelle) en domaine côtier par les réseaux de surveillance et d´observation non automatisés. Pour la mise en œuvre de ce sous-programme, des compléments ou adaptations de ces dispositifs existants sont proposées pour permettre l’acquisition de données à une fréquence plus importante, en complément des images satellites et des données issues de la modélisation.
2015-9999
OTH
La surveillance des paramètres physico-chimiques fera appel à des moyens variés : navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, mouillages instrumentés, exploitation de bases de données d’usages, télédétection, modélisation.
Plus précisément, les dispositifs utilisés sont : Suivi satellitaire de surface ; Réseaux RECOPESCA (http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-defis/Les-partenariats/Avec-les-professionnels/Recopesca) et REPHY (http://envlit.ifremer.fr/content/download/81386/558742/file/Cahier_REPHY_2012_version_finale_12_sep_%202012.pdf) ; les réseaux SOMLIT ((http://somlit.epoc.u-bordeaux1.fr/fr/) et Resomar-Pelagos (http://resomar.cnrs.fr/) ; suivi Ferrybox (http://wwz.ifremer.fr/lpo/content/download/60603/828366/file/08_VAS_TSG_Pascal_Morin.pdf), campagnes scientifiques et hydrographiques et modélisation MARS 3D.
Les protocoles de prélèvement, de conservation et d´analyses des échantillons pour l´analyse des nutriments sont détaillés dans les document ci-dessous :
• Aminot & Kérouel, 2004 ; Aminot & Kérouel, 2007 ;
• Lignes directrices OSPAR JAMP de la surveillance continue de l’eutrophisation : nutriments ;
• Lignes directrices OSPAR sur les procédures harmonisées de quantification et de notification des nutriments (HARP-NUT) (Ref. 2004-2) ;
• Eutrophication Monitoring Programme (OSPAR Agreement 2005-4 – en révision) (Annexe 5) ;
• ICES advice on the review and update of JAMP eutrophication monitoring guidelines (2009) ;
• Daniel A., 2009. Technique de prélèvement hydrologique. DVD d’apprentissage. Document Aquaref/Onema disponible librement à l’adresse suivante : http://envlit.ifremer.fr/var/envlit/storage/documents/dossiers/prelevementhydro/index.html ;
• Daniel A ., 2009. Document de méthode hydrologie. Consignes pour le prélèvement d’échantillons d’eau en vue de mesures hydrologiques. Rapport DYNECO/PELAGOS/09.01 ;
• Daniel A., Kerouel R., Aminot A., 2010. Document de méthode hydrologie. Compléments au manuel de méthodes d’analyses en milieu marin « Dosage automatique des nutriments dans les eaux marines » (2007). Rapport DYNECO/PELAGOS/10.05.
MCFR-D7_ChangementsHydro-3-Modif_Sedim
Other
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les modifications de la nature des fonds, qu’elles soient temporaires ou permanentes, en lien avec la surveillance des pressions physiques d’origine anthropique, notamment la pêche aux arts traînants. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
Les sites de suivi dépendent de la distribution des activités anthropiques et des enjeux écologiques du milieu. Le suivi est principalement localisé dans la zone sous influence des activités suivantes : artificialisation des fonds marins, mouillage, clapage de sédiments, extraction de matériaux et de rechargement de plage, aquaculture, pêche aux arts traînants.
Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux zones à dynamique sédimentaire particulière telles que les vasières et les dunes de sables.
Les zones d’emprise d’activité ne sont pas forcément les mêmes que les zones d’influence des activités. L’un des enjeux de la surveillance consiste à détecter les zones d’influence et d’emprise de la source de pression.
Exploitation des études d’impacts des activités et suivis réglementaires associées : le suivi couvre l’ensemble des zones d’influence des activités citées ci-dessus. Le suivi est également utile pour les finalités des sous-programmes de suivi des activités réglementaires (sous-programme 10 et sous-programme 11 du programme « habitats benthiques et intégrité du fond marin »).
Suivis in situ dans les zones d’influence et d’emprise de la source de pression : la localisation des sites et la fréquence du suivi restent à préciser. Les sites de suivi dépendent de la distribution des activités anthropiques et des enjeux écologiques du milieu. Le suivi est principalement localisé dans la zone sous influence des activités suivantes : artificialisation des fonds marins, mouillage, clapage de sédiments, extraction de matériaux et de rechargement de plage, aquaculture, pêche aux arts traînants. Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux zones à dynamique sédimentaire particulière telles que les vasières et les dunes de sables. La fréquence dépendra des sources de pressions, des pressions et du paramètre suivi. En effet, la fréquence des suivis des pressions induites par les activités est à adapter à la fréquence des activités/occupations. Certaines occupations (artificialisation côtières, construction d’ouvrage pour la production d’énergie marine renouvelable) ont vocation à être pérennes. La mesure de leur influence (emprise de la modification sédimentaire et hydrodynamique) sera faite de façon exhaustive une première fois au cours du premier cycle, et mis à jour lors du suivant. D’autres activités (pêche au fond, dragage, clapage, extraction de matériaux) nécessitent un suivi plus fréquent et organisé en fonction des périodes d’activité annuelles. Les données REBENT sont recueillies dans le cadre de la DCE, elles peuvent donc être agrégées à l´échelle de l´UE. Les données du SHOM peuvent être agrégées à l´échelle nationale.
2015-9999
OTH
Le suivi de la nature et de la morphologie des fonds marins s’opère en général lors des campagnes de bathymétrie, de sédimentologie et d’hydrographie (sondeurs, Lidar, topographie, imagerie, imagerie acoustique, prélèvements sédimentaires). Les états initiaux des études d’impacts des activités (EIA) et les suivis environnementaux nécessitent également la réalisation de campagnes topo-bathymétriques et sédimentologiques.
Les méthodologies utilisées sont celles des dispositifs suivants :
-études d´impacts des activités (impactant les fonds marins) et suivis réglementaires environnementaux associés à ces activités (artificialisation du littoral et des fonds, extraction sélective de matériaux en mer et rechargement des plages, dragage et immersion de matériaux en mer, mouillages, aquaculture)
-Suivi Dunes du SHOM (http://www.shom.fr/les-activites/activites-scientifiques/sedimentologie/dunes-sous-marines/)
-Campagnes océanographiques effectuant des relevés bathymétriques et production de données alimentant la base de données bathymétrique du SHOM (BDBS) (http://sextant.ifremer.fr/record/9b13ba36-a5e8-463c-9988-5708a01bd3ac/)
-dispositif DCE Benthos (= REBENT national) (fiches techniques disponibles ici : http://www.rebent.org/documents/index.php)
-REFMAR, TDB
Pour le premier cycle de mise en œuvre de ce sous-programme, les dispositifs existants seront complétés, notamment par la densification du réseau DORA par l’augmentation du nombre de stations. La cage Dora présente l’intérêt d’être un dispositif grand fond multi- paramétrable permettant d’obtenir de multiples données (turbidité, courant, température, etc.). Des caméras peuvent également y être intégrées. Ce type de dispositif peut donc convenir à la fois pour le volet hydrodynamique/physico-chimique afin d’acquérir des données pour la modélisation hydrodynamique et morpho-sédimentaire, et pour les volets biologiques (populations benthiques) dans un contexte intégrateur. Les cages Dora peuvent être mises en place de la côte jusqu’à des fonds de 4000 m.
MCFR-D7_ChangementsHydro-4-Meteorologie
Other
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les conditions météorologiques. Il couvre l´ensemble de la sous-région marine.
2015-9999
OTH
La prévision météorologique marine s’appuie sur des observations in situ, réalisées par du suivi à terre, des navires côtiers, des navires hauturiers, des navires d’opportunité, des moyens aériens, des mouillages instrumentés et la télédétection, ainsi que sur l´exploitation de bases de données d’usages et la modélisation. Il faut notamment citer le réseau de bouées Météo-France et les modèles ARPEGE (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article121), ALADIN (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article122) et AROME (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article120). Ces dispositifs couvrent les besoins de la surveillance DCSMM.
MCFR-D8_Contaminants-1-Organismes_Marins
Contaminant levels - in species, including seafood
Actuellement, les contaminants font l’objet d’un suivi systématique en France dans les poissons et les mollusques côtiers. La surveillance existante s’opère par prélèvements dans les ports ou en criées, sur le littoral, à pied ou en plongée, ou à l’aide de petits navires côtiers. Ce suivi sera étendu aux navires hauturiers pour acquérir des données sur les organismes du large. L´échantillonnage se fait une fois par an pour les réseaux spécifiques aux mollusques, et tout au long de l’année pour les suivis sanitaires de la DGAl. L’ajout du suivi des contaminants dans les mammifères marins est prévu par le biais du Réseau National d’Échouages (RNE) avec une fréquence de 6 ans.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre (ports et criées), à pied sur le littoral, en plongée (rarement), via des navires côtiers et hauturiers.
La surveillance des mollusques côtiers mobilise : le ROCCH (cahier de procédure disponible ici : http://envlit.ifremer.fr/content/download/80833/552225/version/2/file/DPROCT1A.pdf)
La surveillance des poissons, mollusques, céphalopodes et crustacés mobilise
-les PSPC de la DGAl, qui échantillonne les produits dans le circuit de distribution (voir http://alimentation.gouv.fr/securite-sanitaire-surveillance-controle )
- les moyens dédiés aux campagnes halieutiques (sous réserve de faisabilité)
La surveillance de la contamination des mammifères marins se fait sur un échantillon d´individus d´une ou quelques espèces selon opportunité (traité dans le programme "Mammifères marins")
MCFR-D8_Contaminants-2-Milieu
Contaminant levels - in water/sediment
Actuellement, les contaminants dans les sédiments font l’objet d’un suivi systématique en France mais seulement en milieu côtier. Il sera étendu au large sur les plateaux vaseux.
Le suivi dans les sédiments côtiers et du plateau continental sera complété par un suivi de la contamination dans les sédiments portuaires. Ces espaces, bien que peu étendus par rapport aux surfaces des sous-régions marines, constituent des zones qu’il pourrait en effet être intéressant de suivre en tant que zones marines très impactées par la contamination et pouvant constituer des sources de contamination. L’échantillonnage a lieu tous les 6 ans pour le sédiment du plateau (stratégie ROCCH) et tous les 3 ans pour les sédiments portuaires (stratégie REPOM). Le REPOM récolte des données à l´échelle nationale. Le réseau ROCCH sédiment s´inscrit dans le cadre d´OSPAR et de la DCE.
2015-9999
OTH
La surveillance se fait à l´aide de navires côtiers.
Le protocole concernant le réseau ROCCH sédiment est décrit dans le document cité en question 4l.
Le REPOM permet d’apporter des informations complémentaires via l’état de la contamination des sédiments portuaires.
Site du REPOM : http://www.developpement-durable.gouv.fr/L-objectif-du-REPOM.html
MCFR-D8_Contaminants-3-Effets_Org_Marins
Other
Au niveau spatial, les zones cibles sont celles où les sources sont identifiées (littoral) et où les risques de contamination sont présents, ainsi que certains secteurs du large qui peuvent être contaminés. Il est proposé de mettre en place le dispositif suivant :
Imposex selon les dispositions de la convention OSPAR pour l’Atlantique Nord-est : il s’agit de suivre cet effet provoqué par le TBT sur des gastéropodes côtiers.
Échantillonnage tous les ans.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral ou à l’aide de navires côtiers et hauturiers scientifiques. Le suivi des effets biologiques conduit à prélever, lors de campagnes hauturières, une liste spécifique d’espèces, et d’opérer des observations directes (pathologies externes) et des prélèvements de bile, assez rapidement après la capture.
Le protocole pour l´imposex est décrit dans le document JAMP Guidelines for Contaminant-Specific Biological Effects : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CDEQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.ospar.org%2Fdocuments%2Fdbase%2Fdecrecs%2Fagreements%2F08-09e_contaminants%2520specific%2520bef.doc&ei=VVVsVZ68Kcm0UcyIgJAI&usg=AFQjCNGKKbbHSnNYsovqqt-CdqMrCXlJzg&bvm=bv.94455598,d.d24&cad=rja
L’extension de la surveillance au large et sur les poissons nécessite la mise en place d’un nouveau suivi. Au vu de la difficulté rencontrée pour le réaliser dans le cadre des campagnes halieutiques existantes (CGFS, EVHOE (ou PELGAS), MEDITS (ou PELMED)) pour des raisons logistiques, il sera mis en place des campagnes dédiées au suivi des effets biologiques.
MCFR-D8_Contaminants-5-Pollutions_Aigues
Contaminant inputs - sea-based acute events, incl. oil spills
Ce sous-programme a pour objectif de suivre les pollutions accidentelles, notamment par hydrocarbures. La totalité de la sous-région marine est concernée. Les données du Cedre sont recueillies au niveau national.
2015-9999
OTH
Au niveau national, le dispositif « rapport de pollution » du Cedre permettra de suivre l’origine, l’occurrence, et l’étendue des épisodes de pollution.
http://wwz.cedre.fr/Nos-ressources/Rejets-en-mer/Rejets-d-hydrocarbures/Rapport-de-pollution
Site du Cedre : http://wwz.cedre.fr/
MCFR-D9_QS-2-Contamination_Phycotoxines
Contaminant levels - in species, including seafood
Le suivi de la contamination par les phycotoxines est effectué par le REPHY (réseau de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines) pour les coquillages dans leur milieu naturel, c’est-à-dire dans les zones de production (parcs, filières, bouchots, etc.) ou dans les zones de pêche professionnelle.
Pour ce qui concerne les coquillages sortis du milieu marin (c’est-à-dire dans les établissements d’expédition conchylicoles, sur les marchés, dans le circuit de distribution, avant l’exportation), un suivi est organisé par les plans de surveillance et de contrôle (PSPC) de la direction générale de l’alimentation (DGAL). Dans le cadre du REPHY, des prélèvements d’eau sont réalisés régulièrement toute l’année sur une soixantaine de points de prélèvement répartis sur l’ensemble du littoral français. Lors des occurrences d’espèces toxiques, la surveillance est renforcée : des points supplémentaires sont activés (200 points mobilisables au total) et la fréquence des prélèvements d’eau est augmentée. En outre, les coquillages du secteur concerné sont simultanément prélevés et soumis à des analyses visant à évaluer leur toxicité. Le suivi des PSPC de la DGAL est effectué tout au long de l’année, avec une couverture nationale.
2015-9999
OTH
La surveillance de la contamination des bivalves par les phycotoxines est opérée par le Rephy à pied sur le littoral, en plongée (rarement), et à l’aide de petits navires côtiers.
http://envlit.ifremer.fr/content/download/81386/558742/version/4/file/Cahier_REPHY_2012_version_finale_12_sep_+2012.pdf (cahier de procédure REPHY)
Pour ce qui concerne les coquillages sortis du milieu marin (c’est-à-dire dans les établissements d’expédition conchylicoles, sur les marchés, dans le circuit de distribution, avant l’exportation), le suivi est organisé par les plans de surveillance et de contrôle (PSPC) de la direction générale de l’alimentation.
http://agriculture.gouv.fr/securite-sanitaire-les-plans-de-surveillance-et-de-controle
MCFR-D9_QS-3-Contamination_Microbiologique
Other
Les zones suivies sont celles à risques d’un point de vue de la contamination des coquillages (pêche récréative, zones de production aquacole) et des eaux de baignade. Le contrôle sanitaire lié à la qualité des eaux mis en œuvre par les ARS porte sur l’ensemble des zones accessibles au public où la baignade est habituellement pratiquée par un nombre important d’utilisateurs et qui n’ont pas fait l’objet d’un arrêté d’interdiction. Les suivis ARS concernent aussi les zones de pêche à pied récréatives. Les PSPC sont réalisés à terre tout au long de l´année. Les PSPC sont à portée nationale. Le suivi des eaux de baignade se fait conformément à la directive européenne eaux de baignade.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère essentiellement à pied sur le littoral. Les dispositifs « suivi de la qualité des eaux de baignade » (Agence Régionale de Santé, ARS), « suivi des zones de pêche à pied récréative » (ARS), et « plan de surveillance et de contrôle de la DGAL » seront utilisés pour le suivi des contaminants microbiologiques côtiers.
La méthode mise en oeuvre par les ARS pour le suivi des eaux de baignade est décrite sur la page suivante : http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/controle/realisation.html
Pour les zones de pêche à pied récréative : http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/conseils/peche_sanitaire_s.html
Présentation de la mise en oeuvre des PSPC : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN20138185Z_cle8cfbbd-2.pdf
MMNFR-D10_Dechets-1-Littoral
MMNFR-D10_Dechets-1-Littoral
Au niveau spatial, les zones prioritaires sont celles où les échouages sont conséquents, les sources identifiées et les risques sanitaires présents (zones affectées par la présence de ports de pêche ou de plages à forte fréquentation touristique…). Il est recommandé de procéder à un suivi sur 8 à 10 sites au niveau de la sous-région marine Manche mer du Nord.
La localisation exacte des sites sera déterminée durant le premier cycle, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle pour chaque sous-région marine.
La surveillance fait appel à des dispositif locaux existants qui seront adaptés par reprise du protocole OSPAR.
Le choix des sites devra prendre en compte la significativité et les difficultés d’échantillonnage de certains sites (difficulté voire impossibilité d’échantillonnage sur les plages de galets, nécessité de sous-échantillonner certains sites trop chargés en déchets), basées sur les expériences de certains acteurs de collectes.
2015-9999
OTH
La surveillance s´opère à pied sur le littoral. Un protocole commun et standardisé de comptage des déchets des plages sur des transects de 100 m et 1 km a été développé, testé et utilisé sur le terrain. Le protocole adopté sur les secteurs de 100 m concerne tous les déchets, quel que soit leur taille, et permet de les classer en plus de 100 catégories, tandis que celui appliqué sur 1 km ne concerne que les déchets dont l’une des dimensions est supérieure à 50 cm et permet de les classer en plus de 20 catégories.
Ce protocole est celui mis en place dans le cadre de la convention OSPAR pour l’Atlantique Nord-Est.
Voir le document Guidance on Monitoring of Marine Litter in European Seas : https://www.ifremer.fr/sextant_doc/dcsmm/documents/Galgani_et_al_2013a_Ifremer
MMNFR-D10_Dechets-2-Flottants
MMNFR-D10_Dechets-2-Flottants
Au niveau spatial, les zones prioritaires sont celles où les sources sont identifiées et les risques sanitaires sont présents.
La stratégie de surveillance retenue est la suivante :
-survol aérien une fois tous les 6 ans
-suivi par bateau annuel (comptages directs à partir de navires).
La localisation exacte des sites sera réalisée ultérieurement pour chaque sous-région marine en fonction des enjeux locaux. Le suivi des déchets flottants se fera lors des campagnes aériennes qui auront lieu tous les six ans et lors de campagnes halieutiques IBTS et CGFS annuelles. Nécessite la mise en place d´un dispositif spécifique s´appuyant sur le programme national PACOMM, jugée possible à court terme
2015-9999
OTH
Cette surveillance sera réalisée par des survols aériens basés sur le dispositif PACOMM, ayant également d’autres finalités (suivi des mammifères marins et oiseaux par exemple), ainsi que par des observations opportunistes (comptages directs) depuis des navires (navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité).
Lors des campagnes en mer, la surveillance ne peut être automatisée, elle nécessite la présence à bord du navire d’un observateur (suivi visuel / pas de prélèvements). Il a été jugé prioritaire de développer un protocole permettant ce suivi visuel. Un travail est en cours pour cibler les campagnes halieutiques qui permettraient d’effectuer ces suivis et préciser les moyens logistiques à adapter en conséquence (humains et matériels). Ce travail, effectué lors du premier cycle, est préalable à la mise en œuvre opérationnelle de la surveillance.
Pour le protocole de comptage à partir des navires, voir le protocole du JRC : https://www.ifremer.fr/sextant_doc/dcsmm/documents/Galgani_et_al_2013a_Ifremer .
MMNFR-D10_Dechets-3-Fond
MMNFR-D10_Dechets-3-Fond
Au niveau spatial, les zones cibles sont les zones chalutables échantillonnées par les campagnes halieutiques IBTS.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à l’aide de navires hauturiers scientifiques (campagne IBTS de chalutage).
Les éléments de protocole sont ceux du manuel de référence européen : http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/30681/1/lb-na-26113-en-n.pdf.
MMN-FR-D10-04_Microparticules
Litter microparticles - abundance/volume
Les zones prioritaires sont celles où les sources sont identifiées et les risques présents pour les microplastiques sur les plages (zones industrielles, urbaines, ports de pêche, plages à forte fréquentation touristique...).
Pour les mesures en mer, l’échantillonnage est opportuniste et fondé sur des campagnes océanographiques côtières permettant la mise à l’eau de filets de surface de petite taille.
Le suivi sur les plages se fera de façon conjointe à celui des macrodéchets sur le littoral. Les plages proposées pour le suivi doivent être représentatives des zones de dépôt à la fois pour les microdéchets et les macrodéchets.
La localisation exacte des stations sera précisée lors du premier cycle, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle de la surveillance, en fonction des enjeux locaux (présence de villes, plages, apports massifs par les fleuves, etc.). La fréquence de suivi de la surveillance en mer sera tous les trois ans, les campagnes à terre se feront conjointement avec le suivi des macrodéchets.
Il existe des "zones prioritaires" : celles dont les sources des microplastiques sont identifiées et les risques présents. Extension de dispositifs existants en cours d´élaboration ; spécificités et modalités sont à préciser lors de la mise en œuvre.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral et à l’aide de navires côtiers.
Les éléments de protocole sont ceux du manuel de référence européen : comptage au microscope des particules après récupération au filet Manta
http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/30681/1/lb-na-26113-en-n.pdf
MMNFR-D11_Bruit-1-Emissions_Continues
Diffuse underwater noise - distribution, frequency and levels
Ce sous-programme repose sur l’exploitation de données collectées et bancarisées par les organismes chargés de la surveillance de la navigation dans l´ensemble de la sous-région marine et les eaux adjacentes. La surveillance de la navigation est opérationnelle pour les navires réglementairement soumis à la géolocalisation. On suit donc le trafic dans l´ensemble de la sous-région marine.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation de données acquises :
- en continu sur la situation de la navigation (surveillance humaine, AIS, VMS, …) pour les navires équipés d’un système de géolocalisation ;
- par la compilation de données déclaratives ;
- par la surveillance humaine, via des études spécifiques pour les navires et engins non concernés par les systèmes de surveillance maritime afin d’enrichir les connaissances sur les impacts locaux dus à l’utilisation d’engins motorisés et petites unités (manifestations nautiques, tourisme, pêche récréative, …).
L´obligation d´émettre sa position par le système VMS, pour les navires de pêche, émane du règlement de contrôle de la Politique Commune de la pêche.
Les navires de pêche professionnelle de plus de 15 mètres, et depuis le 1er janvier 2012 tous les navires de plus de 12 mètres immatriculés dans l’Union européenne, sont soumis au système de surveillance des navires par satellite (VMS, Vessel Monitoring System). Ce système a pour fonction de fournir la position des navires à intervalle régulier. Plus précisément, les données transmises sont : l´identification du navire de pêche, sa position géographique, la date et l´heure de la position, la vitesse et le cap du navire de pêche.
Les modalités d´application du système de surveillance des navires par satellite sont définies par le application/pdf Règlement CE n°2244/2003 VMS : http://sih.ifremer.fr/content/download/20089/129952/file/reglement%20CE_2244-2003-VMS.pdf
L´obligation d´émettre sa position par le système AIS, pour les navires d´une certaine taille, émane des règlements de l´Organisation Maritime Internationale.
MMNFR-D11_Bruit-2-Emissions_Impulsives
Acute underwater noise - distribution, frequency and levels
Les émissions impulsives sont générées par l’exploration sismique, les levés géophysiques, les expérimentations acoustiques, la tomographie acoustique, les travaux off-shore, les explosions (chantiers, aménagement, neutralisation d’engins pyrotechniques…).
Ce suivi est imposé par la construction du critère 11.1 qui demande de recenser les jours d’occurrence de ce type d’émission. Il repose sur la compilation et l’exploitation de données déclaratives antérieures aux émissions effectives (demande d’autorisation de travaux) ou postérieures aux émissions effectives (rapport de données, bilan de levés, …).
La résolution prévue en France est le quart de degré avec des zooms possibles sur des zones à enjeux spécifiques.
Néanmoins, la couverture spatiale sera conditionnée à l’accès aux données et à la déclaration des émissions par les usagers.
9999-9999
OTH
Le recensement des émissions impulsives fait l’objet d´un protocole au niveau européen sous l’égide du groupe de travail dédié, le « TSG Noise ». Ce protocole dresse le type de signaux à recenser ainsi que leurs caractéristiques techniques. Globalement, le recensement est basé sur des données déclarées par les usagers.
http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/MSFD_reportTSG_Noise.pdf
Le suivi des émissions impulsives ne peut être assuré dans un premier temps que par la compilation de données déclaratives antérieures aux émissions effectives (demande d’autorisation de travaux) ou postérieures aux émissions effectives (rapport de données, bilan de levés, …). Le seul dispositif est le portail d’accès aux données pétrolières nationales géré par le BRGM (PADPN dit « Guichet H »). Ce dispositif prend en compte l’exploration sismique et les forages une fois les opérations réalisées. Il ne prend toutefois pas en compte les demandes préalables.
Les autres sources d’information sont pour l’instant éparses et pour la plupart non exhaustives. On peut citer les levés géophysiques (y compris de sismique légère), les chantiers liés aux énergies marines renouvelables à venir, les extractions de granulats, les explosions (neutralisation des engins pyrotechniques, aménagements portuaires, …), l’océanographie acoustique (tomographie) et les essais technologiques (sonars, localisation, recherche …).
Il est donc prévu pour améliorer la couverture et la qualité des données utiles à la surveillance DCSMM disponibles sur ce sujet :
- de valoriser au mieux les données disponibles, en améliorant leur bancarisation et/ou leur collecte auprès des sources qui les détiennent ;
- d’analyser les possibilités d’améliorer des processus de déclaration prévus par la réglementation par les organismes recourant aux émissions à forte intensité. Pour les déclarations en amont, sollicitation des déclarants pour intégrer des paramètres utiles à la surveillance DCSMM avec une confirmation en aval de l’émission ;
- si nécessaire, d’envisager l’extension du processus à des cas où une déclaration ou une transmission de données serait opportune.
Ces actions seront menées dans le cadre des travaux relatifs à l’amélioration de l’accès aux données produites dans le cadre des études d’impact et des suivis environnementaux des travaux et activités autorisés. Elles pourront également relever de mesures réglementaires si nécessaire.
Les échéances seront définies au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
MMNFR-D11_Bruit-3-Bruit_Ambiant
Other
La couverture sera assurée d’une part par des points fixes de longue durée (mesures dédiées) et d’autre part par des mesures d’opportunités (ex. mesures liées à des études d’impacts, mesures liées à des essais technologiques, mesures scientifiques, …).
La position des stations pourra être choisie, par ordre de priorité :
- de façon à optimiser la couverture spatiale (on évitera de les placer proches les unes des autres) ;
- en privilégiant la proximité des zones écologiques fonctionnelles (ZEF) ;
- en évitant les zones de fort trafic marchand (pour augmenter la sensibilité aux tendances) et les zones à forte activité de pêche (pour minimiser le risque de perte) ; toutefois, il pourra être intéressant de déployer des capteurs lors du premier cycle de surveillance à proximité des zones à fort trafic afin de vérifier en ces zones la pertinence des modèles. Une fois celle-ci établie, ces stations pourront être redéployées dans les zones sensibles ou les zones à pression faible ou modérée.
9999-9999
OTH
Ce suivi repose sur l’utilisation de stations fixes de mesures dédiées (hydrophones en mer) et sur la compilation et l’exploitation de données d’opportunités (ex. mesures liées à des études d’impacts, mesures liées à des essais technologiques, mesures scientifiques, …).
La bande de fréquences préconisée (10 Hz-20 kHz) répond aux recommandations du groupe de travail européen (TSG Noise). http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/MSFD_reportTSG_Noise.pdf
Le suivi sera réalisé :
- en disposant des stations de mesures fixes dédiées et pérennes (des recommandations sont disponibles via le TG Noise). Le nombre idéal d’hydrophones par station est de 3 dont un près du fond (moindre variabilité), un près de la surface (forte variabilité) et un au minimum statistique annuel de la célérité du son (pour favoriser les écoutes lointaines et les forts niveaux reçus). La mesure devra être analysée suivant différentes métriques afin de séparer les différentes contributions, et en particulier pour séparer la composante continue (bruit ambiant) de la composante impulsive (sources acoustiques, explosions, …) ;
- en compilant les mesures acoustiques d’opportunité dans la gamme 10 Hz-20 kHz ; par la création d’un portail d’accueil à ces données, en fournissant les protocoles de recueil et traitement de ces données. Ce portail pourra permettre l’accueil de toutes mesures contributives par les organismes détenteurs de données ainsi que des mesures de suivi spécifiques (chantiers des énergies marines renouvelables par exemple).
MMNFR-D1-4_HP-5-Phytoplancton
Pelagic habitats - community characteristics
Les zones à échantillonner ont été choisies en fonction des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau (« paysage hydrologiques ») complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (http://www.dirm-memn.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/20150508_pds_mmn_approuve_web.pdf, § 1.3, p206). L’ensemble des paysages hydrologiques ou habitats et zones d’intérêt particulier fera l’objet d’un échantillonnage afin que les successions temporelles des communautés phytoplanctoniques associées puissent être décrites. Le nombre de points dépendra de la superficie de l’habitat concerné, de la variabilité naturelle du milieu et des pressions anthropiques qui s’y exercent (les zones côtières par exemple, soumises à une grande variabilité naturelle ainsi qu’à de nombreuses pressions anthropiques, feront l’objet d’un effort accru). Utilisation de dispositifs locaux existants qui seront adaptés et/ou complétés, avec notamment homogénéisation des protocoles.
Huit zones devront être échantillonnées. Le nombre de site par zone sera variable. Il dépendra notamment de la superficie de la zone. Il sera précisé lors du premier cycle de surveillance.
La fréquence pour le phytoplancton est :
- dans les eaux côtières de certains sites à enjeux : en continu (bouées) ;
- à la côte : infra-hebdomadaire à bi-mensuel à minima ;
- au large : mensuel à trimestriel.
Néanmoins, la fréquence de la surveillance sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle. Au sein des sous-régions marines françaises, des zones géographiques homogènes au regard des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau («paysage hydrologiques») ont étés identifiées. Elles ont été complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (8 zones en Manche-Mer du Nord).
Ces zones constituent des entités écologiquement cohérentes, aux caractéristiques environnementales et aux communautés planctoniques similaires, permettant une agréagtion des indicateurs pertinente.
2015-9999
OTH
Le suivi des communautés phytoplanctoniques nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : campagnes sur des navires côtiers et hauturiers, mouillages fixes à la côte et au large, navires d’opportunité, télédétection, modélisation .
Les suivis pérennes existants sont essentiellement basés sur des prélèvements d´eau, réalisés à pied ou en bateau. En complément des prélèvements et analyses traditionnelles, sont utilisés des systèmes semi-automatisés sur des navires d’opportunité scientifiques, commerciaux ou de plaisance, et des bouées (Continuous Plankton Recorder ou CPR, etc.). Les navires équipés de systèmes de mesure automatisées permettent d’augmenter considérablement la superficie de la zone couverte, et les bouées instrumentées la fréquence temporelle des mesures.
Concernant les analyses en laboratoire, elles sont également diverses. Pour les suivis existants, les méthodes traditionnellement utilisées sont :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Microscopie optique inversée, microscopie électronique à balayage, microscopie à épifluorescence, chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC).
Pour la diversité du pico et du nano phytoplancton :
Méthodes traditionnelles : microscopie à épifluorescence, microscopie électronique à balayage, cytométrie en flux.
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
- Méthodes indirectes (proxy via le suivi des changements de la concentration en chlorophylle et/ou de la biomasse) : analyses pigmentaires (chromatographie (HPLC), fluorimétrie, spectrophotométrie), sondes CTD2 mesurant la fluorescence totale (proxy de la chlorophylle a) ou spectrale (groupes pigmentaires), microscopie optique (biomasse carbonée estimée à partir des biovolumes cellulaires), réflectance/couleur de l’eau par télédétection satellite.
- directes : incubations/isotopes radioactifs.
Des méthodes opérationnelles innovantes pourraient également être utilisées lors du premier cycle de surveillance, notamment pour améliorer les fréquences spatio-temporelles :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Analyse d’image (de type FlowCAM), signature optique et taille cellulaire (cytométrie en flux de type CytoSense), fluorimétrie spectrale, méthodes génomiques.
Ces techniques peuvent être implantées sur des capteurs / systèmes automatisés ou semi-automatisés pour des mesures in situ ou des prélèvements à haute fréquence temporelle et/ou large couverture géographique.
De nouveaux algorithmes de traitement des images de réflectance et de télédétection satellitale (par exemple, méthode PHYSAT), permettant désormais d´obtenir des informations sur la diversité du microphytoplancton.
Pour la diversité du nano phytoplancton :
Cytométrie en flux traditionnelle de type CytoSense sur des systèmes/capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence spectrale, métagénomique, réflectance et télédétection satellitale (méthode PHYSAT).
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
Capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence variable (PAM, FRRF, AOA, ALA3).
MMNFR-D1-4_HP-6-Zooplancton
Pelagic habitats - community characteristics
Les zones à échantillonner ont été choisies en fonction des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau (« paysage hydrologiques ») complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (http://www.dirm-memn.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/20150508_pds_mmn_approuve_web.pdf, § 1.3, p206). L’ensemble des paysages hydrologiques ou habitats et zones d’intérêt particulier fera l’objet d’un échantillonnage afin que les successions temporelles des communautés zooplanctoniques associées puissent être décrites. Le nombre de points dépendra de la superficie de l’habitat concerné, de la variabilité naturelle du milieu et des pressions anthropiques qui s’y exercent (les zones côtières par exemple, soumises à une grande variabilité naturelle ainsi qu’à de nombreuses pressions anthropiques, feront l’objet d’un effort accru). Utilisation de dispositifs locaux existants qui seront adaptés et/ou complétés, avec notamment homogénéisation des protocoles.
Huit zones devront être échantillonnées. Le nombre de site par zone sera variable. Il dépendra notamment de la superficie de la zone. Il sera précisé lors du premier cycle de surveillance.
La fréquence de la surveillance sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle. Au sein des sous-régions marines françaises, des zones géographiques homogènes au regard des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau («paysage hydrologiques») ont étés identifiées. Elles ont été complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (8 zones en Manche-Mer du Nord).
Ces zones constituent des entités écologiquement cohérentes, aux caractéristiques environnementales et aux communautés planctoniques similaires, permettant une agréagtion des indicateurs pertinente.
2015-9999
OTH
Le suivi des communautés zooplanctoniques sera fondé, lors du premier cycle de surveillance, sur les suivis existants.
Il nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : suivis côtiers stationnels, campagnes halieutiques, modélisation. Par ailleurs, des systèmes semi-automatisés pouvant être implantés sur des mouillages fixes ou sur des navires d’opportunité existent (Continuous Plankton Recorder, Zooscan submersible, Laser Optical Counter…), mais doivent faire l’objet de développements afin d’être utilisés dans le cadre du programme de surveillance. Une période de test est nécessaire avant une utilisation possible in situ, dès le premier cycle de la surveillance DCSMM (premiers tests effectués en 2014-2015).
Concernant les méthodes d´analyse et d´identification, les protocoles suivants pourraient être utilisés :
- Diversité spécifique du métazooplancton : elle est traditionnellement décrite grâce à l’identification et au dénombrement des taxons à l’aide d’une loupe binoculaire (microscopie classique). La diversité des grands groupes taxinomiques peut être décrite au moyen de méthodes semi-automatisées basées sur la reconnaissance de formes. Ces méthodes (microscopie classique et Zooscan) sont actuellement utilisées dans le cadre des observations réalisées pour le suivi de certaines séries temporelles du RESOMAR/PELAGOS2.
Biomasse du métazooplancton : elle est estimée à partir des classes de taille obtenues après analyse des échantillons au zooscan.
Les méthodes de prélèvements (traits de filets) seront à adapter selon les zones échantillonnées :
de manière verticale à l’aide d’un filet WP2 de 200 µm de maille ;
de manière horizontale au filet MANTA de 700 µm de maille.
MMNFR-D1-4_MT-1-Pop_Cotieres_Cetaces
Other
Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins (golfe normand breton et mer d’Iroise pour la Manche - mer du Nord).
L’effort d’échantillonnage en termes de couverture spatiale et de biopsies sera déterminé lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle, et dépendra de la taille des groupes côtiers étudiés et du paramètre recherché. Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins (golfe normand breton et mer d’Iroise pour la Manche - mer du Nord).
L’effort d’échantillonnage en termes de couverture spatiale et de biopsies sera déterminé lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle, et dépendra de la taille des groupes côtiers étudiés et du paramètre recherché. données agrégées à l´échelle de la population
2015-9999
OTH
La surveillance mobilise des petits navires côtiers scientifiques pour des sorties à la journée, et un équipement scientifique spécifique.
Elle consiste à suivre les populations côtières de grands dauphins par observations, photo-identification et biopsies, permettant de connaître l’abondance en mer, la répartition et de répondre aux paramètres démographiques et d’état sanitaire des populations.
Etat sanitaire et des individus et paramètres écologiques :
Il s’agit de réaliser des biopsies qui fourniront des informations sur la structure des populations (génétique), sur le niveau trophique (isotope) et sur le niveau de contamination (contaminants organiques). Des dosages hormonaux pourront également être envisagés pour évaluer le stress ou pour obtenir des renseignements sur la reproduction.
Les biopsies sur les grands dauphins fourniront des informations sur la composition et la qualité du régime alimentaire.
MMNFR-D1-4_MT-2-Pop_Cotieres_Phoques
Other
La couverture spatiale correspond aux zones des colonies de phoques sur les côtes françaises (zones de reposoir et zones côtières adjacentes) : par exemple suivis en Iroise (archipel de Molène notamment), aux Sept-îles, en baie du Mont-Saint-Michel, en baie des Veys, en baie de Seine, en baie de Somme, dans le Nord – Pas-de-Calais, etc. L´échantillonnage actuel est considéré représentatif de l´ensemble de la population de phoques présente sur les côtes françaises.
En matière de télémétrie, il sera nécessaire d’étendre les suivis de phoques aux colonies importantes encore non traitées et d’augmenter le nombre de phoques équipés de balises dans les colonies les plus importantes et celles présentant des interactions avec les activités humaines (approche basée sur le risque).
La colonie de la baie de Somme (et baies adjacentes - parc des estuaires picards) bénéficiera d’une attention particulière pour deux raisons : elle représente la plus importante colonie en France pour le veau marin, mais c´est aussi celle où le nombre de phoques gris a augmenté le plus en quelques années (plus de 25% par an). Les deux espèces peuvent entrer en compétition, souvent au détriment du veau marin. Le suivi attentif de cette colonie représente donc un enjeu important pour la surveillance des deux espèces.
La colonie de "centre Manche" (Sept-Îles et îles voisines) est l’une des trois principales colonies pour l´espèce en France, et l’une des rares où les naissances se produisent chaque année (supérieures à 30 en hiver 2013). Les suivis réalisés en Iroise et en baie de Somme ont montré que les phoques de cette colonie avaient tendance à se déplacer vers l´Ouest ou vers l´Est. Toutefois, le centre de la Manche doit être mieux couvert par les suivis, afin d’obtenir des informations sur le devenir de l’ensemble de la population.
Enfin, d´autres sites situés plus au Nord (région Nord - Pas-de-Calais) n´ont pas fait l´objet à ce jour de suivis télémétriques. Si leurs effectifs continuent à augmenter comme c’est le cas actuellement, il sera nécessaire de l’envisager. Pour procéder au dénombrement, il est nécessaire d’assurer tous les ans le recensement simultané des colonies de phoques sur l’ensemble des sites actuellement suivis, selon une méthodologie standardisée.
Des sorties spécifiques pour les biopsies, les collectes de fèces ou les marquages pour CMR seront effectués. Le nombre de sorties à réaliser dépendra de la taille des groupes côtiers étudiés et du paramètre recherché : l’étude de la structure des populations sera menée une fois tous les 6 ans, le suivi de l’état sanitaire une fois par an et le suivi des traceurs de l’alimentation couvrira les différentes saisons, avec des collectes régulières. Les biopsies ne devront pas être faites lors des comptages mais uniquement lors des captures pour suivis télémétriques.
En matière de télémétrie, il sera nécessaire d’étendre les suivis de phoques aux colonies importantes encore non traitées et d’augmenter le nombre de phoques équipés de balises dans les colonies les plus importantes et celles présentant des interactions avec les activités humaines (approche basée sur le risque). Les données seront agrégées à l´échelle des colonies de phoque (ex : colonie de la baie de Somme et baies adjacentes, colonie centre Manche, ... )
2015-9999
OTH
Dénombrement des individus, avec photo-identification :
La collecte de données s’effectue grâce à des sessions de comptage (suivis depuis la mer, à terre ou des airs, ou photo identification,…) sur un cycle annuel ou selon les stades biologiques avec un bilan annuel.
Selon les sites, le suivis peuvent être terrestres, maritimes ou aériens (par ULM). La photo-identification est recommandée, en complément des observations visuelles, pour limiter les erreurs de comptage, estimer précisément l’abondance et compléter les informations sur les déplacements et les schémas de répartition des phoques.
La photo-identification peut être associée aux analyses de capture-marquage-recapture (CMR), ce qui permet de renseigner des paramètres démographiques, l’abondance absolue et les déplacements des populations.
Télémétrie :
La collecte de données s’effectue grâce à des campagnes ponctuelles sur des cycles pluriannuels, ou selon les stades biologiques avec un bilan annuel. La télémétrie est utile pour l’acquisition de connaissance sur ces espèces, notamment sur leurs zones d’alimentation. En outre, lorsqu´un animal est capturé pour être équipé d´une balise télémétrique, des biopsies et/ou des prélèvements de fèces peuvent être réalisés afin de renseigner les paramètres liés au régime alimentaire.
MMNFR-D1-4_MT-3-En_Mer
Other
Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM) :
La couverture spatiale est adaptée à la distribution des espèces étudiées y compris les oiseaux marins ; la résolution est ainsi plus fine en zone côtière qu’au large. Les campagnes aériennes seront réalisées sur l’ensemble des eaux françaises des quatre sous-régions marines et sur les eaux limitrophes (pouvant inclure la zone économique exclusive (ZEE) et les zones contiguës supranationales telles que la Manche, le sud golfe de Gascogne (Espagne et France), la Mer Tyrrhénienne, etc.) avec un échantillonnage en hiver et un en été. En effet, les distributions de mammifères marins, de tortues marines et d’oiseaux sont très différentes selon ces deux saisons. Seule la réalisation d’un plan de vol à maillage fin, avec une couverture spatiale étendue, répétée en saison hivernale et en saison estivale, peut donner des résultats assez robustes d’un point de vue statistique pour réaliser des modélisations d’habitats.
Une campagne tous les 6 ans est prévue (hiver + été). Le plan d’échantillonnage (effort dans chacune des strates) sera à adapter en fonction des résultats des premières campagnes SAMM : un ou deux passages sur le plan de vol pourrait être envisagé.
Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés :
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques de l’Ifremer (et/ou des futures campagnes à la mer spécifiquement mises en place pour la surveillance DCSMM dans le cadre d’autres programmes). En MMN, il s´agit de la campagne IBTS1. La Manche occidentale, qui n’est pas concernée par cette campagne, a été couverte par une campagne expérimentale et non pérenne via le projet CAMpagne en MANche OCcidentale (CAMANOC) en septembre-octobre 2014.
A terme, la couverture pourrait être étendue en développant des embarquements sur d’autres plateformes (navires de l’État, lignes régulières de navires commerciaux, lignes de ferry, exploitants de granulats, développeurs d’énergies marines renouvelables (EMR) lors des études d’impact/incidence …).
Le suivi visuel du marsouin repose sur des plateformes d´opportunité, c´est-à-dire la collecte de données à partir de navires non dédiés, de type ferry. La couverture spatiale des données collectées reflète nécessairement la couverture spatiale de la plateforme. Une modification spatiale de ce type de dispositif de suivi est contingente de la disponibilité des plateformes d´opportunités. La fréquence spatiale et temporelle dépend du dispositif mis en place :
Une campagne aérienne tous les 6 ans est prévue (hiver et été).
La résolution temporelle des campagnes halieutiques est annuelle. L´agrégation des données issues des campagnes aériennes se fera à l´échelle des eaux françaises et des eaux contigues supranationales. L´agrégation des données issues des campagnes halieutiques se fera à l´échelle de la manche orientale.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur des suivis aériens et des campagnes d’observation depuis des navires non dédiés (campagnes halieutiques principalement, navires de l’état en mer, lignes régulières).Le traitement des données fait appel à de la modélisation spatiale utilisant diverses variables d’environnement, notamment océanographiques.
Dispositifs de type A - Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM)
Des observateurs placés dans des avions bimoteurs à ailes hautes, équipés de hublots bulle collectent les observations des espèces rencontrées (mammifères, tortues, oiseaux). Pour les oiseaux et mammifères marins, le protocole à suivre est celui mis en œuvre dans le cadre des campagnes SAMM (Suivi aérien de la mégafaune marine) du programme PACOMM (Programme d’acquisition de connaissances sur les oiseaux et les mammifères marins). Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 1). Pour les tortues marines, le protocole sera défini lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
Dispositifs de type B - Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
Des observateurs embarqués sur les navires océanographiques de l’Ifremer lors des campagnes halieutiques récurrentes collectent des informations sur les espèces. Pour les oiseaux et mammifères marins, le protocole standard sur lequel s’appuyer est celui mis en œuvre par l’Unité Mixte de Service UMS PELAGIS depuis 2003. Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 2).Pour les tortues marines, le protocole sera défini lors premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
MMNFR-D1-4_MT-4-Echouage
Other
Le suivi des échouages des mammifères marins et tortues s´effectue à pied sur le littoral. L´échantillonnage est continu sur l’ensemble du littoral. Il n’y a pas de stratégie d’échantillonnage car la collecte de données dépend d’une part du signalement (la pression de signalement est considérée stable depuis les années 1990), d’autre part de l’abondance et de la mortalité en mer. les données d´échouage peuvent être agrégées à l´échelle nationale, c´est à dire à l´échelle de l´ensemble des 4 sous régions marines françaises
2015-9999
OTH
L’échantillonnage des mammifères marins échoués se fait par le signalement prévu par la circulaire interministérielle DNP/CFF 01/01 du 18/10/2001; l’identification des mammifères marins, les prélèvements et autopsies sont réalisées par des bénévoles formés et qualifiés organisés en réseau, sous la coordination de l’UMS PELAGIS. Une circulaire concernant la prise en charge des tortues marines échouées est en cours de signature. L’identification des tortues, leurs mensurations et la réalisation des prélèvements font appel à un réseau de bénévoles formés et coordonnés par l’Aquarium La Rochelle.
Pour les mammifères marins, la méthode recommandée est celle des dispositifs du réseau national d’échouage (RNE) et pour les tortues marines, celle du Réseau Tortues Marines Atlantique Est (RTMAE) et du Centre d’Etudes et de Soins pour les Tortues Marines de l’Aquarium la Rochelle (CESTM).
- Effectif d’échouages : recensement du nombre d’échouages rapporté au linéaire côtier.
- Examens, dissections, autopsies des carcasses selon les protocoles standards diffusés dans le cadre des formations du RNE et du RTMAE ; échantillonnage standard de prélèvements pour l’identification des causes de mortalité et des paramètres biologiques ;
- État sanitaire et démographie par estimation de l’embonpoint et de paramètres biodémographiques tels que l’âge et le statut reproducteur ;
- Structure de population : traceurs écologiques et génétiques ;
- Alimentation et régime alimentaire : contenus digestifs, signatures isotopiques (à faire de façon systématique), traceurs métalliques, acides gras ;
- Niveau de contamination : métaux et polluants organiques persistants (POPs) en lien avec le descripteur « contaminants » du bon état écologique ;
- Quantité et nature des déchets ingérés par l’analyse des contenus stomacaux/fèces pour les tortues selon la méthode de référence1 publiée par le groupe de travail européen sur les déchets comme indicateur du bon état écologique (Marine Litter GES TG). RNE, Modifications sur les paramètres :
- amélioration des autopsies, analyse systématique des contenus stomacaux et des signatures isotopiques.
- renforcement des analyses principales sur les causes de mortalité (déchets, hydrocarbures, etc.) ; le diagnostic sur la pression acoustique est difficile aujourd´hui.
RNE, Modifications sur l’effort d’échantillonnage :
Analyse des causes de mortalité et des paramètres biologiques (autopsies) sur un nombre supérieur d‘animaux dont l’état le permet (études approfondies les plus systématiques possibles).
Réseau Tortues Marines Atlantique Est (RTMAE) et le Centre d’Etudes de soins pour les Tortues Marines de l’Aquarium La Rochelle (CESTM) : Amélioration recommandée sur les autopsies (descripteur « biodiversité », descripteur « déchets en mer »), les contenus stomacaux et les signatures isotopiques (descripteur « réseau trophique »), Analyse des causes de mortalité (autopsies) sur l’ensemble des animaux dont l’état le permet (études approfondies systématiques), Renforcement de la collecte des échantillons auprès des pêcheurs.
MMNFR-D1-4_MT-5-Interactions
Other
Ce sous programme s´appuie sur deux dispositifs : le programme OBSMER qui est un programme d´observations scientifiques embarquées à la mer et couvre la ZEE et le suivi des échouages des mammifères marins et tortues qui s´effectue à pied sur le littoral. Pour le suivi des échouages, l´échantillonnage est continu sur l’ensemble du littoral.
Pour le suivi obsmer, la collecte des données est permanente avec un bilan annuel les données peuvent être agrégées à l´échelle nationale, c´est à dire à l´échelle des 4 sous régions marines françaises
2015-9999
OTH
Pour les suivis directs des interactions en mer, l’échantillonnage s’effectue à bord de navires d’opportunité (navires de pêches) par des observateurs embarqués. Pour les tortues marines, des données complémentaires sont également collectées à la faveur d´enquêtes à l´aide d´entretien semi-directifs.
Pour le suivi des interactions à travers les échouages, se rapporter au sous programme "échouages des mammifères marins et des tortues marines". Les évolutions prévues sont décrites dans le sous-programme 4 « échouages des mammifères marins et des tortues marines ».
Pour les mammifères marins, le programme de déclaration volontaire ou d’entretien type évaluation rapide des captures accessoires (« Rapid Bycatch Assessment ») pourrait permettre de compléter les informations provenant des échouages et pourrait être un moyen d’échantillonner les petits bateaux (<15m).
Pour les tortues marines, la collecte de données auprès des pêcheurs qui n´embarquent pas d´observateur est renforcée dans le cadre des actions de collaboration menées par l´Aquarium La Rochelle (RTMAE/CESTM) – GTMF-DPMA-CNPMEM, par l’intermédiaire d’entretiens semi-directifs.
MMNFR-D1-4_Oiseaux-1-Estran
Other
les zones couvertes par les suivis correspondent aux zones de concentration des oiseaux à marée haute (reposoirs) et aux secteurs d´alimentation à marée basse, principalement situés en zone intertidale
Ces suivis intéressent des complexes littoraux identifiés comme des ensembles fonctionnels pour le stationnement des limicoles. Actuellement, une cinquantaine de sites fonctionnels est suivie, selon la fréquence d’un échantillonnage par mois pour la grande majorité (comptages mensuels des limicoles), soit environ 600 échantillons par an à l´échelle des 4 sous régions marines françaises.
La localisation et le nombre de sites seront précisés lors du premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les suivis se feront selon la méthodologie mise en œuvre dans le cadre du volet « Limicoles côtiers » de l’observatoire du Patrimoine naturel du littoral RNF-AAMP sur les différents types d’aires marines protégées et espaces fonctionnels proches avec une fréquence d´échantillonnage mensuelle. D’autres suivis menés par des bénévoles dans la cadre de Wetlands International (IWC) compléteront les données acquises par Réserves naturelles de France (RNF) avec un suivi annuel (au 15 janvier) des oiseaux hivernants au niveau des sites côtiers et des zones humides. les données limicoles côtiers peuvent être agrégées à l´échelle nationale et les données des suivis IWC peuvent être agrégées à l´échelle internationale
2015-9999
OTH
La surveillance des espèces inféodées à l’estran s’effectue à pied depuis l’estran ou au moyen de petits navires côtiers et se traduit par des comptages mensuels, des prélèvements et des suivis télémétriques.
Les suivis seront faits selon la méthodologie mise en œuvre dans le cadre du volet « limicoles côtiers » de l’observatoire patrimoine naturel littoral porté par Réserves naturelles de France (RNF), en partenariat avec l’Agence des aires marines Protégées (AAMP) sur les différents types d’aires marines protégées (AMP) (Réserves naturelles nationales (RNN), parcs naturels marins (PNM), zones de protection spéciale (ZPS),…) et espaces fonctionnels proches, en intégrant d’autres espèces que les limicoles (ex : anatidés). D’autres suivis menés par des bénévoles dans le cadre du dénombrement des oiseaux d’eau à la mi-janvier (International Waterbird Census- IWC) pourront compléter les données acquises par Réserves naturelles de France (RNF).
Eléments de protocole :
- Zones d’alimentation des espèces inféodées à l’estran : obtenues par observations visuelles des comportements. Cela permet d’évaluer l’accessibilité en lien avec les activités humaines et/ou la détermination de l’effort de recherche alimentaire. La détermination des principales zones d’alimentation permet ensuite de localiser des stations d’échantillonnage visant à caractériser les sédiments et la macrofaune benthique associée (protocole testé sur 10 localités littorales Manche-Atlantique depuis 2007 dans le cadre du Volet « habitats benthiques intertidaux » de l’observatoire patrimoine naturel littoral réserves naturelles de France (RNF) – Agence des aires marines protégées (AAMP) ;
- Régime alimentaire des espèces inféodées à l’estran : l’analyse des contenus stomacaux, des fèces, des régurgitas ou des isotopes stables permet de définir la composition et la qualité du régime alimentaire ;
Modifications à apporter au suivi RNF : certains compléments seront apportés en termes de protocole, notamment en effectuant également des comptages à marée basse et en améliorant la connaissance du régime alimentaire. D’autres espèces inféodées à l’estran seront également intégrées à la surveillance.
MMNFR-D1-4_Oiseaux-2-Nicheurs
Other
La couverture spatiale des recensements d’oiseaux marins nicheurs est représentative de la présence des colonies d’oiseaux marins nicheurs à terre.
Les suivis télémétriques d´oiseaux marins permettront d´identifier les zones d´alimentation des oiseaux en mer et pourront donc s´étendre jusqu´à la limite de la ZEE. Les suivis effectués dans le cadre du recensement oiseaux marins nicheurs (ROMN) sont des recensements décennaux. En dehors de ces périodes d´enquête nationale, il existe des données intermédiaires collectées par diverses structures à des pas de temps plus réguliers, annuels ou non, et de manière coordonnée ou non à des échelles régionales. C´est le cas de l´observatoire régional des oiseaux marins (OROM) pour lequel 13 espèces cibles font l´objet de suivis, portant sur les effectifs des nicheurs et la production en jeunes. C’est également le cas de l’observatoire des oiseaux en Manche-mer du Nord qui est en cours d’élaboration pour lequel un pas de temps de 5 ans pour le suivi des oiseaux marins nicheurs est envisagé.
Certaines espèces marines sont cependant suivies annuellement notamment via l’enquête nationale « oiseaux nicheurs rares et menacés » (harle huppé, eider à duvet, puffin des anglais, fou de bassan, sternes caugek et dougall, alcidés…) ainsi que certains limicoles (spatule blanche, barges, combattant varié, grand gravelot, gravelot à collier interrompu…).
En parallèle de ces dénombrements, des études plus spécifiques et plus poussées sur des espèces et colonies cibles, doivent être mises en place afin d’estimer différents paramètres d’état. Un recensement des colonies cibles est préconisé tous les ans dans les réserves naturelles, parcs nationaux, parcs naturels marins et pour les principales colonies des autres sites protégés. Les données de recensement à terre des oiseaux marins nicheurs peuvent être agrégées à l´échelle nationale et les données des suivis télémétriques peuvent être agrégées à l´échelle biogéographique de la population
2015-9999
OTH
Les suivis s’effectuent en général à terre (pour le débarquement sur les colonies) ou à pied sur le littoral, ou encore à bord de petits navires côtiers ou en utilisant des moyens aériens (sur certaines colonies le suivi par photo aérienne est testé). La surveillance repose sur les dénombrements de colonies (avec biopsies, prélèvements de plumes), sur le suivi des macros déchets pour certaines espèces et sur les suivis télémétriques pour répondre à des questions précises.
Éléments de protocole :
- Présence, répartition et effectifs des nicheurs : méthodologie standardisée (document méthodologique du GISOM (Groupement d’intérêt scientifique oiseaux marins) pour le ROMN(recensement oiseaux marins nicheurs).
- Paramètres démographiques : suivis de la reproduction pour connaître la production en jeunes et le succès de reproduction, et suivis par capture-marquage-recapture d’individus marqués dans des colonies.
- Régime alimentaire : études spécifiques selon les espèces : alcidés et sternes par observations directes ; cormorans par analyse de pelotes de régurgitation ; fous et procellariiformes par analyse de régurgitas ; signatures isotopiques dans les plumes.
- Pathogènes : par frottis sur les œufs, par prélèvements de plumes, de sang.
- Zone fonctionnelle pour les oiseaux nicheurs : colonies / sites d’alimentation en mer : suivis télémétriques d’individus (balises Argos, GPS, GLS, etc.) et par suivis en navires.
MMNFR-D1-4_Oiseaux-3-En_Mer
Other
Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM) :
La couverture spatiale est adaptée à la distribution des espèces étudiées y compris les mammifères marins ; la résolution est ainsi plus fine en zone côtière qu’au large. Les campagnes aériennes seront réalisées sur l’ensemble des eaux françaises des quatre sous-régions marines et sur les eaux limitrophes (pouvant inclure la zone économique exclusive (ZEE) et les zone contigües supranationales telles que la Manche, le sud du golfe de Gascogne (Espagne et France), la mer Tyrrhénienne, etc.) avec un échantillonnage en hiver et un en été. En effet, les distributions d’oiseaux marins sont très différentes selon ces deux saisons. La réalisation d’un plan de vol à maillage suffisamment fin, avec une couverture spatiale étendue, répétée en saison hivernale et en saison estivale, est nécessaire pour disposer de résultats assez robustes d’un point de vue statistique afin de réaliser des modélisations d’habitats.
Une campagne tous les 6 ans est prévue (hiver et été). Le plan d’échantillonnage (effort dans chacune des strates) sera adaptée en fonction des résultats des premières campagnes SAMM (suivi aérien de la mégafaune marine) : un ou deux passages sur le plan de vol est envisagé.
Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés :
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques réalisées par l’Ifremer telle que l’IBTS (International Bottom Trawl Survey ; et/ou des campagnes à la mer spécifiquement mises en place pour la surveillance DCSMM dans le cadre d’autres programmes, par exemple le programme « contaminants » ).
A terme, la couverture pourrait être étendue en développant des embarquements sur d’autres plateformes (navires de l’État, lignes régulières de navires commerciaux, exploitants de granulats, les développeurs d’énergies marines renouvelables lors des études d’impact/incidence…).
La résolution temporelle est annuelle.
Observations depuis la côte au point fixe
Pour les suivis à la côte, le nombre et la position des points stratégiques sont ceux de l’échantillonnage actuel des dispositifs et projets existants (IWC et l’observatoire oiseaux marins et côtiers de la Manche - mer du Nord) qui ne couvrent qu’une faible proportion du linéaire côtier. La fréquence spatiale et temporelle dépend du dispositif mis en place :
Une campagne aérienne tous les 6 ans est prévue (hiver et été).
La résolution temporelle des campagnes halieutiques est annuelle.
La fréquence temporelle des observations depuis la côte est variable selon la maitrise d´ouvrage associée (mensuelle, annuelle, ...).
L´agrégation des données issues des campagnes aériennes se fera à l´échelle des eaux françaises et des eaux contigues supranationales. L´agrégation des données issues des campagnes halieutiques se fera à l´échelle de la manche orientale. L´agrégation des données des observations à la côte se fera à l´échelle de la sous région marine française ou à l´échelle nationale si un protocole commun est adopté.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur des suivis aériens et des campagnes d’observation depuis des navires non dédiés (campagnes halieutiques principalement, navires de l’état en mer, lignes régulières), des observations depuis la côte au point fixe.
Dispositifs de type A - Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM)
Des observateurs placés dans des avions bimoteurs à ailes hautes, équipés de hublots bulle collectent les observations des espèces rencontrées (mammifères, tortues, oiseaux). Le protocole à suivre est celui mis en œuvre dans le cadre des campagnes SAMM (Suivi aérien de la mégafaune marine) du programme PACOMM (Programme d’acquisition de connaissances sur les oiseaux et les mammifères marins). Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 1).
Dispositifs de type B - Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
Des observateurs embarqués sur les navires océanographiques de l’Ifremer lors des campagnes halieutiques récurrentes collectent des informations sur les espèces. Le protocole standard sur lequel s’appuyer est celui mis en œuvre par l’Unité Mixte de Service UMS PELAGIS depuis 2003. Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 2).
Dispositifs de type C - Observations depuis la côte au point fixe
Des observateurs, placés sur des points stratégiques du littoral français, observent les oiseaux marins à la jumelle ou à la longue vue. Concernant le dispositif FAME , les suivis à la côte concernent une trentaine de points répartis sur la façade Manche Ouest et Atlantique et suivis une fois par mois en été (d’avril à juin).Le suivi Wetlands International (IWC) est mené par des associations bénévoles, une journée par an. Ce suivi concerne l’ensemble des oiseaux d’eau présents en hiver en France métropolitaine (anatidés, limicoles, laridés, sternidés, grèbes, plongeons, alcidés, …). Les données issues des suivis IWC sont donc complémentaires aux recensements d’oiseaux marins à la côte pour l’hivernage, et des coopérations pour une valorisation des données disponibles sont à envisager.
L’observatoire oiseaux marins et côtiers de la sous-région marine Manche – mer du Nord envisage de développer ces méthodes de comptage à la côte. Des protocoles sont par exemple déjà mis en place pour les plongeons, grèbes et macreuses.
MMNFR-D1-4_Oiseaux-4-Echouage
Other
Le suivi des échouages des oiseaux s´effectue à pied sur le littoral selon des tronçons côtiers prédéterminés prospectés à des intervalles de temps définis pour relever la présence ou l´absence d´échouages. Au sein du sous programme trois types de suivis seront réalisés une fois par an :
EcoQO Guillemot (hydrocarbures) : quelques sites échantillonnés avec parcours tous les 15 jours durant l’hiver
EcoQO Fulmar (particules ingérées) : quelques sites échantillonnés avec parcours tous les 15 jours durant l’hiver
Oiseaux échoués toutes espèces (dernier week-end de Février) sur l´ensemble de la côte pouvant être couverte (selon l´accessibilité).
agrégation des données de suivi des oiseaux échoués à l´échelle de la sous-région marine française / agrégation des données de suivi des EcoQO à l´échelle de la sous région et région OSPAR
2015-9999
OTH
L’échantillonnage s’effectue par suivi à pied sur le littoral. Il repose sur des observations, des analyses de contenus stomacaux/fèces, des autopsies éventuellement.
La quantité et la nature des déchets ingérés seront suivies selon la méthode EcoQO OSPAR (descripteur « déchets ») pour les oiseaux. Les EcoQO (Ecological quality objective) développés en Mer du Nord par OSPAR, permettent une approche d’évaluation basée sur des indicateurs. Il existe une EcoQO sur les particules de matière plastique dans l’estomac des oiseaux de mer : http://qsr2010.ospar.org/fr/ch09_12.html#box_9_9
La détermination des causes de mortalité par hydrocarbure pourra être suivie selon la méthode EcOQO OSPAR « Guillemots mazoutés » : http://qsr2010.ospar.org/fr/ch09_01_03.html#box_9_2
La détermination des signatures isotopiques des individus échoués sera effectuée par prélèvement de tissus musculaire (ou de plumes) et analyse de leurs contenus stomacaux pour estimer le niveau trophique et le régime alimentaire des espèces (lorsque l’état de conservation des individus le permet).
MMNFR-D1-4_Poissons-3-Meuble_Cotier
Other
Les suivis sont situés entre la limite basse de la zone intertidale et le début de l’étage circalittoral (limite inférieure de présence des macroalgues photophiles et phanérogames marines), soit approximativement 20-30 m en Manche -mer du Nord.
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif
OBSMER). Il est prévu, dans la mesure des possibilités logistiques et financières de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques (à la côte et en Manche occidentale). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche (OBSMER) dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif OBSMER).
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes démersales sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf)
La surveillance des poissons côtiers de fond meuble peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc. Il est prévu, dans la mesure du possible de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques.
MMNFR-D1-4_Poissons-4-Pelagique_Cotier
Other
Ce sous-programme concerne les habitats pélagiques - jusqu’à approximativement 20-30 m de profondeur en Manche - mer du Nord.
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif OBSMER). Il est prévu, dans la mesure des possibilités logistiques et financières de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques (à la côte et en Manche occidentale). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf) La surveillance des poissons pélagiques côtiers peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc. Il est prévu, dans la mesure du possible de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques.
MMNFR-D1-4_Poissons-5-Plateau
Other
Ce sous-programme concerne les habitats du plateau continental au-delà de 20-30 m en Manche - mer du Nord. Concernant les habitats meubles du plateau, les suivis semblent suffisants sauf en Manche occidentale, car les habitats meubles y sont parsemés d’habitats rocheux et donc inaccessibles aux engins traînants. Concernant les habitats pélagiques du plateau, les suivis sont dans l’ensemble bien standardisés.
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif
OBSMER). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf). La surveillance des poissons et céphalopodes du plateau peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc.
MMNFR-D1-4-6_HB-10-Extraction_Materiaux
Activities extracting non-living resources (sand, gravel, dredging)
En Manche - mer du Nord, cela concerne les sites d’extraction de granulats (sables et graviers), le rechargement de galets à Cayeux et le rechargement de sables. Ce sous-programme consiste en l’amélioration de bases de données et en la formalisation de procédures de centralisation des informations. La création de ce dispositif pourrait être mise en œuvre selon l’échéancier suivant :
2014-2015 : Évaluation du proxy (zones autorisées) ;
2014-2015-2016 : Analyse des études d’impacts pour l’amélioration des bases de données existantes (Observatoire des matériaux, UNPG/SINP).
Le deuxième cycle DCSMM serait consacré à l’amélioration de l’évaluation de la zone d’influence de l’activité (hydrodynamisme et sédimentologie).
2015-9999
OTH
Ce suivi requiert l’amélioration d’une base de données géo-référencées existante sur les extractions de granulats et l’ajout des données – à solliciter auprès des exploitants. Il consiste également à finaliser une base de données sur les rechargements de plages. La collecte et la centralisation des données constituent un enjeu particulier.
Le sous-programme fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique en permettant d’évaluer l’intensité de la source de pression, à partir des données d’activités fournies par l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) ; les indicateurs relatifs aux pressions et impacts des extractions de matériaux restent à développer, notamment à partir des travaux du GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique de Suivi des Impacts de l’Extraction de Granulats Marins : www.siegma.fr) et des lignes directrices du Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM) : www.ices.dk/community/groups/Pages/WGEXT.aspx La base de données ADOC qui a vocation à archiver les autorisations d’exploitation du domaine public maritime est en cours de finalisation et sera bientôt utilisable pour le suivi des prélèvements et des rechargements de plages.
Les données sur les extractions de matériaux solides en mer sont collectées par IFREMER, à partir des informations communiquées par les exploitants (Union Nationale des Producteurs de Granulats UNPG : www.unpg.fr) et archivées dans la base BRGM-IFREMER « Carrières et matériaux », ainsi que dans Sextant et dans le Système d´Information sur la Nature et les Paysages (SINP : http://www.naturefrance.fr/sinp/presentation-du-sinp). N’y sont cependant archivées que les données relatives aux autorisations et non le volume exploité réel ou sa géolocalisation au sein de la zone autorisée.
MMNFR-D1-4-6_HB-11-Dragage_Clapage
Activities extracting non-living resources (sand, gravel, dredging)
La surveillance porte sur les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), au niveau des sites de dragage et d’immersion de sédiments de dragage. La surveillance porte sur les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), au niveau des sites de dragage et d’immersion de sédiments de dragage.
Les données du CEREMA sont accessibles chaque année (N+1). L’accès aux données peut être annuel, mais il est indispensable d’avoir les dates et heures de chaque clapage et dragage pour pouvoir évaluer le comportement du nuage de fines clapé (dispersion et/ou dépôt) au regard de la dynamique locale.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation et l’amélioration d’une base de données géo-référencées sur le dragage et l’immersion des sédiments de dragage, et l’exploitation des études d’impacts. Il fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique, mais les indicateurs relatifs à l’évaluation des pressions (physiques et chimiques) et des impacts du dragage et du clapage, sont à développer. Il ne s’agit pas de créer un nouveau dispositif mais d’exploiter et de compléter des bases de données existantes.
Il est recommandé d’avoir accès aux paramètres suivants : localisation précise des zones et pas uniquement des surfaces autorisées, volumes réellement dragués et clapés, fréquences de rotation, dates des clapages et dragages. Ces données pourront être complétées par l’analyse des études d’impacts des activités et des suivis imposés (notamment les levés bathymétriques).
MMNFR-D1-4-6_HB-12-Mouillages
Other
L’ensemble des quatre sous-régions marines est concerné : eaux de transition (au sens de la DCE), eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), eaux territoriales, zone économique exclusive, zone littorale de 10 à 40 m de profondeur. L’ensemble des quatre sous-régions marines est concerné : eaux de transition (au sens de la DCE), eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau), eaux territoriales, zone économique exclusive, zone littorale de 10 à 40 m de profondeur.
La fréquence recommandée est :
- Pour les mouillages forains : annuelle a minima ou biannuelle ;
- Pour les mouillages d’attente : a minima 1 fois par cycle de surveillance (selon mise à jour des données du SHOM) ;
- Pour les mouillages en AOT : a minima 1 fois par cycle de surveillance (selon mise à jour des DDTM).
2015-9999
OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation de données existantes pour les mouillages autorisés (AOT ou zones d’attente) et la mise en place de l’acquisition de données spatiales et de densité sur les mouillages forains, par des moyens aéroportés, selon la méthode mise en place par MEDOBS (www.ecorem.fr/medobs-sub) sur la façade méditerranéenne.
Moyens utilisés :
- Suivis à terre (enquêtes complémentaires auprès des ports) ;
- Moyens aériens ;
- Exploitation de bases de données d’usages ;
- Télédétection, et imagerie aérienne. Il s’agit de créer une base de données nationale concernant les mouillages autorisés, complétée des informations du SHOM concernant les mouillages d’attente.
Pour les mouillages forains, il s’agit de reproduire la démarche MEDOBS sur les autres façades, avec des adaptations aux besoins de la surveillance DCSMM.
MMNFR-D1-4-6_HB-13-Aquaculture
Activities producing food (aquaculture)
La surveillance porte sur les sites aquacoles (conchyliculture et pisciculture), dans les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la directive cadre sur l’eau). Ce suivi consiste en l’exploitation de données disponibles au niveau national, sans collecte de données spécifiques in situ. Il fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique en considérant l’intensité de la source de pression, mais les indicateurs relatifs aux pressions de l’aquaculture, restent à développer. Les modalités d’accès aux données seront à définir avec la maîtrise d’ouvrage.
Ce suivi sera mis en œuvre dès 2014 selon l’échéancier suivant :
2014-2015 : évaluation du proxy « emprise réglementaire des concessions » ;
2014-2016 : amélioration de la donnée (emprise réelle, type élevage, etc.).
Le deuxième cycle sera consacré au suivi de l’emprise réelle, pondérée par type d’élevage, densité, durée et contexte hydrodynamique.
2015-9999
OTH
Ce suivi repose principalement sur l’exploitation de bases de données d’usage et le suivi à pied sur le littoral pour vérifier les données cadastrales ainsi que l’identification des concessions abandonnées permettant l’analyse de leur résilience.
Pour les données de cadastre conchylicoles, le dispositif de suivi national sera utilisé. Les données actuelles sont recensées dans l’application AMYOS1 sous maîtrise d’ouvrage de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture. Cependant, l’analyse doit être approfondie pour examiner l’exhaustivité de ce système de surveillance et juger de la possibilité de le valoriser pour les besoins de la surveillance DCSMM.
Par ailleurs, une base de données géo-référencées est en cours de constitution dans le cadre des schémas régionaux de développement de l’aquaculture marine (SRDAM). Pour chaque région de France métropolitaine, les DIRM sont en charge de collecter les sites de productions conchylicoles et piscicoles puis d’en réaliser une synthèse sous forme cartographique (en cours d’élaboration). Paramètres accessibles actuellement :
- Emprise géographique des installations (surfaces réglementaires).
Paramètres supplémentaires requis pour les besoins de la DCSMM :
- Emprise géographique réelle des installations ;
- Durée de la concession ;
- Type d’élevage et/ou espèces élevées ;
- Date de mise à jour du cadastre ;
- Données sur le transfert et l’importation d’espèces ;
- Éventuellement densité spatiale des installations de chaque concession.
MMNFR-D1-4-6_HB-1-Repart_Cotier_Plateau
Seabed habitats - distribution and extent
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l´échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationelle.
Il s’agit, pour le premier cycle de surveillance, de suivre finement la répartition et l’étendue surfacique de certains habitats particuliers (champs de laminaire, herbiers, bancs de maërl, bancs d’huîtres et de moules) dont la localisation est généralement bien connue. Pour le premier cycle de surveillance, des suivis surfaciques récurrents d’habitats particuliers déjà cartographiés seront mis en place, afin de pouvoir détecter des tendances sur l’évolution des surfaces d’habitats. La cartographie de secteurs peu ou mal connus relèvera plutôt d´études menées par ailleurs (hors programme de surveillance) afin d´améliorer la connaissance.
La fréquence d’échantillonnage retenue est de :
- 3 à 6 ans pour les herbiers ;
- 1 à 3 ans pour les champs de laminaires (suivant les espèces) ;
- au dire d’experts pour les autres habitats particuliers, selon les connaissances actuelles et l’exposition aux pressions. Des travaux sont en cours à ce sujet en (2014-2015).
2015-9999
OTH
Selon le domaine concerné (zone médiolittorale, fonds de faible profondeur explorés en plongée, fonds accessibles aux navires océanographiques) et le type d’habitat, on fera appel à des outils et méthodes différents, qu’il s’agisse d’imagerie de surface (orthophotographie littorale avec validation par observation de terrain, imagerie satellitaire, imagerie acoustique des fonds) ou d’observations ponctuelles de terrain (vidéo sous-marines, mesures en plongées, prélèvements sédimentologiques, faunistiques ou floristiques, validations sur le terrain). L’utilisation de certains des outils logiciels d’analyses d’images sont en cours dans le cadre du programme européen JERICO (Réseau européen d’observation de l’environnement côtier : http://wwz.ifremer.fr/institut_eng/Documental-resources/Medias/Press-release/Archives/2013/Observer-proteger-et-gerer-les-cotes-europeennes-de-maniere-fiable-avec-des-outils-communs) et permettra notamment d’optimiser l’analyse des transects vidéo sous-marins.
Concernant la répartition des habitats selon l’approche cartographique, il sera essentiel de coupler la cartographie à des prélèvements de la faune benthique pour permettre une bonne interprétation des données selon un référentiel typologique des habitats marins. Les protocoles sont à élaborer en tenant compte de ceux utilisés dans le cadre de projets actuels, récents et anciens, ou en cours d’élaboration.
MMNFR-D1-4-6_HB-2-Etat_Ecol_Intertidal
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau).
Si le programme concerne les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser. Des travaux sont en cours à ce sujet (2014-2015). Densité et fréquence :
Pour les estrans de substrats meubles :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est annuelle et en fin d’hiver (février-mars), ce qui constitue un minimum impératif.
Pour les substrats rocheux intertidaux à dominance végétale :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est de deux fois par an tous les ans.
Pour les champs de blocs médiolittoraux :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle .
- La fréquence d’échantillonnage prévue pour la proportion de blocs retournés sur blocs retournables est mensuelle la première année et adaptée au site les années suivantes.
- La fréquence d’échantillonnage prévue pour la densité et recouvrement par espèce ou groupe d’espèces (faune et flore) de blocs retournables est de deux fois par an (fin d’hiver et fin d’été) tous les ans.
D’autres dispositifs locaux ou nationaux seront valorisés, a minima dans le cadre d’un partage d’expérience, tous ne seront pas pérennisés en l’état (suivis de veille des stations marines du RESOMAR, REBENT Bretagne, suivis dans les aires marines protégées, etc.). "EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme."
2015-9999
OTH
Le seul dispositif pérenne pouvant répondre aux objectifs de ce sous-programme est le DCE-Benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), qui nécessite toutefois des modifications. Il existe par ailleurs des programmes ponctuels qui pourront également contribuer à ce sous-programme. Les moyens à mettre en œuvre pour l’étude de la macrofaune benthique sont globalement bien connus mais les méthodes ne sont pas toujours harmonisées entre les différents dispositifs existants. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles (méthodes, paramètres, fréquences) du dispositif DCE benthos aux besoins de la surveillance DCSMM.
Modifications des paramètres : oui
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle. Ajouter de nouvelles stations de suivis.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Ajouter de nouvelles stations de suivis.
Augmenter la fréquence d’échantillonnage : une fois par an comme minimum requis pour les substrats meubles, plus si nécessaire au vu de certains types de pressions dont l’impact potentiel est rapide (pressions physiques, espèces introduites, déchets, etc.).
Les travaux scientifiques doivent également se poursuivre de manière à pouvoir définir, pour les différents types d’habitats, des protocoles standards (ex. : nombre de réplicats, méthode d’analyse granulométrique, etc.) tout en tenant compte des particularités géographiques de la sous-région marine. Selon le type de communauté ou d’habitat, des outils et méthodes différents seront mobilisés. Ce travail sera coordonné nationalement avec l’appui des experts benthologues impliqués dans la détermination des sites de suivis, consécutivement à la première phase sur le positionnement des sites.
MMNFR-D1-4-6_HB-3-Etat_Ecol_Meuble_Cotier
Seabed habitats - community characteristics
La couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser (travaux en cours). Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs (suivis existants des habitats benthiques dans certaines aires marines protégées comme le parc naturel marin d’Iroise, suivis benthos extraction de granulats marins, suivis industriels IGA) ou les suivis dont la pérennité n’est pas assurée (comme le REBENT-Bretagne, dont les stations sont suivies annuellement depuis 10 ans, ou les suivis de veille menés par les stations du RESOMAR), pourront le cas échéant contribuer à la surveillance si les données produites par ces dispositifs sont exploitables pour les objectifs de la surveillance DCSMM. EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Il existe un seul dispositif pérenne et réglementaire, le DCE Benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), mais il doit faire l’objet d’importantes modifications pour pouvoir répondre aux besoins de la surveillance DCSMM. Il existe par ailleurs d’autres dispositifs mais dont les financements sont limités, ainsi que des suivis réguliers non pérennes et des suivis d’impact. Ils pourront contribuer à ce sous-programme.
Les paramètres nécessaires pour l’évaluation de l’état écologique des habitats ont été identifiés. Les moyens à mettre en œuvre pour l’étude de la macrofaune benthique sont globalement bien connus mais les méthodes ne sont pas toujours harmonisées entre les différents dispositifs existants. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles (méthodes, paramètres, fréquences) du dispositif DCE benthos aux besoins de la DCSMM, plutôt qu’à son extension spatiale.
Modifications des paramètres : oui
Intégrer la macrofaune au protocole de suivi des herbiers comme déjà réalisé sur certaines stations.
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle de la surveillance DCSMM.
Les modifications de la couverture spatiale sont moins prioritaires que la modification des méthodes, des paramètres et des fréquences.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Modifier le protocole d´échantillonnage et le nombre de réplicats : travail en cours
La fréquence d’échantillonnage mise en place pour la surveillance DCE n’est pas suffisante pour évaluer l’état écologique des habitats benthiques.
MMNFR-D1-4-6_HB-4-Etat_Ecol_Rocheux_Cotier
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales et la Zone Economique Exclusive.
Le programme concernant les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs visant les mêmes objectifs (suivis dans les aires marines protégées) ou dont la pérennité n’est pas assurée (REBENT Bretagne) pourront le cas échéant intégrer le réseau des stations de surveillance, sous la réserve de l’harmonisation des protocoles et d’une intercalibration des opérateurs. EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Il existe un seul dispositif pérenne pouvant répondre aux objectifs ce sous-programme qui doit faire l’objet d’importantes modifications pour répondre aux enjeux de la surveillance DCSMM : le DCE benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique). Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles du DCE Benthos (méthodes, paramètres, fréquences) aux besoins de la DCSMM, plutôt qu’à son extension spatiale.
Modifications des paramètres : oui
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle
National mais seulement en masses d’eaux côtières jusqu’à 1 mille : besoin d’extension au large pour la DCSMM et besoin de lien avec les paramètres de pression.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Augmenter la fréquence d’échantillonnage : la fréquence d’échantillonnage DCE n’est pas complètement adaptée pour évaluer l’état écologique des habitats benthiques. Une fréquence d’échantillonnage annuelle est requise pour certains habitats.
MMNFR-D1-4-6_HB-5-Etat_Ecol_Plateau
Seabed habitats - community characteristics
Le programme concerne les quatre sous-régions marines et la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser (travaux en cours). Le substrat meuble est largement majoritaire sur le plateau et sera donc suivi en priorité. Les substrats meubles du circalittoral du large relèvent du Programme de surveillance mais seront aussi concernés par le programme d’acquisition de connaissances. Pour le premier cycle de surveillance, compte tenu du manque de connaissance des habitats du plateau, un échantillonnage plus conséquent des communautés benthiques sera organisé à une maille spatiale plus fine, dans le cadre du programme d’acquisition de connaissances (donc en plus de ce qui est prévu dans le Programme de surveillance). Les substrats rocheux du circalittoral du large étant mal connus et leur localisation mal identifiée, ils feront l’objet du programme d’acquisition de connaissances.
9999-9999
OTH
Les prélèvements faunistiques seront effectués de façon quantitative (benne, carottier) et tamisés sur une maille de 1 mm pour la macrofaune. De façon exceptionnelle, des prélèvements semi-quantitatifs (drague) seront effectués quand l’échantillonnage quantitatif s’avère impossible (cas des sédiments grossiers de type cailloutis).
Les échantillons prélevés seront triés et déterminés de retour au laboratoire.
Les images de profils sédimentaires seront acquises avec un « Sediment Profile Imager » et traitées en laboratoire par un logiciel adapté (SpiArcBase) développé dans le cadre du programme européen JERICO. Pour évaluer la qualité d’une station, un total de dix images est nécessaire.
Les paramètres nécessaires pour l’évaluation de l’état écologique des habitats sont identifiés. Les travaux scientifiques sur les méthodologies seront poursuivis de manière à pouvoir définir, pour les différents types d’habitats, des protocoles standards (ex. : type de benne à employer, nombre de réplicats, type de maille du tamis, méthode d’analyse granulométrique, etc). Ce travail sera coordonné nationalement et se fera avec l’appui d’experts benthologues impliqués dans la détermination des sites de suivis, consécutivement à la première phase sur le positionnement des sites. Les dispositifs de suivi des habitats benthiques du plateau sont à créer, selon les éléments de protocole décrits précédemment. Pour le premier cycle de surveillance, une campagne à la mer spécifique pourra être envisagée, à une fréquence qui sera déterminée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
MMNFR-D1-4-6_HB-8-PI_Activites
Other
La couverture spatiale varie selon le type d’habitat et de source de pression considérés. Les moyens, outils et protocoles varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
La couverture spatiale et la stratégie d’échantillonnage varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
2015-9999
OTH
Les moyens, outils et protocoles varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
D’une manière générale, pour les activités soumises à autorisation, un grand nombre de données sur les sources de pressions, les pressions induites et leur impact sur la biologie, sont produites dans le cadre des études d’impact environnementales et des suivis environnementaux imposés suite à ces études.
Il est proposé, d’une part, de valoriser, dans la mesure du possible les données collectées dans le cadre de ces études d’impacts ou suivis environnementaux actuellement réalisés par les industriels. Il sera proposé d´autre part que les protocoles des suivis benthiques réalisés dans ces cadres réglementaires soient adaptés et standardisés pour mieux répondre aux enjeux de la DCSMM. Suivis industriels (IGA) : pas de modification.
Suivis benthos extraction granulats : modifications des paramètres à voir au cas par cas selon les suivis, fréquence d’échantillonnage pouvant nécessiter d’être adaptée (pour suivi en zone atelier).
Suivis environnementaux associés aux immersions de matériaux en mer : pas de modification.
MMNFR-D1-4-6_HB-9-Artificialisation
Activities with permanent infrastructures (e.g. renewable energy, oil & gas, ports) or structural changes (e.g. coastal defences)
Sont plus particulièrement concernées les zones au droit et autour des ouvrages pétroliers et des projets d’énergies marines renouvelables :
- zone intertidale et supra-tidale (si l’ouvrage influence la zone intertidale) ;
- zone infratidale et le plateau (futurs champs d’éoliennes en mer et plates-formes pétrolières, câbles).
Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. À moyen terme, les sites retenus pour des projets d’équipements de production d’EMR (éoliennes, hydroliennes) seront à prendre en compte. Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. À moyen terme, les sites retenus pour des projets d’équipements de production d’EMR (éoliennes, hydroliennes) seront à prendre en compte.
Le dispositif est à créer en Manche - mer du Nord en se reposant sur les bases de données existantes ou en cours de construction (CEREMA, MEDAM, OLIBAN). Il est à un niveau de maturité qui permet de le mettre en place rapidement en établissant les ponts nécessaires entre les démarches menées au titre des différentes directives (DCSMM, DCE).
La base de données pourra être alimentée en continu ou mise à jour une fois par cycle DCSMM.
2015-9999
OTH
Suivis à terre (quand supratidal concerné), suivi à pied sur le littoral, validation par observation de terrain de l’évaluation des zones d’influence des ouvrages, petits navires côtiers (zodiacs, etc.), moyens aériens (si imagerie insuffisante), exploitation de bases de données d’usages (ex. : études d’impacts, suivis environnementaux, etc.). Une base de données, dans la mesure du possible interopérable avec les bases de données thématiques (défense contre la mer, etc.) ou géographiques (par exemple la base MEDAM en Méditerranée) est à mettre en place pour rassembler les informations disponibles (localisation, surface du domaine marin occupée, zone d’influence) et en permettre l’analyse. Pour renseigner les pressions induites, ces informations devront être complétées par une analyse diachronique des imageries ou cartes disponibles et le cas échéant par une validation par observation de terrain.
MMNFR-D2_ENI-3-Caract_Etat_Impacts
Other
Ce sous-programme permet de suivre l’état de quelques espèces non indigènes (nature et fréquence, étendue, et intensité) ainsi que les impacts induits par celles-ci, en particulier celles dont le caractère envahissant (stade ultime) et/ou nuisible est avéré.
La couverture spatiale est représentative de la localisation de ces espèces qui sont : Bonamia ostreae (agent infectieux parasite protiste des huîtres plates Ostrea edulis), Crepidula fornicata, Hemigrapsus et Crassostra gigas.
La stratégie d´échantillonnage varie selon le dispositif utilisé pour chaque espèce.
Pour Bonamia ostraea : depuis 2003, l’effort porte sur les zones non infectées pour lesquelles une démarche d’agrément est en cours. Les points d’échantillonnage concernent à la fois des sites exploités et des sites sauvages. Fréquence et période d’échantillonnage : deux fois par an, au printemps puis à l´automne.
Le nombre d´animaux prélevés pour caractériser une unité épidémiologique à un moment donné est de 150 individus minimum pour l’espèce suivie Ostrea edulis (huître plate européenne).
Pour Crepidula fornicata : une campagne tous les ans depuis 1976 ; pour tous les traits (162 dans le plan d´échantillonnage initial), la totalité des espèces associées est identifiée et dénombrée.
Pour Crassostrea gigas : entre 2010 et 2013 , plusieurs sites ont été visités au moins une fois par an.
Pour Hemigrapsus : les suivis consistent en des échantillonnages dans le mediolittoral moyen à blocs rocheux suivis d´identifications en laboratoire. Les stations échantillonnées en 2013 concernent l’ensemble du littoral Normand-Picard depuis le sud du département de la Manche au nord de la Somme. Sur ces 700 km de côtes, un total de 94 stations d’échantillonnages a été prospecté au printemps 2013 (avril-mai).
Pour les détails sur les protocoles, voir les liens décrits à la question 9c.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur la surveillance de quatre espèces non indigènes. Les protocoles de suivi sont disponibles via les liens internet suivants :
Pour Bonamia Ostreae : http://archimer.ifremer.fr/doc/2009/publication-6946.pdf.
Pour Crepidula fornicata : http://archimer.ifremer.fr/doc/00156/26747/24845.pdf
Pour Crassostrea gigas : http://www.smel.fr/wp-content/uploads/2015/03/RAP_INTER_HLIN_2013.pdf
Pour Hemigrapsus : http://www.rolnp.fr/rolnp/index.php/ressources-et-travaux/ressources/etudes-et-syntheses#biodiversité (Etat de colonisation des décapodes invasifs du genre Hemigrapsus sur le littoral normand-picard (COHENOPI) - J-C. Dauvin, 2013)
MMNFR-D3_EspCom-1-Peche_Pro
Activities extracting living resources (fisheries including recreational, maerl, seaweed)
La couverture spatiale correspond aux zones de pêche des navires équipés. le suivi d’activité est réalisé afin d’approcher les pressions, qui ne sont pas toutes directement appréhendables par un suivi
2015-9999
OTH
Pour la mise en œuvre de ce sous-programme, il est prévu de s’appuyer sur les dispositifs existants suivants :
- les dispositifs dont les données alimentent le système d’information halieutique (SIH) et le système d’informations pêche et aquaculture (SIPA), mis en œuvre au titre de la PCP ;
- les dispositifs ou projets mis en œuvre de manière complémentaires à la réponse aux exigences de la PCP afin notamment de répondre à l’enjeu de suivi de certains métiers en zone côtière (tels RECOPESCA).
Les méthodes de surveillance employées sont précisées sur les sites internet suivants, décrivant ces dispositifs.
Site du SIH : http://sih.ifremer.fr/
Site du SIPA : http://www.sipa.dpma.developpement-durable.gouv.fr/
Présentation de RECOPESCA : http://sih.ifremer.fr/content/download/19977/129259/file/plaquette_recopesca___fevrier_2009.pdf
MMNFR-D3_EspCom-2-Peche_Recreative
Activities extracting living resources (fisheries including recreational, maerl, seaweed)
Au niveau spatial, les zones concernées sont les secteurs d’activités des pêcheurs récréatifs, à pied comme en bateau. L’aire d’activité est très généralement côtière, voire se limite à la zone de balancement des marées (pêche à pied). Les suivis se font à terre (enquêtes téléphoniques), à pied sur le littoral (enquêtes de terrain) ou grâce à des survols aériens (campagnes de comptages). Les dispositifs ont des fréquences temporelles différentes. Il existe un dispositif particulier, le projet "Life + pêche à pied" sur des sites-pilotes (5 dans la sous-région).
2015-9999
OTH
Les suivis se font à terre (enquêtes téléphoniques), à pied sur le littoral (enquêtes de terrain), ou grâce à des survols aériens (campagnes de comptages).
Des précisions sont disponibles sur le site du SIH : http://sih.ifremer.fr/Description-des-donnees/Les-donnees-collectees/Peche-recreative
MMNFR-D3_EspCom-3-Echantillonnage_Captures
Other
Au niveau spatial, l’approche se fait à l’échelle des stocks exploités. Les échelles spatiales sont donc très variables et s’imbriquent selon les espèces considérées ; les stocks visés peuvent être partagés entre plusieurs pays ou au contraire très locaux. La surveillance s’effectue donc plutôt selon les métiers qui ciblent ces stocks que selon les zones concernées.
2015-9999
OTH
Il est prévu de se fonder sur l’existant mis en œuvre pour les besoins du règlement DCF, dont les protocoles et méthodes de surveillance mises en œuvre sont précisées aux liens suivants :
- OBSVENTES – échantillonnages des apports sous les criées et sur les marchés (http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=f6f20177-c190-4feb-8410-3454c19e6d8f&xsl=mdviewer) ;
- OBSMER – échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf) ;
- SIH Ifremer – pôle de sclérochronologie et paramètres biologiques des espèces cibles (http://sih.ifremer.fr/).
MMNFR-D3_EspCom-4-Campagnes_Halieutiques
Other
Au niveau spatial, les plans d’échantillonnage sont conçus en fonction des espèces définies comme prioritaires pour les évaluations de stocks (démersaux, pélagiques, benthiques). La stratification est fonction de la bathymétrie ou selon des carroyages ou radiales précis.
2015-9999
OTH
La surveillance est opérée grâce à des navires de recherche (côtiers, hauturiers), des navires professionnels, des navires d’opportunité ou des moyens aériens.
- Campagnes halieutiques labellisées DCF (opérationnelles sur la base des requis DCF) :
Démersales : international bottom trawl survey (IBTS) ;
- Autres campagnes halieutiques cofinancées ou financées (financement par le maître d’ouvrage de la campagne et d’autres financeurs – conseils régionaux ou professionnels) :
Démersales : campagnes IGA, NOURSOM et CRUSTAFLAM (opérationnelles sur la base des requis IGA), campagnes coquilles Saint-Jacques COMOR et COSB (opérationnelles mais dépendant de cofinancements locaux, les projets d’aménagement des suivis et les structures bénéficiaires sont en cours de redéfinition) ;
- Campagnes halieutiques non cofinancées (financement par le maître d’ouvrage de la campagne) :
Démersales hauturières : Channel Ground Fish Survey (CGFS), opérationnelle mais dont l’avenir dépend de l’obtention de cofinancements.
- Campagnes locales d’évaluation annuelle de mollusques :
- Evaluation des gisements mouliers de l’Est Cotentin ;
- Suivi de la pêcherie de bulots de l’Ouest Cotentin (SUPERB).
Les protocoles sont disponibles sur le site du SIH : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=AE35246211355E11B6E6D06C029DD0B1
MMNFR-D5_Eutrophisation-5-Apports_Fluviaux
Nutrient inputs - land-based sources
La couverture spatiale et l’échantillonnage se fondent sur le réseau de stations de mesure mobilisées dans le dispositif existant mis en œuvre par le service de l’observation et des statistiques (SOeS), à partir des données sur la qualité de l’eau produites par les agences de l’eau (en particulier dans le cadre de la mise en œuvre de la directive cadre sur l’eau) et des données relatives à l’hydrométrie collectées par un réseau de stations hydrométriques.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre ou sur l’eau grâce à des mouillages instrumentés ou moyens nautiques légers. La modélisation et la télédétection sont aussi utilisées.
La surveillance mobilise le réseau d´observations des stations hydrométriques dans le cadre du programme RID d´OSPAR, ainsi que des réseaux locaux dédiés à l´étude des flux de nutriments, opérés par les Agences de l´Eau, les DREAL, les DDTM, les universités... dont certains sont déjà utilisés dans le cadre du RID.
Le réseau local "flux nutriments Artois-Picardie" sera valorisé pour le suivi des apports fluviaux en nutriments au titre de la surveillance DCSMM.
La méthode de suivi du programme RID est décrite dans le document "RID Principle: Comprehensive Study on Riverine Inputs and Direct Discharges (reference number: 19985), as amended by ASMO 2005 (Annex 5 to the ASMO 2005 Summary Record, ASMO 05/13/1" : http://www.ospar.org/v_measures/get_page.asp?v0=98-05f_Principes%20RID.doc&v1=5
MMNFR-D5_Eutrophisation-6-Marees_Vertes
Other
Le phénomène des « marées vertes » peut être décrit comme une prolifération soudaine et excessive de macro-algues opportunistes au printemps et en été dans la zone intertidale, aboutissant à des échouages sur les plages et le fond des baies, la surveillance suivra donc ces zones sur les côtes de Normandie et de Bretagne. Les survols du linéaire côtier se font trois fois par an, des ajustements seront apportés pour couvrir des zones complémentaires, notamment en fonction de l´évolution des zones concernées par le développement de blooms algaux.
2015-9999
OTH
Le suivi des marées vertes consiste en enquêtes menées auprès des communes littorales (concernant les quantités échouées et ramassées) et en trois survols du linéaire côtier avec contrôles de terrain aux périodes suivantes : mi-mai, mi-juillet, mi-septembre, auxquels s´ajouteront d´autres survols si nécessaire pour certaines zones (vasières).
Le réseau de suivi des algues vertes est décrit sur la fiche Sextant suivante : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=f67978de-4bc5-498b-8dc3-429027006519&xsl=mdviewer
Le protocole est décrit dans le document suivant : http://envlit.ifremer.fr/content/download/81266/556720/version/1/file/DCE_Bloom+opportunistes_CEVA_2011.pdf
MMNFR-D5_Eutrophisation-8-Apports_Atmos
Nutrient inputs - from atmosphere
L’objectif de ce sous-programme est d’évaluer les apports atmosphériques dans le milieu marin et de permettre un suivi des sources de pressions.
L´approche sera fondée sur les estimations des émissions atmosphériques d’azote (par modélisation eulérienne – Unified EMEP Model) ainsi que des calculs des retombées atmosphériques d’azote recueillies dans le cadre du programme exhaustif de surveillance de l’atmosphère (comprehensive atmospheric monitoring programme - CAMP, mis en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR) à partir de modèles dans la zone maritime OSPAR pour la sous-région marine Manche - mer du Nord.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre ou sur l’eau grâce à des mouillages instrumentés. La modélisation est utilisée.
L´approche sera fondée sur les estimations des émissions atmosphériques d’azote (par modélisation eulérienne – Unified EMEP Model) ainsi que des calculs des retombées atmosphériques d’azote recueillies dans le cadre du programme exhaustif de surveillance de l’atmosphère CAMP, mis en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR, décrit dans le document ci-dessous :
http://www.ospar.org/documents/dbase/decrecs/agreements/01-07e_CAMP%20Principles.doc
MMNFR-D7_ChangementsHydro-1-Hydrologie
Water column - hydrological characteristics
L’objectif de ce sous-programme est de permettre la surveillance des changements des conditions hydrologiques et hydrodynamiques dans le milieu marin. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
La priorité est mise d’une part sur les secteurs où les pressions exercées sont les plus fortes, et d’autre part sur l’extension des suivis et de la production de données dans les secteurs du large. Le sous-programme fait appel à des dispositifs variés, n´ayant pas tous la même fréquence de mise en oeuvre et opérant sur des territoires différents et à des échelles différentes.
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OTH
La mise en place d’une surveillance opérationnelle des conditions hydrodynamiques et hydrologiques à différentes échelles spatio-temporelles nécessite l’établissement d’un système d’observation pérenne et de simulations numériques pour suivre et prévoir en continu le devenir de l’océan, et fait appel à des moyens et outils variés : navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, moyens aériens, mouillages instrumentés, exploitation de bases de données d’usages, télédétection, modélisation.
Les méthodologies utilisées sont celles des dispositifs suivants :
- Observation de terrain : campagnes IGA (http://wwz.ifremer.fr/lern/Observation/Environnement/Impact-des-grands-amenagements-IGA) ; les campagnes d´hydrographie et d´océanographie physique planifiées du SHOM ; prélèvements et mesures à partir de navires d´opportunité à l´aide de systèmes automatisés ou semi-automatisés type ferrybox (fiche Sextant : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=57854f45-869a-4e32-a2d0-6014f76281d0&xsl=mdviewer) ; infrastructure de collecte de données du consortium Coriolis (http://www.coriolis.eu.org/) ; bouées instrumentées MAREL ; REPHY (http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=aa8fe568-d2c0-4b53-a8bb-d9fcef2b5293&xsl=mdviewer) et réseaux régionaux : suivi régional des nutriments (SRN, http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=2f294ab4-e418-453b-a1da-3fa1b159a6ab&xsl=mdviewer) et réseau hydrologique littoral normand (RHLN, http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=895f6a06-273d-42cd-89f3-cf63e0dfab6c&xsl=mdviewer) ; RECOPESCA (http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-defis/Les-partenariats/Avec-les-professionnels/Recopesca) ; Réseau d’observation du niveau de la mer (RONIM) (http://refmar.shom.fr/fr/partenaires/producteurs-de-donnees/reseau-maregraphique-ronim) ; RESOMAR (http://resomar.cnrs.fr/) et SOMLIT (http://somlit.epoc.u-bordeaux1.fr/fr/) ; Centre d’archivage national de données de houles in situ (CANDHIS, http://candhis.cetmef.developpement-durable.gouv.fr) ; Bouées Météo France (http://www.meteo.shom.fr/real-time/) ; observations par satellites de température de surface, couleur de l´océan (MyOcean, AVISO, CERSAT, Vigisat) et vagues.
- Modélisation de la circulation océanique, des états de mer, de la marée : PREVIMER (http://www.previmer.org/) ; MERCATOR (http://www.mercator-ocean.fr/fre/) (modèles OPA/NEMO, HYCOM, MARS, TELEMAC 3D, ECWAN, WWIII, MFWAM)
Voir aussi la page http://www.ifremer.fr/sextant/fr/web/dcsmm/documentation-annexe2
MMNFR-D7_ChangementsHydro-2-PhysicoChimie
Water column - chemical characteristics
L’objectif de ce sous-programme est de permettre la surveillance des changements des conditions physico-chimiques dans le milieu marin. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine. Les zones qui seront suivies prioritairement dans le cadre de ce sous-programme sont :
pour le descripteur « changements hydrographiques » : zones soumises à des changements permanents des conditions hydrographiques (à dire d’experts) ;
Pour le descripteur « biodiversité » : in situ dans chacun des paysages hydrologiques et zones d’intérêt identifiés dans le cadre des travaux menés sur les habitats pélagiques ;
Pour le descripteur « eutrophisation » : points représentatifs de différentes masses d’eau de transition (MET) et masses d’eau côtières (MEC) telles que délimitées dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau, considérant que l’étude de l’eutrophisation peut se résumer à une bande très côtière.
La majorité des paramètres sont historiquement mesurés à basse fréquence (le plus souvent bimensuelle) en domaine côtier par les réseaux de surveillance et d´observation non automatisés. Pour la mise en œuvre de ce sous-programme, des compléments ou adaptations de ces dispositifs existants sont proposées pour permettre l’acquisition de données à une fréquence plus importante, en complément des images satellites et des données issues de la modélisation.
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OTH
La surveillance des paramètres physico-chimiques fera appel à des moyens variés : navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, mouillages instrumentés, exploitation de bases de données d’usages, télédétection, modélisation.
Plus précisément, les dispositifs utilisés sont : Suivi satellitaire de surface ; Suivi IGA (Impacts des Grands Aménagements) (http://archimer.ifremer.fr/doc/00036/14710/12016.pdf) ; Réseaux RECOPESCA (http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-defis/Les-partenariats/Avec-les-professionnels/Recopesca) et REPHY (http://envlit.ifremer.fr/content/download/81386/558742/file/Cahier_REPHY_2012_version_finale_12_sep_%202012.pdf) ; les réseaux SOMLIT ((http://somlit.epoc.u-bordeaux1.fr/fr/) et Resomar-Pelagos (http://resomar.cnrs.fr/) ; bouées MAREL, suivi Ferrybox (http://wwz.ifremer.fr/lpo/content/download/60603/828366/file/08_VAS_TSG_Pascal_Morin.pdf), campagnes scientifiques et hydrographiques et modélisation (MARS 3D).
Les protocoles de prélèvement, de conservation et d´analyses des échantillons pour l´analyse des nutriments sont détaillés dans les document ci-dessous :
• Aminot & Kérouel, 2004 ; Aminot & Kérouel, 2007 ;
• Lignes directrices OSPAR JAMP de la surveillance continue de l’eutrophisation : nutriments ;
• Lignes directrices OSPAR sur les procédures harmonisées de quantification et de notification des nutriments (HARP-NUT) (Ref. 2004-2) ;
• Eutrophication Monitoring Programme (OSPAR Agreement 2005-4 – en révision) (Annexe 5) ;
• ICES advice on the review and update of JAMP eutrophication monitoring guidelines (2009) ;
• Daniel A., 2009. Technique de prélèvement hydrologique. DVD d’apprentissage ;
• Daniel A ., 2009. Document de méthode hydrologie. Consignes pour le prélèvement d’échantillons d’eau en vue de mesures hydrologiques. Rapport DYNECO/PELAGOS/09.01 ;
• Daniel A., Kerouel R., Aminot A., 2010. Document de méthode hydrologie. Compléments au manuel de méthodes d’analyses en milieu marin « Dosage automatique des nutriments dans les eaux marines » (2007). Rapport DYNECO/PELAGOS/10.05.
MMNFR-D7_ChangementsHydro-3-Modif_Sedim
Other
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les modifications de la nature des fonds, qu’elles soient temporaires ou permanentes, en lien avec la surveillance des pressions physiques d’origine anthropique, notamment la pêche aux arts traînants. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
Les sites de suivi dépendent de la distribution des activités anthropiques et des enjeux écologiques du milieu. Le suivi est principalement localisé dans la zone sous influence des activités suivantes : artificialisation des fonds marins, mouillage, clapage de sédiments, extraction de matériaux et de rechargement de plage, aquaculture, pêche aux arts traînants.
Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux zones à dynamique sédimentaire particulière telles que les vasières et les dunes de sables.
Les zones d’emprise d’activité ne sont pas forcément les mêmes que les zones d’influence des activités. L’un des enjeux de la surveillance consiste à détecter les zones d’influence et d’emprise de la source de pression.
Exploitation des études d’impacts des activités et suivis réglementaires associées : le suivi couvre l’ensemble des zones d’influence des activités citées ci-dessus. Le suivi est également utile pour les finalités des sous-programmes de suivi des activités réglementaires (sous-programme 10 et sous-programme 11 du programme « habitats benthiques et intégrité du fond marin »).
Suivis in situ dans les zones d’influence et d’emprise de la source de pression : la localisation des sites et la fréquence du suivi restent à préciser. Les sites de suivi dépendent de la distribution des activités anthropiques et des enjeux écologiques du milieu. Le suivi est principalement localisé dans la zone sous influence des activités suivantes : artificialisation des fonds marins, mouillage, clapage de sédiments, extraction de matériaux et de rechargement de plage, aquaculture, pêche aux arts traînants.
Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux zones à dynamique sédimentaire particulière telles que les vasières et les dunes de sables.
La fréquence dépendra des sources de pressions, des pressions et du paramètre suivi.
Certaines occupations (artificialisation côtières, construction d’ouvrage pour la production d’énergie marine renouvelable) ont vocation à être pérennes. La mesure de leur influence (emprise de la modification sédimentaire et hydrodynamique) sera faite de façon exhaustive une première fois au cours du premier cycle, et mis à jour lors du suivant. D’autres activités (pêche au fond, dragage, clapage, extraction de matériaux) nécessitent un suivi plus fréquent et organisé en fonction des périodes d’activité annuelles. Les données REBENT sont recueillies dans le cadre de la DCE, elles peuvent donc être agrégées à l´échelle de l´UE. Les données du SHOM peuvent être agrégées à l´échelle nationale.
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OTH
Le suivi de la nature et de la morphologie des fonds marins s’opère en général lors des campagnes de bathymétrie, de sédimentologie et d’hydrographie (sondeurs, Lidar, topographie, imagerie, imagerie acoustique, prélèvements sédimentaires). Les états initiaux des études d’impacts des activités (EIA) et les suivis environnementaux nécessitent également la réalisation de campagnes topo-bathymétriques et sédimentologiques.
Les méthodologies utilisées sont celles des dispositifs suivants :
-études d´impacts des activités (impactant les fonds marins) et suivis réglementaires environnementaux associés à ces activités (artificialisation du littoral et des fonds, extraction sélective de matériaux en mer et rechargement des plages, dragage et immersion de matériaux en mer, mouillages, aquaculture)
-Suivis Dunes du Pas-de-Calais
-Suivi Dunes du SHOM (http://www.shom.fr/les-activites/activites-scientifiques/sedimentologie/dunes-sous-marines/)
-Campagnes océanographiques effectuant des relevés bathymétriques et production de données alimentant la base de données bathymétrique du SHOM (BDBS) (http://sextant.ifremer.fr/record/9b13ba36-a5e8-463c-9988-5708a01bd3ac/)
-dispositif DCE Benthos (= REBENT national) (fiches techniques disponibles ici : http://www.rebent.org/documents/index.php)
-REFMAR, TDB
Pour le premier cycle de mise en œuvre de ce sous-programme, les dispositifs existants seront complétés, notamment par la densification du réseau DORA par l’augmentation du nombre de stations. La cage Dora présente l’intérêt d’être un dispositif grand fond multi- paramétrable permettant d’obtenir de multiples données (turbidité, courant, température, etc.). Des caméras peuvent également y être intégrées. Ce type de dispositif peut donc convenir à la fois pour le volet hydrodynamique/physico-chimique afin d’acquérir des données pour la modélisation hydrodynamique et morpho-sédimentaire, et pour les volets biologiques (populations benthiques) dans un contexte intégrateur. Les cages Dora peuvent être mises en place de la côte jusqu’à des fonds de 4000 m.
MMNFR-D7_ChangementsHydro-4-Meteorologie
Other
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les conditions météorologiques. Il couvre l´ensemble de la sous-région marine.
2015-9999
OTH
La prévision météorologique marine s’appuie sur des observations in situ, réalisées par du suivi à terre, des navires côtiers, des navires hauturiers, des navires d’opportunité, des moyens aériens, des mouillages instrumentés et la télédétection, ainsi que sur l´exploitation de bases de données d’usages et la modélisation.
Il faut notamment citer le réseau de bouées Météo-France et les modèles ARPEGE (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article121), ALADIN (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article122) et AROME (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article120). Ces dispositifs couvrent les besoins de la surveillance DCSMM.
MMNFR-D8_Contaminants-1-Organismes_Marins
Contaminant levels - in species, including seafood
Actuellement, les contaminants font l’objet d’un suivi systématique en France dans les poissons et les mollusques côtiers. La surveillance existante s’opère par prélèvements dans les ports ou en criées, sur le littoral, à pied ou en plongée, ou à l’aide de petits navires côtiers. Ce suivi sera étendu aux navires hauturiers pour acquérir des données sur les organismes du large. La fréquence d’échantillonnage est d’une fois par an pour les réseaux spécifiques aux mollusques, et tout au long de l’année pour les suivis sanitaires de la DGAL.
Le suivi des contaminants dans les mammifères marins est prévu par le réseau national d’échouages (RNE) avec une fréquence de 6 ans.
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OTH
La surveillance s’opère à terre (ports et criées), sur le littoral à pied ou en plongée (rarement), et via des navires côtiers et hauturiers.
La surveillance dans les mollusques côtiers est effectuée par le réseau ROCCH. Le cahier de procédures est disponible en ligne : http://envlit.ifremer.fr/content/download/80833/552225/version/2/file/DPROCT1A.pdf
La surveillance dans les poissons, mollusques, céphalopodes et crustacés mobilise :
- les PSPC de la DGAl : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN20138185Z_cle8cfbbd-2.pdf (voir aussi http://alimentation.gouv.fr/securite-sanitaire-surveillance-controle)
- des moyens dédiés aux campagnes halieutiques (sous réserve de faisabilité)
- des analyses effectuées par l´Agence de l´eau Seine-Normandie sur les micropolluants dans le biote
La surveillance de la contamination des mammifères marins s´appuie sur le RNE (voir le programme "mammifères marins")
MMNFR-D8_Contaminants-2-Milieu
Contaminant levels - in water/sediment
La couverture spatiale est celle du réseau « ROCCH sédiment », qui concerne actuellement les eaux côtières, depuis les estuaires jusqu’à la limite des masses d’eau identifiées au titre de la DCE (couverture actuelle à étendre au plateau continental).
Le suivi dans les sédiments côtiers et du plateau continental sera complété par un suivi de la contamination dans les sédiments portuaires. Les ports, bien que peu étendus par rapport aux surfaces des sous-régions marines, constituent des zones intéressantes à suivre en tant que zones souvent impactées par la contamination et elles-mêmes sources de contamination potentielles. L´échantillonnage a lieu tous les 6 ans pour le sédiment du plateau (dispositif ROCCH) et tous les 3 ans pour les sédiments portuaires (dispositif REPOM).
L’expérience du premier plan de gestion pris en application de la DCE, de même que l’inventaire exceptionnel en cours, semblent indiquer que certains contaminants dont le suivi est requis par la DCE ne sont pas décelables dans les sédiments ni dans la colonne d’eau. Les modalités de mesure pourraient ainsi être modifiées, ou la liste des contaminants effectivement mesurables réduite. Le REPOM récolte des données à l´échelle nationale. Le réseau ROCCH sédiment s´inscrit dans le cadre d´OSPAR et de la DCE.
2015-9999
OTH
La collecte de données se fait par navires côtiers.
Le protocole OSPAR (auquel répond le ROCCH) est décrit dans le document cité question 4l
Le REPOM permet d´apporter des informations sur l´état de la contamination des sédiments portuaires.
Site du REPOM : http://www.developpement-durable.gouv.fr/L-objectif-du-REPOM.html
MMNFR-D8_Contaminants-3-Effets_Org_Marins
Other
Les zones cibles sont celles où les sources de contaminants sont identifiées (littoral) et où les risques de contamination sont présents, ce qui inclut certains secteurs du large. Il est proposé de mettre en place le dispositif suivant :
Imposex selon les dispositions de la convention OSPAR : suivi annuel de l’effet provoqué par le TBT sur des gastéropodes côtiers (30 stations en Manche - mer du Nord) ;
Autres effets biologiques : l’échantillonnage sera effectué lors de campagnes côtières dédiées ;
Échantillonnage tous les 3 ans.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral ou à l’aide de navires côtiers et hauturiers scientifiques. Le suivi des effets biologiques conduit à prélever, lors de campagnes hauturières, une liste spécifique d’espèces, à opérer des observations directes (pathologies externes), et à prélever de la bile dès la capture.
Le protocole pour l´imposex est décrit dans le document JAMP Guidelines for Contaminant-Specific Biological Effects : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CDEQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.ospar.org%2Fdocuments%2Fdbase%2Fdecrecs%2Fagreements%2F08-09e_contaminants%2520specific%2520bef.doc&ei=VVVsVZ68Kcm0UcyIgJAI&usg=AFQjCNGKKbbHSnNYsovqqt-CdqMrCXlJzg&bvm=bv.94455598,d.d24&cad=rja
L’extension de la surveillance au large et sur les poissons nécessite la mise en place d’un nouveau suivi. Au vu de la difficulté rencontrée pour le réaliser dans le cadre des campagnes halieutiques existantes (CGFS, EVHOE (ou PELGAS)) pour des raisons logistiques, il sera mis en place des campagnes dédiées au suivi des effets biologiques.
MMNFR-D8_Contaminants-4-Apports_Fluviaux
Contaminant inputs - land-based sources
L’objectif de ce sous-programme est d’évaluer les apports en contaminants des fleuves afin de mesurer les pressions auxquelles sont soumises les eaux littorales. La zone suivie correspond à l’ensemble de la sous-région marine. Concernant la stratégie d’échantillonnage, un minimum de 12 mesures par an est requis pour les « rivières principales ». Un minimum de 4 mesures est demandé dans les autres cas.
2015-9999
OTH
La méthode de suivi (pour le programme RID OSPAR) est décrite dans le document Evolution des Flux polluants à la mer : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED34.pdf
Le réseau local « flux nutriments Artois-Picardie » sera valorisé pour le suivi des apports fluviaux en contaminants dans le cadre de la mise en œuvre de la DCSMM. En effet, les données d’hydrométrie acquises dans le cadre de ce réseau permettront, lorsque les stations de mesure coïncideront avec des stations de mesure de la qualité chimique des eaux de surface et des polluants spécifiques de l’état écologique au titre de la DCE, de calculer des données de flux.
MMNFR-D8_Contaminants-5-Pollutions_Aigues
Contaminant inputs - sea-based acute events, incl. oil spills
Ce sous-programme a pour objectif de suivre les pollutions accidentelles, notamment par hydrocarbures. Il concerne donc toute la sous-région marine.
Le suivi des oiseaux mazoutés se fait sur les plages. Le suivi des oiseaux mazoutés est réalisé dans la sous-région marine Manche - mer du Nord selon les conditions d’échantillonnage prévues pour le calcul de l’indicateur EcOQO « Guillemots mazoutés » prévu dans le cadre de la mise en œuvre de la convention OSPAR .
Pour le suivi l’origine, l’occurrence et l’étendue des épisodes de pollution ; le détail de l’échantillonnage sera précisé ultérieurement. Les données oiseaux mazoutés sont collectées dans le cadre d´OSPAR, et peuvent donc être agrégées au niveau sous-régional et régional.
Les données du Cedre sont recueillies au niveau national.
2015-9999
OTH
Pour le suivi des oiseaux mazoutés, la méthode utilisée est celle du calcul de l’indicateur EcOQO « Guillemots mazoutés » prévu dans le cadre de la mise en œuvre de la convention OSPAR. Des éléments de protocole sont disponibles à l’adresse suivante : http://qsr2010.ospar.org/fr/ch09_01_03.html#box_9_2
Pour le suivi des épisodes de pollution, mobilisation du dispositif « rapport de pollution » du Cedre.
http://wwz.cedre.fr/Nos-ressources/Rejets-en-mer/Rejets-d-hydrocarbures/Rapport-de-pollution
Site du Cedre : http://wwz.cedre.fr/
MMNFR-D9_QS-2-Contamination_Phycotoxines
Contaminant levels - in species, including seafood
Le suivi de la contamination par les phycotoxines est effectué par le REPHY (réseau de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines) pour les coquillages dans leur milieu naturel, c’est-à-dire dans les zones de production (parcs, filières, bouchots, etc.) ou dans les zones de pêche professionnelle.
Pour ce qui concerne les coquillages sortis du milieu marin (c’est-à-dire dans les établissements d’expédition conchylicoles, sur les marchés, dans le circuit de distribution, avant l’exportation), un suivi est organisé par les plans de surveillance et de contrôle (PSPC) de la direction générale de l’alimentation (DGAL). Dans le cadre du REPHY, des prélèvements d’eau sont réalisés régulièrement toute l’année sur une soixantaine de points de prélèvement répartis sur l’ensemble du littoral français. Lors des occurrences d’espèces toxiques, la surveillance est renforcée : des points supplémentaires sont activés (200 points mobilisables au total) et la fréquence des prélèvements d’eau est augmentée. En outre, les coquillages du secteur concerné sont simultanément prélevés et soumis à des analyses visant à évaluer leur toxicité.
Les suivis des PSPC de la DGAl sont effectués tout au long de l’année, avec une couverture nationale.
2015-9999
OTH
La surveillance de la contamination des bivalves par les phycotoxines est opérée par le Rephy à pied sur le littoral, en plongée (rarement), et à l’aide de petits navires côtiers ou de navires professionnels de pêche (pour les gisements au large)
http://envlit.ifremer.fr/content/download/81386/558742/version/4/file/Cahier_REPHY_2012_version_finale_12_sep_+2012.pdf (cahier de procédure REPHY)
Pour ce qui concerne les coquillages sortis du milieu marin (c’est-à-dire dans les établissements d’expédition conchylicoles, sur les marchés, dans le circuit de distribution, avant l’exportation), le suivi est organisé par les plans de surveillance et de contrôle (PSPC) de la direction générale de l’alimentation.
http://agriculture.gouv.fr/securite-sanitaire-les-plans-de-surveillance-et-de-controle
MMNFR-D9_QS-3-Contam_Microbiologique
Other
Les zones suivies sont les eaux à risque du point de vue de la contamination des coquillages (pêche récréative, zones de production aquacole) et des eaux de baignade. Le suivi des eaux de baignade se fait dans les sites de baignade durant la saison balnéaire.
La fréquence de surveillance des eaux de baignade dépend de la saison ainsi que de divers facteurs (qualité des années précédentes, dégradation de la qualité au cours de la saison, etc.)
Les prélèvements de coquillages pour le REMI sont effectués mensuellement, ou si le niveau de contamination de la zone est stable de façon bimestrielle.
Les PSPC sont réalisés tout au long de l´année Le REMI et les PSPC sont des réseaux nationaux. Le suivi des eaux de baignade se fait conformément à la directive européenne.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère essentiellement à pied sur le littoral.
Les dispositifs « suivi de la qualité des eaux de baignade » (Agence Régionale de Santé, ARS), « suivi des zones de pêche à pied récréative » (ARS), « plan de surveillance et de contrôle de la DGAL » et « REMI » seront utilisés pour le suivi des contaminants microbiologiques côtiers.
La méthode mise en oeuvre par les ARS pour le suivi des eaux de baignade est décrite sur la page suivante : http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/controle/realisation.html
Pour les zones de pêche à pied récréative : http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/conseils/peche_sanitaire_s.html
Le protocole de suivi du REMI est décrit ici : http://envlit.ifremer.fr/content/download/82438/584844/version/2/file/Cahier_REMI_dpmicsO-2014.pdf
Présentation de la mise en oeuvre des PSPC : http://agriculture.gouv.fr/securite-sanitaire-les-plans-de-surveillance-et-de-controle
MOFR-D10_Dechets-2-Flottants
Litter - characteristics and abundance/volume
Au niveau spatial, les zones prioritaires sont celles où les sources sont identifiées et les risques sanitaires sont présents. La surveillance par survol aérien aura lieu tous les six ans, les campagnes halieutiques opportunistes sont annuelles. Nécessite la mise en place d´un dispositif spécifique s´appuyant sur le programme national PACOMM, jugée possible à court terme.
2015-9999
OTH
Cette surveillance sera réalisée par des survols aériens ayant également d’autres finalités (suivi des mammifères marins et oiseaux par exemple), ainsi que par des observations opportunistes depuis des navires (navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité).
Il existe un protocole fondé sur l´observation aérienne (SAM3/PACOMM) mis en œuvre en 2012 pour l´observation des prédateurs supérieurs marins. Ce dispositif reste global et ne concerne que les gros débris flottants. Il donne une bonne indication de la répartition.
Pour les protocoles de comptages à partir des navires, se référer à :
Galgani F., G Hanke, S Werner, L Oosterbaan, P Nilsson, D Fleet, S Kinsey, R Thompson, J van Franeker, T Vlachogianni, M Scoullos, J Mira Veiga, A Palatinus, M Matiddi, T Maes, S Korpinen, A Budziak, H Leslie, J Gago and G Liebezeit (2013) , Monitoring Guidance for Marine Litter in European Seas. MSFD GES Technical Subgroup on Marine Litter (TSG-ML), 120 pages (op.cit.)
http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/30681/1/lb-na-26113-en-n.pdf
MOFR-D10_Dechets-3-Fond
Litter - characteristics and abundance/volume
Au niveau spatial, les zones cibles sont les zones chalutables.
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OTH
La surveillance s’opère à l’aide de navires hauturiers scientifiques (campagnes MEDITS).
Les éléments de protocole sont ceux du manuel de référence européen Guidance on Monitoring of marine litter in european seas : http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/30681/1/lb-na-26113-en-n.pdf
MOFR-D11_Bruit-1-Emissions_Continues
Diffuse underwater noise - distribution, frequency and levels
Ce sous-programme repose sur l’exploitation de données collectées et bancarisées par les organismes chargés de la surveillance de la navigation dans l´ensemble de la sous-région marine et les eaux adjacentes. La surveillance de la navigation est opérationnelle pour les navires réglementairement soumis à la géolocalisation. On suit donc le trafic dans l´ensemble de la sous-région marine.
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OTH
Ce sous-programme consiste en l’exploitation de données acquises :
- en continu sur la situation de la navigation (surveillance humaine, AIS, VMS, …) pour les navires équipés d’un système de géolocalisation ;
- par la compilation de données déclaratives ;
- par la surveillance humaine, via des études spécifiques pour les navires et engins non concernés par les systèmes de surveillance maritime afin d’enrichir les connaissances sur les impacts locaux dus à l’utilisation d’engins motorisés et petites unités (manifestations nautiques, tourisme, pêche récréative, …).
L´obligation d´émettre sa position par le système VMS, pour les navires de pêche, émane du règlement de contrôle de la Politique Commune de la pêche.
Les navires de pêche professionnelle de plus de 15 mètres, et depuis le 1er janvier 2012 tous les navires de plus de 12 mètres immatriculés dans l’Union européenne, sont soumis au système de surveillance des navires par satellite (VMS, Vessel Monitoring System). Ce système a pour fonction de fournir la position des navires à intervalle régulier. Plus précisément, les données transmises sont : l´identification du navire de pêche, sa position géographique, la date et l´heure de la position, la vitesse et le cap du navire de pêche.
Les modalités d´application du système de surveillance des navires par satellite sont définies par le application/pdf Règlement CE n°2244/2003 VMS : http://sih.ifremer.fr/content/download/20089/129952/file/reglement%20CE_2244-2003-VMS.pdf
L´obligation d´émettre sa position par le système AIS, pour les navires d´une certaine taille, émane des règlements de l´Organisation Maritime Internationale.
MOFR-D11_Bruit-2-Emissions_Impulsives
Acute underwater noise - distribution, frequency and levels
Les émissions impulsives sont générées par l’exploration sismique, les levés géophysiques, les expérimentations acoustiques, la tomographie acoustique, les travaux off-shore, les explosions (chantiers, aménagement, neutralisation d’engins pyrotechniques…).
Ce suivi est imposé par la construction du critère 11.1 qui demande de recenser les jours d’occurrence de ce type d’émission. Il repose sur la compilation et l’exploitation de données déclaratives antérieures aux émissions effectives (demande d’autorisation de travaux) ou postérieures aux émissions effectives (rapport de données, bilan de levés, …).
La résolution prévue en France est le quart de degré avec des zooms possibles sur des zones à enjeux spécifiques.
Néanmoins, la couverture spatiale sera conditionnée à l’accès aux données et à la déclaration des émissions par les usagers.
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Le recensement des émissions impulsives fait l’objet d´un protocole au niveau européen sous l’égide du groupe de travail dédié, le « TSG Noise ». Ce protocole dresse le type de signaux à recenser ainsi que leurs caractéristiques techniques. Globalement, le recensement est basé sur des données déclarées par les usagers.
http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/MSFD_reportTSG_Noise.pdf
Le suivi des émissions impulsives ne peut être assuré dans un premier temps que par la compilation de données déclaratives antérieures aux émissions effectives (demande d’autorisation de travaux) ou postérieures aux émissions effectives (rapport de données, bilan de levés, …). Le seul dispositif est le portail d’accès aux données pétrolières nationales géré par le BRGM (PADPN dit « Guichet H »). Ce dispositif prend en compte l’exploration sismique et les forages une fois les opérations réalisées. Il ne prend toutefois pas en compte les demandes préalables.
Les autres sources d’information sont pour l’instant éparses et pour la plupart non exhaustives. On peut citer les levés géophysiques (y compris de sismique légère), les chantiers liés aux énergies marines renouvelables à venir, les extractions de granulats, les explosions (neutralisation des engins pyrotechniques, aménagements portuaires, …), l’océanographie acoustique (tomographie) et les essais technologiques (sonars, localisation, recherche …).
Il est donc prévu pour améliorer la couverture et la qualité des données utiles à la surveillance DCSMM disponibles sur ce sujet :
- de valoriser au mieux les données disponibles, en améliorant leur bancarisation et/ou leur collecte auprès des sources qui les détiennent ;
- d’analyser les possibilités d’améliorer des processus de déclaration prévus par la réglementation par les organismes recourant aux émissions à forte intensité. Pour les déclarations en amont, sollicitation des déclarants pour intégrer des paramètres utiles à la surveillance DCSMM avec une confirmation en aval de l’émission ;
- si nécessaire, d’envisager l’extension du processus à des cas où une déclaration ou une transmission de données serait opportune.
Ces actions seront menées dans le cadre des travaux relatifs à l’amélioration de l’accès aux données produites dans le cadre des études d’impact et des suivis environnementaux des travaux et activités autorisés. Elles pourront également relever de mesures réglementaires si nécessaire.
Les échéances seront définies au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
MOFR-D11_Bruit-3-Bruit_Ambiant
Other
La couverture sera assurée d’une part par des points fixes de longue durée (mesures dédiées) et d’autre part par des mesures d’opportunités (ex. mesures liées à des études d’impacts, mesures liées à des essais technologiques, mesures scientifiques, …).
La position des stations pourra être choisie, par ordre de priorité :
- de façon à optimiser la couverture spatiale (on évitera de les placer proches les unes des autres) ;
- en privilégiant la proximité des zones écologiques fonctionnelles (ZEF) ;
- en évitant les zones de fort trafic marchand (pour augmenter la sensibilité aux tendances) et les zones à forte activité de pêche (pour minimiser le risque de perte) ; toutefois, il pourra être intéressant de déployer des capteurs lors du premier cycle de surveillance à proximité des zones à fort trafic afin de vérifier en ces zones la pertinence des modèles. Une fois celle-ci établie, ces stations pourront être redéployées dans les zones sensibles ou les zones à pression faible ou modérée.
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OTH
Ce suivi repose sur l’utilisation de stations fixes de mesures dédiées (hydrophones en mer) et sur la compilation et l’exploitation de données d’opportunités (ex. mesures liées à des études d’impacts, mesures liées à des essais technologiques, mesures scientifiques, …).
La bande de fréquences préconisée (10 Hz-20 kHz) répond aux recommandations du groupe de travail européen (TSG Noise). http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/MSFD_reportTSG_Noise.pdf
Le suivi sera réalisé :
- en disposant des stations de mesures fixes dédiées et pérennes (des recommandations sont disponibles via le TG Noise). Le nombre idéal d’hydrophones par station est de 3 dont un près du fond (moindre variabilité), un près de la surface (forte variabilité) et un au minimum statistique annuel de la célérité du son (pour favoriser les écoutes lointaines et les forts niveaux reçus). La mesure devra être analysée suivant différentes métriques afin de séparer les différentes contributions, et en particulier pour séparer la composante continue (bruit ambiant) de la composante impulsive (sources acoustiques, explosions, …) ;
- en compilant les mesures acoustiques d’opportunité dans la gamme 10 Hz-20 kHz ; par la création d’un portail d’accueil à ces données, en fournissant les protocoles de recueil et traitement de ces données. Ce portail pourra permettre l’accueil de toutes mesures contributives par les organismes détenteurs de données ainsi que des mesures de suivi spécifiques (chantiers des énergies marines renouvelables par exemple).
MOFR-D1-4_HP-5-Phytoplancton
Pelagic habitats - community characteristics
Les zones à échantillonner ont été choisies en fonction des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau (« paysage hydrologiques ») complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (http://www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PdS-Mediterranee-occidentale.pdf, p185). L’ensemble des paysages hydrologiques ou habitats et zones d’intérêt particulier fera l’objet d’un échantillonnage afin que les successions temporelles des communautés phytoplanctoniques associées puissent être décrites. Le nombre de points dépendra de la superficie de l’habitat concerné, de la variabilité naturelle du milieu et des pressions anthropiques qui s’y exercent (les zones côtières par exemple, soumises à une grande variabilité naturelle ainsi qu’à de nombreuses pressions anthropiques, feront l’objet d’un effort accru). Utilisation de dispositifs locaux existants qui seront adaptés et/ou complétés, avec notamment homogénéisation des protocoles.
Neuf zones devront être échantillonnées. Le nombre de site par zone sera variable. Il dépendra notamment de la superficie de la zone. Il sera précisé lors du premier cycle de surveillance.
La fréquence pour le phytoplancton est :
- dans les eaux côtières de certains sites à enjeux : en continu (bouées) ;
- à la côte : infra-hebdomadaire à bi-mensuel à minima ;
- au large : mensuel à trimestriel.
Néanmoins, la fréquence de la surveillance sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle. Au sein des sous-régions marines françaises, des zones géographiques homogènes au regard des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau («paysage hydrologiques») ont étés identifiées. Elles ont été complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (9 zones en Méditerranée Occidentale).
Ces zones constituent des entités écologiquement cohérentes, aux caractéristiques environnementales et aux communautés planctoniques similaires, permettant une agréagtion des indicateurs pertinente.
2015-9999
OTH
Le suivi des communautés phytoplanctoniques nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : campagnes sur des navires côtiers et hauturiers, mouillages fixes à la côte et au large, navires d’opportunité, télédétection, modélisation .
Les suivis pérennes existants sont essentiellement basés sur des prélèvements d´eau, réalisés à pied ou en bateau. En complément des prélèvements et analyses traditionnelles, sont utilisés des systèmes semi-automatisés sur des navires d’opportunité scientifiques, commerciaux ou de plaisance, et des bouées (Continuous Plankton Recorder ou CPR, etc.). Les navires équipés de systèmes de mesure automatisées permettent d’augmenter considérablement la superficie de la zone couverte, et les bouées instrumentées la fréquence temporelle des mesures.
Concernant les analyses en laboratoire, elles sont également diverses. Pour les suivis existants, les méthodes traditionnellement utilisées sont :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Microscopie optique inversée, microscopie électronique à balayage, microscopie à épifluorescence, chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC).
Pour la diversité du pico et du nano phytoplancton :
Méthodes traditionnelles : microscopie à épifluorescence, microscopie électronique à balayage, cytométrie en flux.
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
- Méthodes indirectes (proxy via le suivi des changements de la concentration en chlorophylle et/ou de la biomasse) : analyses pigmentaires (chromatographie (HPLC), fluorimétrie, spectrophotométrie), sondes CTD2 mesurant la fluorescence totale (proxy de la chlorophylle a) ou spectrale (groupes pigmentaires), microscopie optique (biomasse carbonée estimée à partir des biovolumes cellulaires), réflectance/couleur de l’eau par télédétection satellite.
- directes : incubations/isotopes radioactifs.
Des méthodes opérationnelles innovantes pourraient également être utilisées lors du premier cycle de surveillance, notamment pour améliorer les fréquences spatio-temporelles :
Pour la diversité du micro-phytoplancton :
Analyse d’image (de type FlowCAM), signature optique et taille cellulaire (cytométrie en flux de type CytoSense), fluorimétrie spectrale, méthodes génomiques.
Ces techniques peuvent être implantées sur des capteurs / systèmes automatisés ou semi-automatisés pour des mesures in situ ou des prélèvements à haute fréquence temporelle et/ou large couverture géographique.
De nouveaux algorithmes de traitement des images de réflectance et de télédétection satellitale (par exemple, méthode PHYSAT), permettant désormais d´obtenir des informations sur la diversité du microphytoplancton.
Pour la diversité du nano phytoplancton :
Cytométrie en flux traditionnelle de type CytoSense sur des systèmes/capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence spectrale, métagénomique, réflectance et télédétection satellitale (méthode PHYSAT).
Pour caractériser l´état physiologique du compartiment « Phytoplancton » via les paramètres photosynthétiques :
Capteurs automatisés ou semi-automatisés, fluorescence variable (PAM, FRRF, AOA, ALA3).
MOFR-D1-4_HP-6-Zooplancton
Pelagic habitats - community characteristics
Les zones à échantillonner ont été choisies en fonction des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau (« paysage hydrologiques ») complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (http://www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PdS-Mediterranee-occidentale.pdf, p185). L’ensemble des paysages hydrologiques ou habitats et zones d’intérêt particulier fera l’objet d’un échantillonnage afin que les successions temporelles des communautés phytoplanctoniques associées puissent être décrites. Le nombre de points dépendra de la superficie de l’habitat concerné, de la variabilité naturelle du milieu et des pressions anthropiques qui s’y exercent (les zones côtières par exemple, soumises à une grande variabilité naturelle ainsi qu’à de nombreuses pressions anthropiques, feront l’objet d’un effort accru). Utilisation de dispositifs locaux existants qui seront adaptés et/ou complétés, avec notamment homogénéisation des protocoles.
Neuf zones devront être échantillonnées. Le nombre de site par zone sera variable. Il dépendra notamment de la superficie de la zone. Il sera précisé lors du premier cycle de surveillance.
La fréquence de la surveillance sera précisée lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle Au sein des sous-régions marines françaises, des zones géographiques homogènes au regard des caractéristiques hydrologiques de la colonne d’eau («paysage hydrologiques») ont étés identifiées. Elles ont été complétées par les caractéristiques des communautés phytoplanctoniques et zooplanctoniques (9 zones en Méditerranée Occidentale).
Ces zones constituent des entités écologiquement cohérentes, aux caractéristiques environnementales et aux communautés planctoniques similaires, permettant une agréagtion des indicateurs pertinente.
2015-9999
OTH
Le suivi des communautés zooplanctoniques sera fondé, lors du premier cycle de surveillance, sur les suivis existants.
Il nécessite des moyens et outils variés et complémentaires : suivis côtiers stationnels, campagnes halieutiques, modélisation. Par ailleurs, des systèmes semi-automatisés pouvant être implantés sur des mouillages fixes ou sur des navires d’opportunité existent (Continuous Plankton Recorder, Zooscan submersible, Laser Optical Counter…), mais doivent faire l’objet de développements afin d’être utilisés dans le cadre du programme de surveillance. Une période de test est nécessaire avant une utilisation possible in situ, dès le premier cycle de la surveillance DCSMM (premiers tests effectués en 2014-2015).
Concernant les méthodes d´analyse et d´identification, les protocoles suivants pourraient être utilisés :
- Diversité spécifique du métazooplancton : elle est traditionnellement décrite grâce à l’identification et au dénombrement des taxons à l’aide d’une loupe binoculaire (microscopie classique). La diversité des grands groupes taxinomiques peut être décrite au moyen de méthodes semi-automatisées basées sur la reconnaissance de formes. Ces méthodes (microscopie classique et Zooscan) sont actuellement utilisées dans le cadre des observations réalisées pour le suivi de certaines séries temporelles du RESOMAR/PELAGOS.
Biomasse du métazooplancton : elle est estimée à partir des classes de taille obtenues après analyse des échantillons au zooscan.
Les méthodes de prélèvements (traits de filets) seront à adapter selon les zones échantillonnées :
de manière verticale à l’aide d’un filet WP2 de 200 µm de maille ;
de manière horizontale au filet MANTA de 700 µm de maille.
MOFR-D1-4_MT-1-Pop_Cotieres_Cetaces
Other
Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins (Cap Corse, côtes de Méditerranée continentale …).
L’effort d’échantillonnage en termes de couverture spatiale et d’analyse d’échantillons issus des biopsies sera déterminé au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les suivis visuels doivent être réalisés sur les colonies côtières de grands dauphins (Cap Corse, côtes de Méditerranée continentale …).
L’effort d’échantillonnage en termes de couverture spatiale et d’analyse d’échantillons issus des biopsies sera déterminé au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les données sont agrégées à l´échelle de la population
2015-9999
OTH
La surveillance mobilise des petits navires côtiers pour des sorties à la journée, et un équipement scientifique spécifique.
Elle consiste à suivre les populations côtières de grands dauphins par observations, photo-identification et biopsies, permettant de connaître l’abondance en mer, la répartition et de répondre aux paramètres démographiques et d’état sanitaire des populations.
Etat sanitaire et condition des individus :
Pour les grands dauphins, il s’agit de réaliser des biopsies qui fourniront des informations sur la structure des populations (génétique), sur le niveau trophique (isotope) et sur le niveau de contamination (contaminants organiques). Des dosages hormonaux pourront également être envisagés pour évaluer le stress ou pour renseigner sur la reproduction.
L’analyse des contenus stomacaux des animaux échoués ou capturés de façon accidentelle, fournira des informations sur la composition et la qualité du régime alimentaire, principalement pour les marsouins communs.
MOFR-D1-4_MT-3-En_Mer
Other
Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM) :
La couverture spatiale est adaptée à la distribution des espèces étudiées y compris les oiseaux marins ; la résolution est ainsi plus fine en zone côtière qu’au large. Les campagnes aériennes seront réalisées sur l’ensemble des eaux françaises des quatre sous-régions marines et sur les eaux limitrophes (pouvant inclure la zone économique exclusive (ZEE) et les zones contiguës supranationales telles que la Manche, le sud golfe de Gascogne (Espagne et France), la Mer Tyrrhénienne, etc.) avec un échantillonnage en hiver et un en été. En effet, les distributions de mammifères marins, de tortues marines et d’oiseaux sont très différentes selon ces deux saisons. Seule la réalisation d’un plan de vol à maillage fin, avec une couverture spatiale étendue, répétée en saison hivernale et en saison estivale, peut donner des résultats assez robustes d’un point de vue statistique pour réaliser des modélisations d’habitats.
Une campagne tous les 6 ans est prévue (hiver + été). Le plan d’échantillonnage (effort dans chacune des strates) sera à adapter en fonction des résultats des premières campagnes SAMM : un ou deux passages sur le plan de vol pourrait être envisagé.
Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés :
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques réalisées par l’Ifremer telles que PELMED, et/ou des futures campagnes à la mer spécifiquement mises en place pour la surveillance DCSMM dans le cadre d’autres programmes (par exemple le programme contaminants).
La couverture sera étendue en développant des embarquements sur d’autres plateformes (navires de l’état, lignes régulières de navires commerciaux, exploitants de granulats, les développeurs d’Energies Marines Renouvelables (EMR) lors des études d’impact/incidence,…).
La résolution temporelle est annuelle. La fréquence spatiale et temporelle dépend du dispositif mis en place :
Une campagne aérienne tous les 6 ans est prévue (hiver et été).
La résolution temporelle des campagnes halieutiques est annuelle. L´agrégation des données issues des campagnes aériennes se fera à l´échelle des eaux françaises et des eaux contigues supranationales. L´agrégation des données issues des campagnes halieutiques se fera à l´échelle du golfe du Lion.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur des suivis aériens et des campagnes d’observation depuis des navires non dédiés (campagnes halieutiques principalement, navires de l’état en mer, lignes régulières).Le traitement des données fait appel à de la modélisation spatiale utilisant diverses variables d’environnement, notamment océanographiques.
Dispositifs de type A - Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM)
Des observateurs placés dans des avions bimoteurs à ailes hautes, équipés de hublots bulle collectent les observations des espèces rencontrées (mammifères, tortues, oiseaux). Pour les oiseaux et mammifères marins, le protocole à suivre est celui mis en œuvre dans le cadre des campagnes SAMM (Suivi aérien de la mégafaune marine) du programme PACOMM (Programme d’acquisition de connaissances sur les oiseaux et les mammifères marins). Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 1). Pour les tortues marines, le protocole sera défini lors du premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
Dispositifs de type B - Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
Des observateurs embarqués sur les navires océanographiques de l’Ifremer lors des campagnes halieutiques récurrentes collectent des informations sur les espèces. Pour les oiseaux et mammifères marins, le protocole standard sur lequel s’appuyer est celui mis en œuvre par l’Unité Mixte de Service UMS PELAGIS depuis 2003. Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 2).Pour les tortues marines, le protocole sera défini lors premier cycle de surveillance, préalablement à sa mise en œuvre opérationnelle.
MOFR-D1-4_MT-4-Echouage
Other
Le suivi des échouages des mammifères marins et tortues s´effectue à pied sur le littoral. L´échantillonnage est continu sur l’ensemble du littoral. Il n’y a pas de stratégie d’échantillonnage car la collecte de données dépend d’une part du signalement (la pression de signalement est considérée stable depuis les années 1990), d’autre part de l’abondance et de la mortalité en mer. les données d´échouage peuvent être agrégées à l´échelle nationale, c´est à dire à l´échelle des 4 sous régions marines françaises
2015-9999
OTH
L’échantillonnage des mammifères marins échoués se fait par le biais des signalements rendus nécessaires par la circulaire interministérielle DNP/CFF 01/01 du 18/10/2001 ; leur identification, les prélèvements et leur autopsie font appel à un réseau de bénévoles formés et qualifiés, sous coordination de l’UMS PELAGIS.
Pour les mammifères marins et les tortues marines, la méthode recommandée est celle des dispositifs du Réseau National Echouage (RNE) et des réseaux et centres de soins « tortues marines » (RTMMF/CESTMED).
Effectif d’échouages : recensement du nombre d’échouages rapportés au linéaire côtier
Examens, dissections, autopsies des carcasses selon les protocoles standards diffusés dans le cadre des formations du RNE ; Echantillonnage standards de prélèvements pour l’identification des causes de mortalité et des paramètres biologiques
Etat sanitaire et démographie par estimation de l’embonpoint et de paramètres biodémographiques tels que l’âge et le statut reproducteur
Structure de population : traceurs écologiques et génétiques
Alimentation et régime alimentaire : contenus digestifs, signatures isotopiques (à faire de façon systématique), traceurs métalliques, acides gras
Niveau de contamination : métaux et polluants organiques persistants (POPs) en lien avec le Descripteur « contaminants » du Bon Etat Ecologique
Quantité et nature des déchets ingérés par l’analyse des contenus stomacaux/fèces pour les tortues marines selon la méthode de référence publiée par le Marine Litter GES TG (Groupe de travail européen sur les déchets comme indicateur du BEE).
Référence concernant l’analyse des déchets ingérés par les mammifères marins et les tortues marines :
Marine Litter: Technical Recommendations for the Implementation of MSFD Requirements, MSFD GES Technical Subgroup on Marine Litter, 2011. http://publications.jrc.ec.europa.eu/repository/bitstream/111111111/22826/2/msfd_ges_tsg_marine_litter_report_eur_25009_en_online_version.pdf
RNE, Modifications sur les paramètres :
- amélioration des autopsies, analyse systématique des contenus stomacaux et des signatures isotopiques.
- renforcement des analyses principales sur les causes de mortalité (déchets, hydrocarbures, etc.) ; le diagnostic sur la pression acoustique est difficile aujourd´hui.
RNE, Modifications sur l’effort d’échantillonnage :
Analyse des causes de mortalité et des paramètres biologiques (autopsies) sur un nombre supérieur d‘animaux dont l’état le permet (études approfondies les plus systématiques possibles).
Réseau Tortues Marines Atlantique Est (RTMAE) et le Centre d’Etudes de soins pour les Tortues Marines de l’Aquarium La Rochelle (CESTM) : Amélioration recommandée sur les autopsies (descripteur « biodiversité », descripteur « déchets en mer »), les contenus stomacaux et les signatures isotopiques (descripteur « réseau trophique »), Analyse des causes de mortalité (autopsies) sur l’ensemble des animaux dont l’état le permet (études approfondies systématiques), Renforcement de la collecte des échantillons auprès des pêcheurs.
MOFR-D1-4_MT-5-Interactions
Other
Ce sous programme s´appuie sur deux dispositifs : le programme OBSMER qui est un programme d´observations scientifiques embarquées à la mer et couvre la ZEE et le suivi des échouages des mammifères marins et tortues qui s´effectue à pied sur le littoral. Pour le suivi des échouages, l´échantillonnage est continu sur l’ensemble du littoral.
Pour le suivi obsmer, la collecte des données est permanente avec un bilan annuel les données peuvent être agrégées à l´échelle nationale, c´est à dire à l´échelle des 4 sous régions marines françaises
2015-9999
OTH
Pour les suivis directs des interactions en mer, l’échantillonnage s’effectue à bord de navires d’opportunité (navires de pêches) par des observateurs embarqués. Pour les tortues marines, des données complémentaires sont également collectées à la faveur d´enquêtes à l´aide d´entretien semi-directifs.
Pour le suivi des interactions à travers les échouages, se rapporter au sous programme "échouages des mammifères marins et tortues". Les évolutions prévues sont décrites dans le sous-programme 4 « échouages des mammifères marins et des tortues marines ».
Pour les mammifères marins, le programme de déclaration volontaire ou d’entretien type évaluation rapide des captures accessoires (« Rapid Bycatch Assessment ») pourrait permettre de compléter les informations provenant des échouages et pourrait être un moyen d’échantillonner les petits bateaux (<15m).
Pour les tortues marines, la collecte de données auprès des pêcheurs qui n´embarquent pas d´observateur est renforcée dans le cadre des actions de collaboration menées par l´Aquarium La Rochelle (RTMAE/CESTM) – GTMF-DPMA-CNPMEM, par l’intermédiaire d’entretiens semi-directifs.
MOFR-D1-4_Oiseaux-1-Estran
Other
les zones couvertes par les suivis correspondent aux zones de concentration des oiseaux à marée haute (reposoirs) et aux secteurs d´alimentation à marée basse, principalement situés en zone intertidale
Ces suivis intéressent des complexes littoraux identifiés comme des ensembles fonctionnels pour le stationnement des limicoles. Actuellement, une cinquantaine de sites fonctionnels est suivie, selon la fréquence d’un échantillonnage par mois pour la grande majorité (comptages mensuels des limicoles), soit environ 600 échantillons par an à l´échelle des 4 sous régions marines françaises.
La localisation et le nombre de sites seront précisés lors du premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Les suivis se feront selon la méthodologie mise en œuvre dans le cadre du volet « Limicoles côtiers » de l’observatoire du Patrimoine naturel du littoral RNF-AAMP sur les différents types d’aires marines protégées et espaces fonctionnels proches avec une fréquence d´échantillonnage mensuelle. D’autres suivis menés par des bénévoles dans la cadre de Wetlands International (IWC) compléteront les données acquises par Réserves naturelles de France (RNF) avec un suivi annuel (au 15 janvier) des oiseaux hivernants au niveau des sites côtiers et des zones humides.
les données limicoles côtiers peuvent être agrégées à l´échelle nationale et les données des suivis IWC peuvent être agrégées à l´échelle internationale
2015-9999
OTH
La surveillance des espèces inféodées à l’estran s’effectue à pied depuis l’estran ou au moyen de petits navires côtiers et se traduit par des comptages mensuels, des prélèvements et des suivis télémétriques.
Les suivis seront faits selon la méthodologie mise en œuvre dans le cadre du volet « limicoles côtiers » de l’observatoire patrimoine naturel littoral porté par Réserves naturelles de France (RNF), en partenariat avec l’Agence des aires marines Protégées (AAMP) sur les différents types d’aires marines protégées (AMP) (Réserves naturelles nationales (RNN), parcs naturels marins (PNM), zones de protection spéciale (ZPS),…) et espaces fonctionnels proches, en intégrant d’autres espèces que les limicoles (ex : anatidés). D’autres suivis menés par des bénévoles dans le cadre du dénombrement des oiseaux d’eau à la mi-janvier (International Waterbird Census- IWC) pourront compléter les données acquises par Réserves naturelles de France (RNF).
Eléments de protocole :
- Zones d’alimentation des espèces inféodées à l’estran : obtenues par observations visuelles des comportements. Cela permet d’évaluer l’accessibilité en lien avec les activités humaines et/ou la détermination de l’effort de recherche alimentaire. La détermination des principales zones d’alimentation permet ensuite de localiser des stations d’échantillonnage visant à caractériser les sédiments et la macrofaune benthique associée (protocole testé sur 10 localités littorales Manche-Atlantique depuis 2007 dans le cadre du Volet « habitats benthiques intertidaux » de l’observatoire patrimoine naturel littoral réserves naturelles de France (RNF) – Agence des aires marines protégées (AAMP) ;
- Régime alimentaire des espèces inféodées à l’estran : l’analyse des contenus stomacaux, des fèces, des régurgitas ou des isotopes stables permet de définir la composition et la qualité du régime alimentaire
Modifications à apporter au suivi RNF : certains compléments seront apportés en termes de protocole, notamment en effectuant également des comptages à marée basse et en améliorant la connaissance du régime alimentaire. D’autres espèces inféodées à l’estran seront également intégrées à la surveillance.
MOFR-D1-4_Oiseaux-2-Nicheurs
Other
La couverture spatiale des recensements d’oiseaux marins nicheurs est représentative de la présence des colonies d’oiseaux marins nicheurs à terre.
Les suivis télémétriques d´oiseaux marins permettront d´identifier les zones d´alimentation des oiseaux en mer et pourront donc s´étendre jusqu´à la limite de la ZEE. Les suivis effectués dans le cadre du recensement oiseaux marins nicheurs (ROMN) sont des recensements décennaux. En dehors de ces périodes d´enquête nationale, il existe des données intermédiaires collectées par diverses structures à des pas de temps plus réguliers, annuels ou non, et de manière coordonnée ou non à des échelles régionales.
En parallèle de ces dénombrements, des études plus spécifiques et plus poussées sur des espèces et colonies cibles, doivent être mises en place afin d’estimer différents paramètres d’état. Un recensement des colonies cibles est préconisé tous les ans dans les réserves naturelles, parcs nationaux, parcs naturels marins et pour les principales colonies des autres sites protégés. Les données de recensement à terre des oiseaux marins nicheurs peuvent être agrégées à l´échelle nationale et les données des suivis télémétriques peuvent être agrégées à l´échelle biogéographique de la population
2015-9999
OTH
Les suivis s’effectuent en général à terre (pour le débarquement sur les colonies) ou à pied sur le littoral, ou encore à bord de petits navires côtiers ou en utilisant des moyens aériens (sur certaines colonies le suivi par photo aérienne est testé). La surveillance repose sur les dénombrements de colonies (avec biopsies, prélèvements de plumes), sur le suivi des macros déchets pour certaines espèces et sur les suivis télémétriques pour répondre à des questions précises.
Éléments de protocole :
- Présence, répartition et effectifs des nicheurs : méthodologie standardisée (document méthodologique du GISOM (Groupement d’intérêt scientifique oiseaux marins) pour le ROMN(recensement oiseaux marins nicheurs).
- Paramètres démographiques : suivis de la reproduction pour connaître la production en jeunes et le succès de reproduction, et suivis par capture-marquage-recapture d’individus marqués dans des colonies.
- Régime alimentaire : études spécifiques selon les espèces : alcidés et sternes par observations directes ; cormorans par analyse de pelotes de régurgitation ; fous et procellariiformes par analyse de régurgitas ; signatures isotopiques dans les plumes.
- Pathogènes : par frottis sur les œufs, par prélèvements de plumes, de sang.
- Zone fonctionnelle pour les oiseaux nicheurs : colonies / sites d’alimentation en mer : suivis télémétriques d’individus (balises Argos, GPS, GLS, etc.) et par suivis en navires.
MOFR-D1-4_Oiseaux-3-En_Mer
Other
Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM) :
La couverture spatiale est adaptée à la distribution des espèces étudiées y compris les mammifères marins ; la résolution est ainsi plus fine en zone côtière qu’au large. Les campagnes aériennes seront réalisées sur l’ensemble des eaux françaises des quatre sous-régions marines et sur les eaux limitrophes (pouvant inclure la zone économique exclusive (ZEE) et les zone contigües supranationales telles que la Manche, le sud du golfe de Gascogne (Espagne et France), la mer Tyrrhénienne, etc.) avec un échantillonnage en hiver et un en été. En effet, les distributions d’oiseaux marins sont très différentes selon ces deux saisons. La réalisation d’un plan de vol à maillage suffisamment fin, avec une couverture spatiale étendue, répétée en saison hivernale et en saison estivale, est nécessaire pour disposer de résultats assez robustes d’un point de vue statistique afin de réaliser des modélisations d’habitats.
Une campagne tous les 6 ans est prévue (hiver et été). Le plan d’échantillonnage (effort dans chacune des strates) sera adaptée en fonction des résultats des premières campagnes SAMM (suivi aérien de la mégafaune marine) : un ou deux passages sur le plan de vol est envisagé.
Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés :
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques réalisées par l’Ifremer telle que PELMED; et/ou des campagnes à la mer spécifiquement mises en place pour la surveillance DCSMM dans le cadre d’autres programmes, par exemple le programme « contaminants » ).
A terme, la couverture pourrait être étendue en développant des embarquements sur d’autres plateformes (navires de l’État, lignes régulières de navires commerciaux, exploitants de granulats, les développeurs d’énergies marines renouvelables lors des études d’impact/incidence…).
La résolution temporelle est annuelle.
Observations depuis la côte au point fixe
Pour les suivis à la côte, le nombre et la position des points stratégiques sont ceux de l’échantillonnage actuel des dispositifs et projets existants (IWC et l’observatoire oiseaux marins et côtiers de la Manche - mer du Nord) qui ne couvrent qu’une faible proportion du linéaire côtier. La fréquence spatiale et temporelle dépend du dispositif mis en place :
Une campagne aérienne tous les 6 ans est prévue (hiver et été).
La résolution temporelle des campagnes halieutiques est annuelle.
La fréquence temporelle des observations depuis la côte est variable selon la maitrise d´ouvrage associée (mensuelle, annuelle, ...). L´agrégation des données issues des campagnes aériennes se fera à l´échelle des eaux françaises et des eaux contigues supranationales. L´agrégation des données issues des campagnes halieutiques se fera à l´échelle du golfe du Lion. L´agrégation des données des observations à la côte se fera à l´échelle de la sous région marine française ou à l´échelle nationale si un protocole commun est adopté.
2015-9999
OTH
Ce sous-programme repose sur des suivis aériens et des campagnes d’observation depuis des navires non dédiés (campagnes halieutiques principalement, navires de l’état en mer, lignes régulières), des observations depuis la côte au point fixe.
Dispositifs de type A - Campagnes d’observation aériennes dédiées (type SAMM)
Des observateurs placés dans des avions bimoteurs à ailes hautes, équipés de hublots bulle collectent les observations des espèces rencontrées (mammifères, tortues, oiseaux). Le protocole à suivre est celui mis en œuvre dans le cadre des campagnes SAMM (Suivi aérien de la mégafaune marine) du programme PACOMM (Programme d’acquisition de connaissances sur les oiseaux et les mammifères marins). Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 1).
Dispositifs de type B - Campagnes d’observation depuis des navires non dédiés
Des observateurs embarqués sur les navires océanographiques de l’Ifremer lors des campagnes halieutiques récurrentes collectent des informations sur les espèces. Le protocole standard sur lequel s’appuyer est celui mis en œuvre par l’Unité Mixte de Service UMS PELAGIS depuis 2003. Des éléments de protocole sont disponibles à l´adresse suivante : http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/45 (volet 2).
Dispositifs de type C - Observations depuis la côte au point fixe
Des observateurs, placés sur des points stratégiques du littoral français, observent les oiseaux marins à la jumelle ou à la longue vue. Le suivi Wetlands International (IWC) est mené par des associations bénévoles, une journée par an. Ce suivi concerne l’ensemble des oiseaux d’eau présents en hiver en France métropolitaine (anatidés, limicoles, laridés, sternidés, grèbes, plongeons, alcidés, …). Les données issues des suivis IWC sont donc complémentaires aux recensements d’oiseaux marins à la côte pour l’hivernage, et des coopérations pour une valorisation des données disponibles sont à envisager.
MOFR-D1-4_Poissons-3-Meuble_Cotier
Other
Les suivis sont situés entre la limite basse de la zone intertidale et le début de l’étage circalittoral (limite inférieure de présence des macroalgues photophiles et phanérogames marines), soit approximativement 15-40m en Méditerranée occidentale (la limite inférieure de l’infralittoral étant beaucoup moins profonde dans le Languedoc-Roussillon qu’en PACA et en Corse). La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif OBSMER). Il est prévu, dans la mesure des possibilités logistiques et financières de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques (à la côte notamment). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes démersales sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf)
La surveillance des poissons côtiers de fond meuble peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc. Il est prévu, dans la mesure du possible de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques.
MOFR-D1-4_Poissons-4-Pelagique_Cotier
Other
Ce sous-programme concerne les habitats pélagiques jusqu’à approximativement 15-40m de profondeur en Méditerranée occidentale (la limite inférieure de l’infralittoral étant beaucoup moins profonde dans le Languedoc-Roussillon qu’en PACA et en Corse).
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif
OBSMER). Il est prévu, dans la mesure des possibilités logistiques et financières de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques (à la côte notamment). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER sans modifications : il s´agit d´échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf). La surveillance des poissons pélagiques côtiers peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc. Il est prévu, dans la mesure du possible de compléter la couverture spatiale sur certaines zones spécifiquement non couvertes par ces campagnes halieutiques.
MOFR-D1-4_Poissons-5-Plateau
Other
Ce sous-programme concerne les habitats pélagiques du plateau continental au-delà de 40-60 m en Méditerranée occidentale. Concernant les habitats meubles du plateau, les suivis semblent suffisants ; concernant les habitats pélagiques du plateau, les suivis sont dans l’ensemble bien standardisés.
La couverture spatiale est celle des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer ainsi que celle des navires de pêche embarquant des observateurs (dispositif
OBSMER). En complément des campagnes halieutiques menées à fréquence annuelle, les suivis menés sur les navires de pêche dépendent de la fréquence des sorties en mer des pêcheurs concernés. Néanmoins, on pourra récupérer les données de façon annuelle.
Certaines données collectées le sont dans le cadre des campagnes halieutiques de la DCF, une partie d´entre elles pourraient avoir un niveau d´agrégation à l´échelle EU.
2015-9999
OTH
Les protocoles utilisés sont principalement ceux des campagnes halieutiques menées par l’Ifremer et celles des navires de pêche embarquant des observateurs.
Les campagnes de pêche scientifique standardisées ont pour objectif d´observer les ressources halieutiques, en suivant toujours les mêmes méthodes d´échantillonnage. Elles sont toujours réalisées dans la même zone, à la même saison, avec des engins de pêche standardisés, afin que les données soient comparables d´année en année. Elles servent à décrire les espèces, qu´elles soient commerciales ou non, d´une zone et à observer les changements s´il y en a. Les protocoles et résultats des campagnes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.ifremer.fr/SIH-indices-campagnes/survey.action;jsessionid=2BF53127B231D82EDF94D53D025DBC94.
Il est également prévu d´utiliser OBSMER – échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf) sans modifications. La surveillance des poissons et céphalopodes du plateau peut s’appuyer sur des dispositifs existants (campagnes halieutiques et OBSMER). Cependant, une adaptation des campagnes halieutiques est nécessaire pour répondre aux besoins relatifs à la biodiversité des poissons et au réseau trophique : ajout de paramètres, modification de la couverture spatiale, de la saisonnalité, etc.
MOFR-D1-4-6_HB-10-Extraction_Materiaux
Activities extracting non-living resources (sand, gravel, dredging)
La couverture concerne les eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les eaux territoriales et le plateau continental, sur l’ensemble des sites d’extraction et de rechargement de plage de la sous-région marine :
En Méditerranée Occidentale : sites d’extraction ponctuelle (Espiguette) et rechargement des plages (Carnon). Projet d’extraction sur le plateau (BEACHMED) Ce sous-programme consiste en l’amélioration de bases de données et en la formalisation de procédures de centralisation des informations. La création de ce dispositif pourrait être mise en œuvre selon l’échéancier suivant :
2014-2015 : Évaluation du proxy (zones autorisées) ;
2014-2015-2016 : Analyse des études d’impacts pour l’amélioration des bases de données existantes (Observatoire des matériaux, UNPG/SINP).
Le deuxième cycle DCSMM serait consacré à l’amélioration de l’évaluation de la zone d’influence de l’activité (hydrodynamisme et sédimentologie).
2015-9999
OTH
Ce suivi requiert l’amélioration d’une base de données géoréférencée existante sur les extractions de granulats et l’ajout des données (à solliciter auprès des exploitants). Il consiste également à finaliser une base de données sur les rechargements de plages. La collecte et la centralisation des données constituent un enjeu particulier.
Le sous-programme fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique en permettant d’évaluer l’intensité de la source de pression, à partir des données d’activités fournies par l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) ; les indicateurs relatifs aux pressions et impacts des extractions de matériaux restent à développer, notamment à partir des travaux du GIS SIEGMA (Groupement d’Intérêt Scientifique de Suivi des Impacts de l’Extraction de Granulats Marins : www.siegma.fr) et des lignes directrices du Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM) : www.ices.dk/community/groups/Pages/WGEXT.aspx La base de données ADOC qui a vocation à archiver les autorisations d’exploitation du domaine public maritime est en cours de finalisation et sera bientôt utilisable pour le suivi des prélèvements et des rechargements de plages.
Les données sur les extractions de matériaux solides en mer sont collectées par IFREMER, à partir des informations communiquées par les exploitants (Union Nationale des Producteurs de Granulats UNPG : www.unpg.fr) et archivées dans la base BRGM-IFREMER « Carrières et matériaux », ainsi que dans Sextant et dans le Système d´Information sur la Nature et les Paysages (SINP : http://www.naturefrance.fr/sinp/presentation-du-sinp). N’y sont cependant archivées que les données relatives aux autorisations et non le volume exploité réel ou sa géolocalisation au sein de la zone autorisée.
MOFR-D1-4-6_HB-12-Mouillages
Other
L’ensemble des quatre sous-régions marines est concerné : eaux de transition (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau - DCE), eaux côtières (au sens de la DCE), eaux territoriales, Zone Economique Exclusive. Zone littorale de 10 à 40 m de profondeur. La fréquence recommandée est :
- Pour les mouillages forains : annuelle a minima ou biannuelle ;
- Pour les mouillages d’attente : a minima 1 fois par cycle de surveillance (selon mise à jour des données du SHOM) ;
- Pour les mouillages en AOT : a minima 1 fois par cycle de surveillance (selon mise à jour des DDTM).
2015-9999
OTH
Un suivi aéroporté des mouillages forains est déjà réalisé sur le littoral de Méditerranée occidentale dans le cadre de MEDOBS (www.medobs.fr/l-observatoire/les-indicateurs/) ; ce suivi permet d’identifier des zones de concentration, des périodes de mouillages (saisonnières, journalières…) ; la reproduction d’une telle démarche sur les autres façades permettrait de définir a minima des zones et des densités de mouillages.
Moyens utilisés :
- Suivis à terre (enquêtes complémentaires auprès des ports) ;
- Moyens aériens ;
- Exploitation de bases de données d’usages ;
- Télédétection, et imagerie aérienne. Il s’agit de créer une base de données nationale concernant les mouillages autorisés, complétée des informations du SHOM concernant les mouillages d’attente.
MOFR-D1-4-6_HB-13-Aquaculture
Activities producing food (aquaculture)
La surveillance porte sur les sites aquacoles (conchyliculture et pisciculture), dans les eaux de transition et les eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau). Ce suivi consiste en l’exploitation de données disponibles au niveau national, sans collecte de données spécifiques in situ. Il fournit une information « support » à l’évaluation de l’état écologique en considérant l’intensité de la source de pression, mais les indicateurs relatifs aux pressions de l’aquaculture, restent à développer. Les modalités d’accès aux données seront à définir avec la maîtrise d’ouvrage.
Ce suivi sera mis en œuvre dès 2014 selon l’échéancier suivant :
2014-2015 : évaluation du proxy « emprise réglementaire des concessions » ;
2014-2016 : amélioration de la donnée (emprise réelle, type élevage, etc.).
Le deuxième cycle sera consacré au suivi de l’emprise réelle, pondérée par type d’élevage, densité, durée et contexte hydrodynamique.
2015-9999
OTH
Ce suivi repose principalement sur l’exploitation de bases de données d’usage et le suivi à pied sur le littoral pour vérifier les données cadastrales ainsi que l’identification des concessions abandonnées permettant l’analyse de leur résilience.
Les principales données disponibles sont issues de trois sources :
- les données de cadastre national conchylicole (CNC)
- les données cadastrales départementales mises à jour par les DDTM
- les données Géolittoral sur les zones de cultures marines : www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr Paramètres accessibles actuellement :
- Emprise géographique des installations (surfaces réglementaires).
Paramètres supplémentaires requis pour les besoins de la DCSMM :
- Emprise géographique réelle des installations ;
- Durée de la concession ;
- Type d’élevage et/ou espèces élevées ;
- Date de mise à jour du cadastre ;
- Données sur le transfert et l’importation d’espèces ;
- Éventuellement densité spatiale des installations de chaque concession.
MOFR-D1-4-6_HB-1-Repart_Cotier_Plateau
Seabed habitats - distribution and extent
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales, la Zone économique Exclusive (ZEE) et le Plateau continental au-delà de la ZEE.
Si le programme concerne les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
Il s’agit, pour le premier cycle de surveillance, de suivre finement la répartition et l’étendue surfacique de certains habitats particuliers (herbiers, bancs de maërl, coralligènes) dont la localisation est généralement bien connue. Pour le premier cycle de surveillance, des suivis surfaciques récurrents d’habitats particuliers déjà cartographiés seront mis en place, afin de pouvoir détecter des tendances sur l’évolution des surfaces d’habitats. La cartographie de secteurs peu ou mal connus relèvera plutôt d´études menées par ailleurs (hors programme de surveillance) afin d´améliorer la connaissance.
La fréquence d’échantillonnage retenue est de :
- 3 à 6 ans pour les herbiers, et le coralligène
- pour les autres habitats particuliers, la fréquence sera à préciser par les experts selon les connaissances actuelles et l’exposition aux pressions.
2015-9999
OTH
Selon le domaine concerné (zone médiolittorale, fonds de faible profondeur explorés en plongée, fonds accessibles aux navires océanographiques) et le type d’habitat, on fera appel à des outils et méthodes différents, qu’il s’agisse d’imagerie de surface (orthophotographie littorale avec validation par observation de terrain, imagerie satellitaire, imagerie acoustique des fonds) ou d’observations ponctuelles de terrain (vidéo sous-marines, mesures en plongées, prélèvements sédimentologiques, faunistiques ou floristiques, validations sur le terrain). L’utilisation de certains des outils logiciels d’analyses d’images sont en cours dans le cadre du programme européen JERICO (Réseau européen d’observation de l’environnement côtier : http://wwz.ifremer.fr/institut_eng/Documental-resources/Medias/Press-release/Archives/2013/Observer-proteger-et-gerer-les-cotes-europeennes-de-maniere-fiable-avec-des-outils-communs) et permettra notamment d’optimiser l’analyse des transects vidéo sous-marins.
Concernant la répartition des habitats selon l’approche cartographique, il sera essentiel de coupler la cartographie à des prélèvements de la faune benthique pour permettre une bonne interprétation des données selon un référentiel typologique des habitats marins. Les protocoles sont à élaborer en tenant compte de ceux utilisés dans le cadre de projets actuels, récents et anciens, ou en cours d’élaboration.
MOFR-D1-4-6_HB-2-Etat_Ecol_Intertidal
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau).
Si le programme concerne les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Pour les estrans de substrats meubles :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est annuelle et en fin d’hiver (février-mars), ce qui constitue un minimum impératif.
Pour les substrats rocheux intertidaux à dominance végétale :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est de deux fois par an tous les ans.
Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs visant les mêmes objectifs, suivis existants des habitats benthiques dans certaines Aires Marines Protégées, ou suivis dont la pérennité n’est pas assurée (comme les suivis de veille menés par les stations du RESOMAR), pourront le cas échéant contribuer au réseau des stations de surveillance, sous réserve d’une harmonisation des protocoles et d’une inter calibration des opérateurs. EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme.
2015-9999
OTH
Il existe actuellement un seul dispositif national, opérationnel et pérenne sur cet étage bathymétrique, le DCE Benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), qui sera donc valorisé pour la mise en œuvre de ce sous-programme, mais il sera adapté pour répondre aux besoins de surveillance de la DCSMM.
En complément pour la Méditerranée occidentale, le réseau de suivi CARLIT, qui comprend les stations de mesures du dispositif DCE macroalgues, permet de suivre les peuplements des roches médiolittorales, notamment les trottoirs à Lithophyllum, sur l’ensemble de la façade rocheuse.
Les moyens à mettre en œuvre pour l’étude de la macrofaune benthique sont globalement bien connus mais les méthodes ne sont pas toujours harmonisées entre les différents dispositifs existants. Le dispositif nécessaire à l’évaluation de l’état écologique des habitats intertidaux (zone de balancement des marées) est à créer en se basant sur le dispositif pérenne DCE Benthos, pour lequel des évolutions seront apportées pour mieux répondre aux besoins de la DCSMM. Des stations complémentaires constituées de stations de suivi en Aires Marines Protégées ou mises en place dans le cadre d’autres programmes ponctuels et passés suivants seront mobilisées. Il existe également des suivis réguliers, ainsi que des suivis de veille menés par les stations du RESOMAR qui devraient contribuer à ce sous-programme.
MOFR-D1-4-6_HB-3-Etat_Ecol_Meuble_Cotier
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales et la Zone Economique Exclusive.
Si le programme concerne les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage reste à préciser. Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs visant les mêmes objectifs (suivis existants des habitats benthiques dans certaines Aires Marines Protégées), ou dont la pérennité n’est pas assurée (comme les suivis de veille menés par les stations du RESOMAR), pourront le cas échéant contribuer au réseau des stations de surveillance, sous réserve d’une harmonisation des protocoles et d’une inter calibration des opérateurs. "EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme."
2015-9999
OTH
Il existe un seul dispositif pérenne et réglementaire, le DCE Benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), mais il doit faire l’objet d’importantes modifications pour pouvoir répondre aux besoins de la surveillance DCSMM. Il existe par ailleurs d’autres dispositifs mais dont les financements sont limités, ainsi que des suivis réguliers non pérennes et des suivis d’impact. Ces derniers pourront malgré tout contribuer à ce sous-programme.
Les paramètres nécessaires pour l’évaluation de l’état écologique des habitats ont été identifiés. Les moyens à mettre en œuvre pour l’étude de la macrofaune benthique sont globalement bien connus mais les méthodes ne sont pas toujours harmonisées entre les différents dispositifs existants. Le dispositif nécessaire à l’évaluation de l’état écologique des habitats subtidaux côtiers de substrat meuble est à créer en se basant sur :
- le dispositif pérenne DCE Benthos présenté ci-dessus, pour lequel des évolutions seront apportées pour mieux répondre aux besoins de la DCSMM,
- des stations complémentaires constituées de stations de suivi en Aires Marines Protégées
- des suivis benthos extraction de granulats, des stations issues d’autres programmes ponctuels et passés, notamment :
- le suivi des herbiers de posidonies dans les sites Natura 2000 marins du Languedoc-Roussillon1 (DREAL LR, AAMP, AERMC, Région LR et opérateurs locaux) dont les méthodologies sont déjà harmonisées et qui pourrait donc être étendu à l’ensemble de la façade méditerranéenne.
Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles (méthodes, paramètres, fréquences) du dispositif DCE benthos aux besoins de la DCSMM, plutôt qu’à son extension spatiale.
Modifications des paramètres : oui
Intégrer la macrofaune au protocole de suivi des herbiers comme déjà réalisé sur certaines stations.
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle de la surveillance DCSMM.
Les modifications de la couverture spatiale sont moins prioritaires que la modification des méthodes, des paramètres et des fréquences.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Modifier le protocole d´échantillonnage et le nombre de réplicats : travail en cours
La fréquence d’échantillonnage mise en place pour la surveillance DCE n’est pas suffisante pour évaluer l’état écologique des habitats benthiques.
MOFR-D1-4-6_HB-4-Etat_Ecol_Rocheux_Cotier
Seabed habitats - community characteristics
Sont concernées ici les Eaux côtières (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau), les Eaux Territoriales et la Zone Economique Exclusive.
Si le programme concerne les quatre sous-régions marines, la couverture spatiale de l’échantillonnage sera précisée ultérieurement. Pour les habitats subtidaux de substrat rocheux (incluant les macroalgues) :
- La densité de l’échantillonnage sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue est annuelle en ce qui concerne la profondeur de la limite infra/circalittorale et trisannuelle pour les autres paramètres.
Pour les fonds à coralligène (habitat particulier) :
- La densité sera précisée au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
- La fréquence d’échantillonnage prévue reste à définir.
Parmi les habitats particuliers, ceux à suivre en priorité sont les ceintures de laminaires, ainsi que les fonds de coralligènes. Les protocoles de suivis des grottes médiolittorales et les grottes obscures/semi-obscures de l’infra/circalittoral seront mises au point au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle.
Les suivis réalisés dans le cadre d’autres dispositifs visant les mêmes objectifs (suivis dans les Aires Marines Protégées) pourront le cas échéant contribuer en intégrant le réseau des stations de surveillance, sous réserve d’harmonisation des protocoles et d’une intercalibration des opérateurs. "EU : car une partie des données seront collectées dans le cadre du dispositif mobilisé pour la DCE (DCE-Benthos)
National car des compléments à ce dispositif DCE ne seront pas forcément réalisés de la même manière dans tous les EM, du moins à court terme."
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OTH
Il existe un seul dispositif pérenne et réglementaire, le DCE benthos (= REBENT National: http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/elements_de_qualite_ecologique), mais il doit faire l’objet d’importantes modifications.
En Méditerranée Occidentale, il existe également deux dispositifs relativement pérennes pour le coralligène et les macroalgues (RECOR : http://observatoire-mer.fr/recor.html et CARLIT), qui pourront contribuer au sous-programme.
Le protocole utilisé pour les suivis DCE sera utilisé pour les macroalgues brunes avec des adaptations et des relevés supplémentaires.
Globalement, un travail approfondi sur les protocoles est nécessaire pour les habitats à macroalgues rouges et brunes.
Les protocoles seront donc précisés au premier cycle de surveillance, préalablement à la mise en œuvre opérationnelle. Pour le premier cycle de surveillance, la priorité est donnée à l’adaptation des protocoles du DCE Benthos (méthodes, paramètres, fréquences) aux besoins de la DCSMM, plutôt qu’à son extension spatiale.
Modifications des paramètres : oui
Modifications de la couverture spatiale : oui, mais de manière limitée pour le premier cycle
National mais seulement en masses d’eaux côtières jusqu’à 1 mille : besoin d’extension au large pour la DCSMM et besoin de lien avec les paramètres de pression.
Modifications de l´effort d’échantillonnage : oui
Augmenter la fréquence d’échantillonnage : la fréquence d’échantillonnage DCE n’est pas complètement adaptée pour évaluer l’état écologique des habitats benthiques. Une fréquence d’échantillonnage annuelle est requise pour certains habitats.
MOFR-D1-4-6_HB-8-PI_Activites
Other
La couverture spatiale varie selon le type d’habitat et de source de pression considérés. Les moyens, outils et protocoles varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
La couverture spatiale et la stratégie d’échantillonnage varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
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OTH
Les moyens, outils et protocoles varient selon le type d’habitat et de source de pression considérés.
D’une manière générale, pour les activités soumises à autorisation, un grand nombre de données sur les sources de pressions, les pressions induites et leur impact sur la biologie, sont produites dans le cadre des études d’impact environnementales et des suivis environnementaux imposés suite à ces études.
Il est proposé, d’une part, de valoriser, dans la mesure du possible les données collectées dans le cadre de ces études d’impacts ou suivis environnementaux actuellement réalisés par les industriels. Il sera proposé d´autre part que les protocoles des suivis benthiques réalisés dans ces cadres réglementaires soient adaptés et standardisés pour mieux répondre aux enjeux de la DCSMM. Suivis benthos extraction granulats : modifications des paramètres à voir au cas par cas selon les suivis, fréquence d’échantillonnage pouvant nécessiter d’être adaptée (pour suivi en zone atelier).
MOFR-D1-4-6_HB-9-Artificialisation
Activities with permanent infrastructures (e.g. renewable energy, oil & gas, ports) or structural changes (e.g. coastal defences)
Sont concernées les eaux de transition (au sens de la Directive Cadre sur l’Eau - DCE), les eaux côtières (au sens de la DCE), les eaux territoriales et la Zone Economique Exclusive, plus particulièrement au droit et autour des ouvrages pétroliers et d’Energie Marine Renouvelable (EMR, en projet) :
- zone intertidale et supra-tidale (si l’ouvrage influence la zone intertidale)
- zone infratidale et le plateau (futurs champs d’EMR et plates-formes pétrolières, câbles)
Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. A moyen terme, les sites retenus pour les EMR (éoliennes, hydroliennes) seront à prendre en compte. Pour la sous-région marine Méditerranée Occidentale, le suivi est d´ores et déjà opérationnel.
Actuellement, l’artificialisation concerne essentiellement le littoral. À moyen terme, les sites retenus pour des projets d’équipements de production d’EMR (éoliennes, hydroliennes) seront à prendre en compte.
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Suivis à terre (quand supratidal concerné), suivi à pied sur le littoral, validation par observation de terrain de l’évaluation des zones d’influence des ouvrages, petits navires côtiers (zodiacs, etc.), moyens aériens (si imagerie insuffisante), exploitation de bases de données d’usages (ex. : études d’impacts, suivis environnementaux, etc.).
Il existe une base de données sur l’artificialisation du littoral en Méditerranée (MEDAM : www.medam.org/).
La base de données MEDAM fournit un inventaire exhaustif :
- du linéaire de côte naturel (« historique » : avant tout aménagement) ;
- des surfaces initiales de petits fonds (surfaces « historiques » : avant tout aménagement). Les tranches bathymétriques 0 à -10 m et -10 m à -20 m ont été considérées ;
- de tous les ouvrages gagnés sur la mer, supérieurs à 100 m² (ports, ports abris, terre-pleins, plages alvéolaires, épis, appontements, endigage d’embouchure). Le linéaire artificialisé et la surface occupée par ces ouvrages font partie de l’inventaire.
MOFR-D2_ENI-3-Caract_Etat_Impacts
Other
Ce sous-programme permet de suivre l’état des espèces non indigènes (nature et fréquence, étendue, et intensité) ainsi que les impacts induits par celles-ci, en particulier celles dont le caractère envahissant (stade ultime) et/ou nuisible est avéré.
Concernant le suivi des Caulerpes, la couverture spatiale s’appuie sur la définition de zones d’intérêt patrimonial, qui ont été inventoriées selon plusieurs critères : la valeur écologique, l’intérêt halieutique du site (zones de pêche), la faisabilité technique de la surveillance, l’intérêt économique.
Concernant les espèces envahissantes exotiques dans les aires marines protégées, le suivi est basé sur des observations volontaires de plongeurs. La couverture spatiale dépend des sites de plongée. La stratégie d´échantillonnage varie selon le dispositif utilisé.
Pour les Caulerpes : sur le littoral des Maures, une campagne annuelle de prospection des zones d’intérêt patrimonial permet de déceler la présence de nouvelles colonies, leur localisation et la surface atteinte. D’autre part, un recueil des observations des plongeurs sous marins tout au long de l’année permet d’élargir l’état de connaissance des zones touchées.
Le suivi des espèces envahissantes exotiques dans les aires marines protégées est basé sur de la science participative ; il est réalisé par des plongeurs (plongeurs amateurs ou professionnels, techniciens marins, gestionnaires d´AMP, pêcheurs ou scientifiques) qui signalent leurs observations via un système d´information en ligne.
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Ce sous-programme repose sur le suivi dédié des Caulerpes ainsi que sur le suivi opportuniste des espèces envahissantes exotiques dans les aires marines protégées via une approche de science participative. Dans les deux cas, les observations se font en plongée.
Les protocoles de suivi sont disponibles via les liens internet suivants :
Pour les Caulerpes : http://www.observatoire-marin.com/milieu_caulerpa.htm
Pour les espèces envahissantes exotiques dans les aires marines protégées : http://www.iucn-medmis.org/?c=Map/show
MOFR-D3_EspCom-1-Peche_Pro
Activities extracting living resources (fisheries including recreational, maerl, seaweed)
La couverture spatiale correspond aux zones de pêche des navires équipés.
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OTH
Le suivi s’effectue à terre, à bord de navires de pêche volontaires (OBSMER par exemple), via l’exploitation de bases de données d’usages ou grâce à des outils tels que la géolocalisation.
Il est proposé de se fonder sur les dispositifs existants mis en œuvre pour les besoins de la DCF et du règlement contrôle en vertu des obligations réglementaires en vigueur, ainsi que dans le cadre de projets mis en œuvre hors DCF dans le but de répondre à l’enjeu de suivi de certains métiers en zone côtière. Il s´agit :
- des dispositifs dont les données alimentent le système d’information halieutique (SIH) et le SIPA, ainsi qu’OBSDEB, mis en œuvre au titre de la PCP ;
- des dispositifs ou projets mis en œuvre de manière complémentaire à la réponse aux exigences de la PCP afin notamment de répondre à l’enjeu de suivi de certains métiers en zone côtière. C’est le cas du dispositif RECOPESCA.
Les méthodes de surveillance employées sont précisées sur les sites internet suivants, décrivant ces dispositifs.
Site du SIH : http://sih.ifremer.fr/
Site du SIPA : http://www.sipa.dpma.developpement-durable.gouv.fr/
Présentation de RECOPESCA : http://sih.ifremer.fr/content/download/19977/129259/file/plaquette_recopesca___fevrier_2009.pdf
Présentation d´OBSDEB : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=8803b09c-eae1-43d7-a8b0-c16695485861&xsl=mdviewer
MOFR-D3_EspCom-2-Peche_Recreative
Activities extracting living resources (fisheries including recreational, maerl, seaweed)
Au niveau spatial, les zones concernées sont les secteurs d’activités des pêcheurs récréatifs, à pied comme en bateau. L’aire d’activité est très généralement côtière. Les suivis se font à terre (enquêtes téléphoniques), à pied sur le littoral (enquêtes de terrain) ou grâce à des survols aériens (campagnes de comptages). Les dispositifs ont des fréquences temporelles différentes. Il existe un dispositif particulier, le projet "Life + pêche à pied" sur des sites-pilotes.
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Les dispositifs permettant de réaliser le suivi sont les suivants : enquêtes téléphoniques, échantillonnages des pêcheurs et captures sur sites, suivi de panels de pêcheurs.
Les données du projet life+ « pêche à pied » mené sur 11 territoires pilotes durant 4 ans pourront être mobilisées en complément de la surveillance relative aux espèces suivies dans le cadre de la DCF.
Des précisions sont disponibles sur le site du SIH : http://sih.ifremer.fr/Description-des-donnees/Les-donnees-collectees/Peche-recreative
MOFR-D3_EspCom-3-Echantillonnage_Captures
Other
Au niveau spatial, l’approche se fait à l’échelle des stocks exploités. Les échelles spatiales sont donc très variables et s’imbriquent selon les espèces considérées ; les stocks visés sont souvent partagés entre plusieurs pays. La couverture pertinente s’évalue donc plutôt en termes de métiers qui ciblent ces stocks qu’en termes d’espace.
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OTH
Les suivis se font à terre et via des navires professionnels (côtiers, hauturiers, d’opportunité).
Il est prévu de se fonder sur l’existant mis en œuvre pour les besoins du règlement DCF, dont les protocoles et méthodes de surveillance mises en œuvre sont précisées aux liens suivants :
- OBSVENTES - échantillonnages des apports sous les criées et sur les marchés (http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=f6f20177-c190-4feb-8410-3454c19e6d8f&xsl=mdviewer) ;
- OBSMER - échantillonnages des captures à bord des navires de pêche (protocole disponible sur : http://archimer.ifremer.fr/doc/00018/12895/9855.pdf) ;
- SIH Ifremer - Pôle de sclérochronologie et paramètres biologiques des espèces cibles (site du SIH : http://sih.ifremer.fr).
MOFR-D3_EspCom-4-Campagnes_Halieutiques
Other
Au niveau spatial, les plans d’échantillonnage sont conçus en fonction des espèces définies comme prioritaires pour les évaluations de stocks (démersaux, pélagiques, benthiques). La stratification est fonction de la bathymétrie ou selon des carroyages ou radiales précis.
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OTH
Navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, moyens aériens (survols aériens thon rouge Golfe du Lion) sont utilisés pour la surveillance.
Les dispositifs existants sont les suivants :
Campagnes halieutiques labellisées DCF (opérationnelles sur la base des requis DCF-DCMAP) :
Démersales : MEDITS (protocole disponible ici : http://archimer.ifremer.fr/doc/1999/rapport-3933.pdf)
Acoustiques petits pélagiques : MEDIAS-PELMED (http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=81834290-2946-4fb7-93b1-7d1655ef80f3&xsl=mdviewer)
- Autres campagnes halieutiques cofinancées :
Survols aériens thon rouge BFTAS en Méditerranée Occidentale
MOFR-D5_Eutrophisation-5-Apports_Fluviaux
Nutrient inputs - land-based sources
La couverture spatiale et l’échantillonnage se fondent sur le réseau de stations de mesure mobilisées dans le dispositif existant mis en œuvre par le service de l’observation et des statistiques (SOeS), à partir des données sur la qualité de l’eau produites par les agences de l’eau (en particulier dans le cadre de la mise en œuvre de la directive cadre sur l’eau) et des données relatives à l’hydrométrie collectées par un réseau de stations hydrométriques.
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OTH
La surveillance s’opère à terre ou sur l’eau grâce à des mouillages instrumentés ou moyens nautiques légers. La modélisation et la télédétection sont aussi utilisées. La surveillance mobilise le réseau d´observations des stations hydrométriques dans le cadre de la convention de Barcelone, ainsi que des réseaux locaux dédiés à l´étude des flux de nutriments, opérés par les Agences de l´Eau, les DREAL, les DDTM, les universités... dont certains sont déjà utilisés dans le cadre du RID. A titre d’exemple peuvent être cités le réseau « flux à la mer » en Méditerranée occidentale, et le suivi de la station d’Arles positionnée sur le Rhône.
Le suivi réalisé dans le cadre de la convention de Barcelone se fait selon le protocole du programme RID d´OSPAR, décrite dans le document "RID Principle: Comprehensive Study on Riverine Inputs and Direct Discharges (reference number: 19985), as amended by ASMO 2005 (Annex 5 to the ASMO 2005 Summary Record, ASMO 05/13/1" : http://www.ospar.org/v_measures/get_page.asp?v0=98-05f_Principes%20RID.doc&v1=5
MOFR-D5_Eutrophisation-8-Apports_Atmos
Nutrient inputs - from atmosphere
L’objectif de ce sous-programme est d’évaluer les apports atmosphériques dans le milieu marin et de permettre un suivi des sources de pressions.
L´approche sera fondée sur les estimations des émissions atmosphériques d’azote (par modélisation eulérienne – Unified EMEP Model) ainsi que des calculs des retombées atmosphériques d’azote recueillies dans le cadre du programme exhaustif de surveillance de l’atmosphère (comprehensive atmospheric monitoring programme - CAMP, mis en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR).
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre et en mer grâce à des mouillages instrumentés. La modélisation est utilisée.
L´approche sera fondée sur les estimations des émissions atmosphériques d’azote (par modélisation eulérienne – Unified EMEP Model) ainsi que des calculs des retombées atmosphériques d’azote recueillies dans le cadre du programme exhaustif de surveillance de l’atmosphère CAMP, mis en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR, décrit dans le document ci-dessous : http://www.ospar.org/documents/dbase/decrecs/agreements/01-07e_CAMP%20Principles.doc
MOFR-D7_ChangementsHydro-1-Hydrologie
Water column - hydrological characteristics
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les changements des conditions hydrologiques et hydrodynamiques dans le milieu marin. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
La priorité est mise d’une part sur les secteurs où les pressions exercées sont les plus fortes, et d’autre part sur l’extension des suivis et de la production de données dans les secteurs du large. Le sous-programme fait appel à des dispositifs variés, n´ayant pas tous la même fréquence de mise en oeuvre et opérant sur des territoires différents et à des échelles différentes.
2015-9999
OTH
La mise en place d’une surveillance opérationnelle des conditions hydrodynamiques et hydrologiques à différentes échelles spatio-temporelles nécessite l’établissement d’un système d’observation pérenne et de simulations numériques pour suivre et prévoir en continu le devenir de l’océan, et fait appel à des moyens et outils variés : navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, moyens aériens, mouillages instrumentés, exploitation de bases de données d’usages, télédétection, modélisation.
Les méthodologies utilisées sont celles des dispositifs suivants :
- Observation de terrain : campagnes d´hydrographie et d´océanographie physique planifiées du SHOM ; prélèvements et mesures à partir de navires d´opportunité à l´aide de systèmes automatisés ou semi-automatisés type ferrybox (fiche Sextant : http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=57854f45-869a-4e32-a2d0-6014f76281d0&xsl=mdviewer) ; infrastructure de collecte de données du consortium Coriolis (http://www.coriolis.eu.org/) ; bouées instrumentées type MAREL ; REPHY (http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=aa8fe568-d2c0-4b53-a8bb-d9fcef2b5293&xsl=mdviewer) ; RECOPESCA (http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-defis/Les-partenariats/Avec-les-professionnels/Recopesca) ; Réseau d’observation du niveau de la mer (RONIM) (http://refmar.shom.fr/fr/partenaires/producteurs-de-donnees/reseau-maregraphique-ronim) ; RESOMAR (http://resomar.cnrs.fr/) et SOMLIT (http://somlit.epoc.u-bordeaux1.fr/fr/) ; Centre d’archivage national de données de houles in situ (CANDHIS, http://candhis.cetmef.developpement-durable.gouv.fr) ; Bouées Météo France (http://www.meteo.shom.fr/real-time/) ; observations par satellites de température de surface, couleur de l´océan (MyOcean, AVISO, CERSAT, Vigisat) et vagues.
- Modélisation de la circulation océanique, des états de mer, de la marée : PREVIMER (http://www.previmer.org/) ; MERCATOR (http://www.mercator-ocean.fr/fre/) (modèles OPA/NEMO, HYCOM, MARS, TELEMAC 3D, ECWAN, WWIII, MFWAM)
Voir aussi la page http://www.ifremer.fr/sextant/fr/web/dcsmm/documentation-annexe2
MOFR-D7_ChangementsHydro-2-PhysicoChimie
Water column - chemical characteristics
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les changements des conditions physico-chimiques dans le milieu marin. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
Les zones qui seront suivies prioritairement dans le cadre de ce sous-programme sont : pour le descripteur « changements hydrographiques » : zones soumises à des changements permanents des conditions hydrographiques (à dire d’experts) ; Pour le descripteur « biodiversité » : in situ dans chacun des paysages hydrologiques et zones d’intérêt identifiés dans le cadre des travaux menés sur les habitats pélagiques ; Pour le descripteur « eutrophisation » : points représentatifs de différentes masses d’eau de transition (MET) et masses d’eau côtières (MEC) telles que délimitées dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau, considérant que l’étude de l’eutrophisation peut se résumer à une bande très côtière. La majorité des paramètres sont historiquement mesurés à basse fréquence (le plus souvent bimensuelle) en domaine côtier par les réseaux de surveillance et d´observation non automatisés. Pour la mise en œuvre de ce sous-programme, des compléments ou adaptations de ces dispositifs existants sont proposées pour permettre l’acquisition de données à une fréquence plus importante, en complément des images satellites et des données issues de la modélisation.
2015-9999
OTH
La surveillance des paramètres physico-chimiques fera appel à des moyens variés : navires côtiers, navires hauturiers, navires d’opportunité, mouillages instrumentés, exploitation de bases de données d’usages, télédétection, modélisation.
Plus précisément, les dispositifs utilisés sont :
Suivi satellitaire de surface ; Réseaux MAREL, RECOPESCA (http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-defis/Les-partenariats/Avec-les-professionnels/Recopesca) et REPHY (http://envlit.ifremer.fr/content/download/81386/558742/file/Cahier_REPHY_2012_version_finale_12_sep_%202012.pdf) ; les réseaux SOMLIT (http://somlit.epoc.u-bordeaux1.fr/fr/) et Resomar-Pelagos (http://resomar.cnrs.fr/) ; suivi Ferrybox (http://wwz.ifremer.fr/lpo/content/download/60603/828366/file/08_VAS_TSG_Pascal_Morin.pdf) ; campagnes scientifiques et hydrographiques ; modélisation (MARS 3D).
Les protocoles de prélèvement, de conservation et d´analyses des échantillons pour l´analyse des nutriments sont détaillés dans les document ci-dessous :
• Aminot & Kérouel, 2004 ; Aminot & Kérouel, 2007 ;
• Lignes directrices OSPAR JAMP de la surveillance continue de l’eutrophisation : nutriments ;
• Lignes directrices OSPAR sur les procédures harmonisées de quantification et de notification des nutriments (HARP-NUT) (Ref. 2004-2) ;
• Eutrophication Monitoring Programme (OSPAR Agreement 2005-4 – en révision) (Annexe 5) ;
• ICES advice on the review and update of JAMP eutrophication monitoring guidelines (2009) ;
• Daniel A., 2009. Technique de prélèvement hydrologique. DVD d’apprentissage. Document Aquaref/Onema disponible librement à l’adresse suivante : http://envlit.ifremer.fr/var/envlit/storage/documents/dossiers/prelevementhydro/index.html ;
• Daniel A ., 2009. Document de méthode hydrologie. Consignes pour le prélèvement d’échantillons d’eau en vue de mesures hydrologiques. Rapport DYNECO/PELAGOS/09.01 ;
• Daniel A., Kerouel R., Aminot A., 2010. Document de méthode hydrologie. Compléments au manuel de méthodes d’analyses en milieu marin « Dosage automatique des nutriments dans les eaux marines » (2007). Rapport DYNECO/PELAGOS/10.05.
MOFR-D7_ChangementsHydro-3-Modif_Sedim
Other
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les modifications de la nature des fonds, qu’elles soient temporaires ou permanentes, en lien avec la surveillance des pressions physiques d’origine anthropique, notamment la pêche aux arts traînants. Il couvre donc l´intégralité de la sous-région marine.
Les sites de suivi dépendent de la distribution des activités anthropiques et des enjeux écologiques du milieu. Le suivi est principalement localisé dans la zone sous influence des activités suivantes : artificialisation des fonds marins, mouillage, clapage de sédiments, extraction de matériaux et de rechargement de plage, aquaculture, pêche aux arts traînants.
Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux zones à dynamique sédimentaire particulière telles que les vasières et les dunes de sables.
Les zones d’emprise d’activité ne sont pas forcément les mêmes que les zones d’influence des activités. L’un des enjeux de la surveillance consiste à détecter les zones d’influence et d’emprise de la source de pression.
Exploitation des études d’impacts des activités et suivis réglementaires associées : le suivi couvre l’ensemble des zones d’influence des activités citées ci-dessus. Le suivi est également utile pour les finalités des sous-programmes de suivi des activités réglementaires (sous-programme 10 et sous-programme 11 du programme « habitats benthiques et intégrité du fond marin »).
Suivis in situ dans les zones d’influence et d’emprise de la source de pression : la localisation des sites et la fréquence du suivi restent à préciser. Les sites de suivi dépendent de la distribution des activités anthropiques et des enjeux écologiques du milieu. Le suivi est principalement localisé dans la zone sous influence des activités suivantes : artificialisation des fonds marins, mouillage, clapage de sédiments, extraction de matériaux et de rechargement de plage, aquaculture, pêche aux arts traînants. Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux zones à dynamique sédimentaire particulière telles que les vasières et les dunes de sables. La fréquence dépendra des sources de pressions, des pressions et du paramètre suivi. En effet, la fréquence des suivis des pressions induites par les activités sont à adapter à la fréquence des activités/occupations. Certaines occupations (artificialisation côtières, construction d’ouvrage pour la production d’énergie marine renouvelable) ont vocation à être pérennes. La mesure de leur influence (emprise de la modification sédimentaire et hydrodynamique) sera faite de façon exhaustive une première fois au cours du premier cycle, et mis à jour lors du suivant. D’autres activités (pêche au fond, dragage, clapage, extraction de matériaux) nécessitent un suivi plus fréquent et organisé en fonction des périodes d’activité annuelles. Les données REBENT sont recueillies dans le cadre de la DCE, elles peuvent donc être agrégées à l´échelle de l´UE. Les données du SHOM peuvent être agrégées à l´échelle nationale.
2015-9999
OTH
Le suivi de la nature et de la morphologie des fonds marins s’opère en général lors des campagnes de bathymétrie, de sédimentologie et d’hydrographie (sondeurs, Lidar1, topographie, imagerie, imagerie acoustique, prélèvements sédimentaires). Les états initiaux des études d’impacts des activités (EIA) et les suivis environnementaux nécessitent également la réalisation de campagnes topo-bathymétriques et sédimentologiques.
Les méthodologies utilisées sont celles des dispositifs suivants :
-études d´impacts des activités (impactant les fonds marins) et suivis réglementaires environnementaux associés à ces activités (artificialisation du littoral et des fonds, extraction sélective de matériaux en mer et rechargement des plages, dragage et immersion de matériaux en mer, mouillages, aquaculture)
-Suivi Dunes du SHOM (http://www.shom.fr/les-activites/activites-scientifiques/sedimentologie/dunes-sous-marines/)
-Campagnes océanographiques effectuant des relevés bathymétriques et production de données alimentant la base de données bathymétrique du SHOM (BDBS) (http://sextant.ifremer.fr/record/9b13ba36-a5e8-463c-9988-5708a01bd3ac/)
-dispositif DCE Benthos (= REBENT national) (fiches techniques disponibles ici : http://www.rebent.org/documents/index.php)
-MEDBENTH (http://sextant.ifremer.fr/geonetwork/srv/fre/md.format.html?uuid=bc4744cb-52c3-4773-a6df-85369dc998fc&xsl=mdviewer)
-REFMAR, TDB
Par ailleurs, un suivi aéroporté des mouillages forains est déjà réalisé en Méditerranée occidentale
Pour le premier cycle de mise en œuvre de ce sous-programme, les dispositifs existants seront complétés, notamment par la densification du réseau DORA par l’augmentation du nombre de stations. La cage Dora présente l’intérêt d’être un dispositif grand fond multi- paramétrable permettant d’obtenir de multiples données (turbidité, courant, température, etc.). Des caméras peuvent également y être intégrées. Ce type de dispositif peut donc convenir à la fois pour le volet hydrodynamique/physico-chimique afin d’acquérir des données pour la modélisation hydrodynamique et morpho-sédimentaire, et pour les volets biologiques (populations benthiques) dans un contexte intégrateur. Les cages Dora peuvent être mises en place de la côte jusqu’à des fonds de 4000 m.
MOFR-D7_ChangementsHydro-4-Meteorologie
Other
L’objectif de ce sous-programme est de surveiller les conditions météorologiques. Il couvre l´ensemble de la sous-région marine.
2015-9999
OTH
La prévision météorologique marine s’appuie sur des observations in situ, réalisées par du suivi à terre, des navires côtiers, des navires hauturiers, des navires d’opportunité, des moyens aériens, des mouillages instrumentés et la télédétection, ainsi que sur l´exploitation de bases de données d’usages et la modélisation. Il faut notamment citer le réseau de bouées Météo-France et les modèles ARPEGE (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article121), ALADIN (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article122) et AROME (http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article120). Ces dispositifs couvrent les besoins de la surveillance DCSMM.
MOFR-D8_Contaminants-1-Organismes_Marins
Contaminant levels - in species, including seafood
Actuellement, les contaminants font l’objet d’un suivi systématique en France pour les poissons et les mollusques côtiers. La surveillance existante s’opère de diverses manières : prélèvements dans les ports et criées, à pied sur le littoral, en plongée, ou à l’aide de petits navires côtiers. Ce suivi sera étendu aux navires hauturiers pour acquérir des données sur les organismes du large. L´échantillonnage se fait une fois par an pour les réseaux spécifiques aux mollusques, et tout au long de l’année pour les suivis sanitaires de la DGAl. L’ajout du suivi des contaminants dans les mammifères marins est prévu par le biais du Réseau National d’Échouages (RNE) avec une fréquence de 6 ans.
2015-9999
OTH
La surveillance s’opère à terre (ports et criées), à pied sur le littoral, en plongée (rarement), via des navires côtiers et hauturiers.
Le suivi des mollusques côtiers (moules et huîtres) fait appel à :
-l´utilisation du ROCCH (cahier de procédure disponible ici : http://envlit.ifremer.fr/content/download/80833/552225/version/2/file/DPROCT1A.pdf)
-l´utilisation du RINBIO (http://archimer.ifremer.fr/doc/00028/13913/11079.pdf)
La surveillance des poissons, mollusques, céphalopodes et crustacés mobilise
-les PSPC de la DGAl, qui échantillonne les produits dans le circuit de distribution (voir http://alimentation.gouv.fr/securite-sanitaire-surveillance-controle )
- les moyens dédiés aux campagnes halieutiques (sous réserve de faisabilité)
- le réseau CONTAMED pour le suivi de la contamination des poissons
La surveillance de la contamination des mammifères marins se fait sur un échantillon d´individus d´une ou quelques espèces selon opportunité (traité dans le programme "Mammifères marins")
MOFR-D8_Contaminants-2-Milieu
Contaminant levels - in water/sediment
La zone suivie actuellement (par le ROCCH sédiments) est relativement côtière, depuis les estuaires jusqu’à la limite des masses d’eau DCE. Il est proposé de l’étendre sur le plateau continental dans les zones de sédiments fins répertoriées.
Le suivi dans les sédiments côtiers et du plateau continental sera complété par un suivi de la contamination dans les sédiments portuaires. Les ports, bien que peu étendus par rapport aux surfaces des sous-régions marines, constituent des zones intéressantes à suivre en tant que zones souvent impactées par la contamination et elles-mêmes sources de contamination potentielles. L’échantillonnage a lieu tous les 6 ans pour le sédiment du plateau (stratégie ROCCH) et tous les 3 ans pour les sédiments portuaires (stratégie REPOM). Le REPOM récolte des données à l´échelle nationale. Le réseau ROCCH sédiment s´inscrit dans le cadre de la DCE et de MEDPOL.
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OTH
La collecte de données se fait par navires côtiers.
Le protocole DCE (dans lequel s´inscrit le ROCCH sédiment) est décrit dans le document cité question 4l.
Le REPOM permet d´apporter des informations sur l´état de la contamination des sédiments portuaires.
Site du REPOM : http://www.developpement-durable.gouv.fr/L-objectif-du-REPOM.html
MOFR-D8_Contaminants-3-Effets_Org_Marins
Other
Au niveau spatial, les zones cibles sont celles où les sources sont identifiées et où les risques de contamination sont présents (littoral), ainsi que certains secteurs du large qui peuvent être contaminés. Il est proposé de mettre en place le dispositif suivant :
Test sur les anomalies larvaires (suivi annuel par le REMTOX) ;
Autres effets biologiques : l’échantillonnage sera effectué lors de campagnes côtières dédiées ; Échantillonnage tous les 3 ans. Le réseau REMTOX de suivi des anomalies larvaires est opéré sur la façade méditerranéenne française par l´Agence de l´Eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Les campagnes côtières de suivi des effets biologiques sont à l´échelle nationale
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OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral ou à l’aide de navires côtiers et hauturiers scientifiques. Le suivi des effets biologiques conduit à prélever, lors de campagnes hauturières, une liste spécifique d´espèces, et d´opérer des observations directes (pathologies externes) et des prélèvements de bile, assez rapidement après la capture.
Les anomalies larvaires (suivies sur moules et huîtres) sont suivies par le réseau REMTOX, existant et opérationnel, mis en œuvre en complément des campagnes de la Directive Cadre sur l’Eau.
L’extension de la surveillance au large et sur les poissons nécessite la mise en place d’un nouveau suivi. Au vu de la difficulté rencontrée pour le réaliser dans le cadre des campagnes halieutiques existantes (MEDITS ou PELMED) pour des raisons logistiques, il sera mis en place des campagnes dédiées au suivi des effets biologiques.
MOFR-D8_Contaminants-4-Apports_Fluviaux
Contaminant inputs - land-based sources
Ce sous-programme a pour objectif de suivre la pression constituée par les apports fluviaux en contaminants. Concernant la stratégie d’échantillonnage, un minimum de 12 mesures par an est requis pour les « rivières principales » ainsi que pour les macropolluants des cours d’eau secondaires. Un minimum de 4 mesures est demandé dans les autres cas.
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OTH
Les flux véhiculés par les cours d’eau à la mer sont évalués sur la base des principes édictés par la convention internationale OSPAR, appliquée par extrapolation à la sous-région marine Méditerranée occidentale.
La méthode de suivi est décrite dans le document Evolution des Flux polluants à la mer : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED34.pdf
(le protocole RID OSPAR sur lequel ce document est basé est disponible ici : http://www.ospar.org/documents/DBASE/DECRECS/Agreements/14-04e_RID.doc )
MOFR-D8_Contaminants-5-Pollutions_Aigues
Contaminant inputs - sea-based acute events, incl. oil spills
Ce sous-programme a pour objectif de suivre les pollutions accidentelles, notamment par hydrocarbures. La totalité de la sous-région marine est concernée. Les données du Cedre sont recueillies au niveau national.
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OTH
Au niveau national, le dispositif « rapport de pollution » du Cedre permettra de suivre l’origine, l’occurrence, et l’étendue des épisodes de pollution.
http://wwz.cedre.fr/Nos-ressources/Rejets-en-mer/Rejets-d-hydrocarbures/Rapport-de-pollution
Site du Cedre : http://wwz.cedre.fr/
MOFR-D9_QS-2-Contamination_Phycotoxines
Contaminant levels - in species, including seafood
Le suivi de la contamination par les phycotoxines est effectué par le REPHY (réseau de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines) pour les coquillages dans leur milieu naturel, c’est-à-dire dans les zones de production (parcs, filières, bouchots, etc.) ou dans les zones de pêche professionnelle.
Pour ce qui concerne les coquillages sortis du milieu marin (c’est-à-dire dans les établissements d’expédition conchylicoles, sur les marchés, dans le circuit de distribution, avant l’exportation), un suivi est organisé par les plans de surveillance et de contrôle (PSPC) de la direction générale de l’alimentation (DGAL). Dans le cadre du REPHY, des prélèvements d’eau sont réalisés régulièrement toute l’année sur une soixantaine de points de prélèvement répartis sur l’ensemble du littoral français. Lors des occurrences d’espèces toxiques, la surveillance est renforcée : des points supplémentaires sont activés (200 points mobilisables au total) et la fréquence des prélèvements d’eau est augmentée. En outre, les coquillages du secteur concerné sont simultanément prélevés et soumis à des analyses visant à évaluer leur toxicité. Les suivis des PSPC de la DGAl sont effectués tout au long de l’année, avec une couverture nationale.
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La surveillance de la contamination des bivalves par les phycotoxines est opérée par le Rephy à pied sur le littoral, en plongée (rarement), et à l’aide de petits navires côtiers ou de navires professionnels de pêche (pour les gisements au large)
http://envlit.ifremer.fr/content/download/81386/558742/version/4/file/Cahier_REPHY_2012_version_finale_12_sep_+2012.pdf (cahier de procédure REPHY)
Pour ce qui concerne les coquillages sortis du milieu marin (c’est-à-dire dans les établissements d’expédition conchylicoles, sur les marchés, dans le circuit de distribution, avant l’exportation), le suivi est organisé par les plans de surveillance et de contrôle (PSPC) de la direction générale de l’alimentation.
http://agriculture.gouv.fr/securite-sanitaire-les-plans-de-surveillance-et-de-controle
MOFR-D9_QS-3-Contam_Microbiologique
Other
Les zones suivies sont celles à risques d’un point de vue de la contamination des coquillages (pêche récréative, zones de production aquacole) et des eaux de baignade. Le suivi des eaux de baignade se fait dans les sites de baignade durant la saison balnéaire. La fréquence de surveillance des eaux de baignade dépend de la saison ainsi que de divers facteurs (qualité des années précédentes, dégradation de la qualité au cours de la saison, etc.) Les prélèvements de coquillages pour le REMI sont effectués mensuellement, ou si le niveau de contamination de la zone est stable de façon bimestrielle. Les PSPC sont réalisés tout au long de l´année. Le REMI et les PSPC sont des réseaux nationaux. Le suivi des eaux de baignade se fait conformément à la directive européenne.
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OTH
La surveillance s’opère à pied sur le littoral.
Les dispositifs « suivi de la qualité des eaux de baignade » (Agence Régionale de Santé, ARS), « suivi des zones de pêche à pied récréative » (ARS), « plan de surveillance et de contrôle de la DGAL » et « REMI » seront utilisés pour le suivi des contaminants microbiologiques côtiers.
La méthode mise en oeuvre par les ARS pour le suivi des eaux de baignade est décrite sur la page suivante : http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/controle/realisation.html
Pour les zones de pêche à pied récréative : http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/conseils/peche_sanitaire_s.html
Le protocole de suivi du REMI est décrit ici : http://envlit.ifremer.fr/content/download/82438/584844/version/2/file/Cahier_REMI_dpmicsO-2014.pdf
Présentation de la mise en oeuvre des PSPC : http://agriculture.gouv.fr/securite-sanitaire-les-plans-de-surveillance-et-de-controle